Archives par mot-clé : Seconde Guerre mondiale/ Zweiter Weltkrieg

Armée, guerre et genre / diversité

Création du réseau de recherche « Armée, guerre et genre / diversité » (MKGD)

La guerre en Ukraine, qui a commencé en février 2022 avec l’attaque de la Russie sur le territoire ukrainien, le récent conflit au Moyen-Orient, déclenché par l’attaque terroriste du Hamas contre Israël, et bien d’autres conflits militaires passés et présents montrent l’importance du genre et de la diversité pour notre compréhension des événements. Les recherches internationales et nationales sur le genre dans le domaine militaire et la guerre soulignent que les significations, les causes et les conséquences des conflits militaires ne peuvent être comprises sans tenir compte de la catégorie d’analyse du « genre ». Il en va de même pour le fonctionnement et la culture des forces armées et leurs formes d’exercice légal et illégal de la violence militaire. Parmi ces dernières, on trouve les pratiques de violence sexuelle et sexualisée qui, à des degrés divers et sous des formes différentes, ont fait partie des guerres depuis l’Antiquité et continuent de le faire aujourd’hui. Mais même en temps de paix, des faits de violence sexuelle et sexualisée ont eu lieu au sein des forces armées et commis par les forces armées. Aujourd’hui encore, l’OTAN et la Bundeswehr, comme la plupart des forces armées, telles les troupes des missions de maintien de la paix de l’ONU, doivent lutter contre l’inégalité et la discrimination sexuelle dans leurs propres rangs et contribuer à une meilleure compréhension des sujtes liés au genre et à la diversité.

La recherche sur le thème de l’armée, de la guerre et du genre/de la diversité n’a donc pas seulement une pertinence scientifique, mais aussi sociale et politique. Mais les lacunes de la recherche sont encore importantes, surtout dans les sciences historiques, culturelles, sociales et politiques, en particulier dans l’espace germanophone, mais aussi au niveau international. C’est là que le réseau de recherche sur l’armée, la guerre et le genre/la diversité, officiellement créé le 11 mars 2024 à Potsdam lors d’un atelier de lancement, veut amorcer un changement. Vingt-trois scientifiques travaillant dans des universités et des instituts de recherche extra-universitaires de sept pays différents (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Autriche, Suisse et États-Unis) ont rejoint ce groupement interdisciplinaire. Le Centre d’histoire militaire et de sciences sociales de la Bundeswehr (ZMSBw) se joint également au réseau de recherche en tant que partenaire.

Présentation intégrale du réseau

AAC pour la Journée d’étude MKGD et atelier d’écriture sur le thème: « Genre et violence dans les guerres coloniales, la domination coloniale et les luttes de libération anticoloniales » Jeudi et vendredi 30 et 31 janvier 2025

Programme du séminaire de recherche 2024

Face au nazisme. Le cas alsacien

Exposition: Face au nazisme. Le cas alsacien – du 15 septembre 2022 au 15 janvier 2023, Strasbourg

L’exposition Face au nazisme. Le cas alsacien, organisée par Jérôme Schweitzer et Catherine Maurer, se tiendra à la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg jusqu’au 15 janvier 2023.

Un cycle de conférences accompagne l’exposition et le catalogue, qui reprend la totalité des documents présentés et y ajoute plusieurs articles de spécialistes, est également disponible.

Voir toutes les informations en suivant le lien:

https://www.bnu.fr/fr/evenements-culturels/nos-expositions/face-au-nazisme-le-cas-alsacien

Lieu de l’exposition:

Bibliothèque nationale et universitaire
6 place de la République | 67000 Strasbourg
Trams B-C-E-F arrêt République
Salle d’exposition (1er étage)

Fraternisations franco-allemandes en temps de guerre / Deutsch-französische Fraternisierungen

Vient de paraître/Neuerscheinung:

Etienne Dubslaff / Paul Maurice / Maude Williams (éd.), Fraternisations franco-allemandes en temps de guerre / Deutsch-französische Fraternisierungen in Kriegszeiten, Perspectives interdisciplinaires des fraternisations lors des conflits franco-allemands contemporains (1799–1945) / Interdisziplinäre Ansätze zu den Fraternisierungen in den neuzeitlichen deutsch-französischen Konflikten (1799-1945), Schriftenreihe des deutsch-französischen Historikerkomitees – vol. 16, Steiner Verlag, 2019

Des guerres napoléoniennes du XIXe siècle aux deux guerres mondiales du XXe siècle, l’Allemagne et la France n’ont cessé de se faire la guerre. Les rencontres humaines ont été marquées par la violence et la destruction. Dans l’historiographie, les guerres et les occupations qui y sont associées sont considérées avant tout comme des moments de violence et, depuis quelques années, également comme des moments d’échange culturel. Cependant, jusqu’à présent, la recherche n’a pas accordé suf- fisamment d’attention à la fraternisation entre les soldats des armées ennemies, mais aussi entre les soldats et la population occupée, qui constituent cependant un aspect important des guerres franco-allemandes des XIXe et XXe siècles. Ces fraterni- sations témoignent de rencontres qui, malgré les circonstances de la guerre et les obstacles (crimes, géographie, langue et men- talité), n’ont pas seulement été violentes mais aussi pacifistes et amicales. Dans leurs contributions, les auteurs examinent le phénomène de la fraternisation (ses caractéristiques, ses méca- nismes et ses formes d’expression) sur les plans social, politique, historique et culturel. La représentation artistique et la mémoire des fraternisations jouent également un rôle central dans ce volume.

Von den napoleonischen Kriegen im 19. Jahrhundert bis hin zu den zwei Weltkriegen des 20. Jahrhunderts führten Deutschland und Frankreich immer wieder Krieg gegeneinander. Die damit einhergehenden menschlichen Begegnungen waren von Gewalt und Zerstörung geprägt – dementsprechend werden in der Historiographie Kriege und Besatzungszeiten vornehmlich als Momente der Gewalt untersucht, seit einigen Jahren aber auch als Momente des kulturellen Austausches. Den Fraternisierungen zwischen den Soldaten verfeindeter Armeen oder zwischen Soldaten und der besetzten Bevölkerung schenkte die Forschung bisher jedoch nur unzureichend Beachtung. Dabei bilden sie einen wichtigen Aspekt der deutsch-französischen Kriege: Sie zeugen von Begegnungen, die trotz der kriegerischen Umstände und der strafrechtlichen, geographischen, sprachlichen und psychischen Hindernisse nicht nur gewalttätig, sondern auch pazifistischer und freundschaftlicher Natur waren. In ihren Beiträgen untersuchen die Autorinnen und Autoren das Phänomen der Fraternisierung, seine Charakteristika, Mechanismen und Ausdrucksformen auf sozialer, politischer, historischer und kultureller Ebene. Auch die künstlerische Darstellung und die Erinnerung an die Fraternisierungen spielen dabei eine zentrale Rolle.

Schriftenreihe des deutsch-französischen historikerkomitees – vol. 16

Voir le flyer/Flyer

Lien direct vers l’éditeur/Verlag

Le Maghreb dans la guerre 1939-1945

Nouvelle publication:

Chantal Metzger, Le Maghreb dans la guerre 1939-1945, Armand Colin, 2018, 320 p.

Des historiens français ont dénoncé récemment la misère de l’historiographie consacrée au Maghreb. Ce livre vise à combler une de ces lacunes, en présentant l’histoire de cette région de 1939 à 1945. Évoquer le sort de la Tunisie, de l’Algérie et du Maroc dans la Seconde Guerre mondiale ne relève pas exclusivement de l’histoire militaire et cet ouvrage s’attache à dépeindre le sort de leurs populations.

Ces trois pays, restés dans le giron de la France de Vichy, ont subi les conséquences directes et indirectes de la guerre jusqu’au débarquement anglo-américain du 8 novembre 1942 sur les côtes marocaines et algériennes. L’arrivée en Tunisie d’importants contingents allemands suite à cet événement entraîne le Maghreb dans la guerre. Après le départ du dernier soldat allemand, en mai 1943, les forces alliées et françaises libres font du Maghreb la base arrière de la reconquête du continent européen. Associées étroitement à la libération de la métropole, les populations autochtones espèrent obtenir par cette contribution à la victoire plus de libertés, voire l’indépendance.

CFP: Les idéologies pendant la Deuxième Guerre mondiale

ASSOCIATION INTERNATIONALE D’HISTOIRE CONTEMPORAINE DE L’EUROPE
APPEL A COMMUNICATIONS

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L’Europe au XXe siècle – Une Europe asymétrique
CFP: colloque de Moscou
6 au 8 décembre 2018
« Les idéologies pendant la Deuxième Guerre mondiale »

deadline: 8 mai 2018

Dans la perspective de sa participation au Congrès international du CISH à Poznan en 2020, l’Association internationale d’histoire contemporaine de l’Europe (AIHCE) organise trois colloques sur la thématique « L’Europe au XXe siècle – Une Europe asymétrique ».
L’histoire européenne du XXe siècle a été marquée par une alternance entre des projets européens communs et une remise en question de ces projets, la plupart du temps véhémente, par des visions différentes. Pour reprendre une expression utilisée par un président américain, les vicissitudes de l’histoire du continent européen ont conduit à une différence sensible entre la « vieille Europe » et celle qui prend corps au lendemain de la Première Guerre mondiale, dénommée selon les usages « Europe centrale » pour les uns, « orientale » pour les autres, voire parfois «  « centre-est » ou encore «  « danubienne ». Les divergences entre ces « deux Europe », comme le relevait déjà Francis Delaisi dans l’entre-deux-guerres, sont criantes et s’expriment tout au long du XX° siècle. Elles sont à l’œuvre dans le système de Versailles, comme à travers le projet hitlérien pour l’Europe. Elles sont toujours présentes pendant la guerre froide.

Les colloques qui s’échelonneront jusqu’au congrès du CISH ont vocation à explorer cette asymétrie. A-t-elle influencé les interprétations de l’histoire européenne ? Présentèrent-elles l’Europe comme un ensemble homogène ? Ou comme un ensemble différencié ? Quelle interprétation a davantage cours dans l’Ouest européen ? Dans l’Est ? Il s’agit ainsi de croiser les regards des historiographies, d’analyser les approches différentes de ces différents courants.

Un premier colloque se déroulera à cette fin à Moscou, du 6 au 8 décembre 2018.
Il sera centré sur « Les idéologies pendant la Deuxième Guerre mondiale ».
Ce colloque s’organise autour de quelques problématiques. Il s’intéresse d’abord au projet hitlérien pour l’Europe. Les projets nationaux-socialistes sont différents pour l’Ouest et l’Est de l’Europe. Leur application sur les différents espaces européens met en valeur cette vision différenciée de l’Europe. L’intégration dans cette Europe nazie est également diversifiée (ici incorporation, là occupation ou satellisation). De nombreux travaux existent sur ces aspects. Nous entendons dans le cadre de ce colloque privilégier l’approche comparative, qui est souvent fructueuse pour l’historiographie si on confronte les narrations, les interprétations. Les situations différentes vécues tant à l’Est qu’à l’Ouest offrent ici de vastes perspectives.
Mais il est également important de s’interroger sur les projets européens des Alliés, des gouvernements en exil ou des mouvements de résistance. Là également, des asymétries existent et les contextes diversifiés conduisent tantôt à des projets d’ensemble, tantôt à des projets infrarégionaux d’organisation de l’Europe.

Les propositions de communication sont à envoyer pour le 8 mai 2018 à :
John Keiger : jk586@cam.ac.uk
Sylvain Schirmann : s.schirmann@unistra.fr
Tomaz Schramm : : schramm@amu.edu.pl

Elles comporteront le titre de la communication, un résumé de la problématique traitée sur 3500 signes maximum. Elles seront accompagnées d’un court CV présentant la carrière, les fonctions actuelles et la bibliographie de l’auteur(e) de la proposition. Les propositions seront rédigées soit en anglais, soit en français. Le comité scientifique du colloque signifiera pour la fin du mois de juin 2018 l’acceptation ou le refus de la proposition.

Un second colloque s’intéresse à l’asymétrie du système de Versailles. Il se tiendra à Paris, au Centre Scientifique de l’Académie Polonaise des Sciences les 20-22 juin 2019. Un appel à communication sera diffusé à son propos dans des délais rapprochés.

Professeur John Keiger
Président de l’Association internationale d’histoire contemporaine de l’Europe

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La France et la dénazification de l’Allemagne après 1945

La France et la dénazification de l’Allemagne après 1945

Colloque international
22–23 mars 2018

Deutsches Historisches Institut Paris / Institut historique allemand
8 rue du Parc-Royal, 75003 Paris

Centre des Archives diplomatiques
3 Rue Suzanne Masson, La Courneuve


Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et à la suite des accords de Potsdam (juillet–août 1945), les Alliés mettent en œuvre, dans leur zone d’occupation respective en Allemagne et en Autriche, une politique de « dénazification » destinée d’une part à sanctionner les nazis et d’autre part à démocratiser la société allemande. Dans ce cadre, une épuration est menée, qui comprend plusieurs dimensions (judiciaire, administrative, professionnelle). Cette épuration est complexe à appréhender, car elle a été dirigée de manière différente par les Alliés malgré leur accord initial à Potsdam et l’expérience commune du procès de Nuremberg (1945/46). Même à l’Ouest, en dépit d’une tendance grandissante à l’homogénéisation des pratiques épuratoires, notamment dans l’association des Allemands eux-mêmes à l’entreprise, la dénazification ne fut jamais uniforme selon les régions et les secteurs professionnels.

Ce colloque aura pour objectifs de dresser un bilan historiographique sur la politique de la France à ce sujet, de présenter les sources disponibles, inédites ou méconnues, en France et en Allemagne, et de dégager de nouveaux axes de recherches. Un regard croisé avec la contribution d’archivistes des Länder permettra de dresser ce panorama. On s’en tiendra à analyser les processus de dénazification dans la seule ZFO, tout en adoptant une démarche comparative afin d’en mettre en lumière les éventuelles spécificités.


Programme

Jeudi 22 mars 2018
Institut historique allemand
8 rue du Parc-royal, 75003 Paris

14:00    Accueil des participants

14:15     Prof. Dr. Thomas Maissen (directeur de l’IHA), Mot de bienvenue

14:30    Dr. Marie-Bénédicte Vincent (ENS), Introduction: La dénazification: un processus à multiples dimensions

15:00–16:30 Les dimensions de la dénazification de l’Allemagne

Présidence: Dr. Stefan Martens (IHA)

Dr. Matthias Gemählich (Universität Mainz), Von der deutschen »Kollektivschuld«. Die französische Anklage im Nürnberger Prozess gegen die Hauptkriegsverbrecher 1945/46

Prof. Dr. Corine Defrance (CNRS / LabEx EHNE), Frank Hüther (Universität Mainz),  Un nouveau personnel pour une nouvelle université? Les défis du recrutement des enseignants à Mayence (1945–1949)

Dr. Jürgen Finger (IHA), Une élite apolitique dans une économie politisée? La dénazification des entrepreneurs

16:30   Pause-café

17:00–19:00  Table ronde: Deutsche Ministerien und Behörden und der Nationalsozia­lismus. Stand und Perspektiven der Forschung

Présidence: Dr. Corinna Franz (Stiftung Bundeskanzler-Adenauer-Haus)
Prof. Dr. Dominik Geppert (Universität Bonn)
Prof. Dr. Stefan Creuzberger (Universität Rostock)
Commentaire: Dr. Marc Olivier Baruch (EHESS)

19:00   Verre de l‘amitié


Vendredi 23 mars 2018
Centre des Archives diplomatiques
3 Rue Suzanne Masson, La Courneuve
Inscription obligatoire à l’adresse suivante: lecture.archives@diplomatie.gouv.fr
Apporter une pièce d’identité

09:30  Hervé Magro (directeur des Archives diplomatiques), Mot de bienvenue

9:45  Table ronde: Les sources de la dénazification

Présidence: Florence De Peyronnet-Dryden (Archives nationales)
Dr. Kurt Hochstuhl (Landesarchiv Baden-Württemberg, Staatsarchiv Freiburg i. Br.)
Dr. Peter Wettmann-Jungblut (Saarländisches Landesarchiv)
Dr. Walter Rummel (Landesarchiv Speyer
Dr. Michael Martin (Landeshauptarchiv Koblenz)
Sébastien Chauffour (Archives diplomatiques)

11:00  Pause-café

11:30    Les procédures de la dénazification

Présidence: Dr. Marie-Bénédicte Vincent (ENS)

Anton F. Guhl M.A. (KIT Karlsruhe), Entnazifizierung als Sprechakt. Zur Identitätskonstruktion durch Fragebogen und Persilschein

Prof. Dr. Mikkel Dack (Syracuse University), Questioning the Defeated: Denazification Mechanics in the French Occupation Zone

12:30  Pause midi / visite du Centre des Archives diplomatiques

14:00  Études de cas présentées par les élèves du département d’histoire de l’ENS
Valentin Bardet, Gabrielle Laprevote, Coline Peron, Éric Presme, Marius Bruneau

15:00  Les secondes carrières

Présidence: Prof. Dr. Hélène Miard-Delacroix (Sorbonne-Université)

Dorothee Gräf (RWTH Aachen), Umfassende Entnazifizierung der Polizei im französisch besetzten Süd-Baden: Kontinuität auf dem (Rück-)Weg zur Demokratie?

Esther Heyer M.A. (LMU München), Vorteil oder Nachteil für die Entnazifizierung? Die Arbeit von Franziskus Graf Wolff Metternich im deutschen militärischen Kunstschutz in Frankreich

Gunnar Mertz M.A. (Universität Wien), Entnazifizierung im alpinen Raum der französischen Besatzungsszone Österreichs

16:30  Conclusion : Prof. Dr. Rainer Hudeman (Sorbonne-Université)
17:00  Fin du colloque


En savoir plus: www.dhi-paris.fr

Télécharger le programme en pdf

Organisation:
Direction des Archives du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (Archives diplomatiques)
Institut historique allemand de Paris (IHA)
École normale supérieure (ENS)
LabEx Écrire une histoire nouvelle de l’Europe (EHNE),
Stiftung Bundeskanzler-Adenauer-Haus, Bad Honnef-Rhöndorf

Le regard de l’occupant. Paris vu par les Allemands 1940–1944

Bernd Wegner,
professeur à l’université Helmut Schmidt de Hambourg,
fera une conférence

le 12 juin à 18 h à l’INSTITUT HISTORIQUE ALLEMAND
sur le thème :

« Le regard de l’occupant. Paris vu par les Allemands 1940–1944 »

Vortrag von Bernd Wegner, Universität Hamburg,

organisiert vom DHIP (S. Martens) in Zusammenarbeit mit dem Musée Carnavalet
im Rahmen der Ausstellung »Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé«.
Kommentar: Gaël Eismann, Universität Caen.

Hôtel Duret-de-Chevry
8 rue du Parc-Royal
75003 Paris

Les prisonniers de guerre allemands. France, 1944-1949.

Nouvelle parution

Fabien Théofilakis, Les prisonniers de guerre allemands. France, 1944-1949. Une captivité de guerre en temps de paix, Éditions Fayard, avril 2014, 800 pages, 155 x 235, 32 €

Entre 1944 et 1948, presque 1 000 000 de prisonniers de guerre allemands sont détenus en France, d’abord dans des enceintes sauvages et des sites provisoires, puis dans des camps réguliers, enfin chez des particuliers.
Figures honnies de l’Occupation, ces soldats de Hitler deviennent, vaincus, un enjeu majeur de la sortie de guerre de l’Europe en pleine reconstruction. Les Allemands réclament leur libération, les Américains comptent sur eux lorsque la Grande Alliance cède la place à la guerre froide et le gouvernement français entend se servir de cette main-d’œuvre peu chère et docile pour effacer les traces de la défaite.

De sa plongée au cœur des archives françaises, allemandes, suisses, américaines, britanniques, vaticanes, Fabien Théofilakis nous offre une connaissance renouvelée de la transition française de la guerre à la paix. A partir de documents inédits et de nombreux témoignages d’anciens prisonniers qu’il a recueillis, il rend compte de cette captivité oubliée. Il campe ainsi le face-à-face inversé entre vainqueurs et vaincus d’hier dans une France qui a du mal à surmonter les traumatismes de l’Occupation et de la collaboration. Il dévoile une cohabitation intime comme les petits entrelacs d’une vie quotidienne tendue entre Français et Allemands. Il interroge le lien ambigu de la société allemande sous le nazisme puis sous occupation française avec ses prisonniers jusqu’à leur rapatriement. Il resitue l’enjeu des prisonniers de guerre dans la redéfinition des relations entre Alliés. Ce travail magistral comble une lacune et propose une autre vision de l’immédiat après-guerre, celle du retour de la paix en Europe occidentale.

Zwischen 1944 und 1948 wurden fast eine Million deutsche Kriegsgefangene in Frankreich gefangen gehalten, zuerst im offenen Gelände und an provisorischen Standorten, dann in Kriegsgefangenenlagern, schließlich bei Privatpersonen. Diese Hitler-Soldaten, die die verpönte Besatzung verkörperten, wurden als besiegte Feinde zu einem Hauptthema in der Übergangszeit zum Frieden im Europa detheofilakis-couvs Wiederaufbaus. Die Deutschen verlangten ihre Befreiung, die Amerikaner rechneten mit ihnen, als die Große Allianz durch den Kalten Krieg verdrängt wurde, und die französische Regierung plante, diese billigen und gefügigen Arbeitskräfte einzusetzen, um die Spuren der Niederlage zu beseitigen.

Dank seiner Arbeit in französischen, deutschen, schweizerischen, amerikanischen und vatikanischen Archiven bietet uns Fabien Théofilakis neue Erkenntnisse über den Übergang vom Krieg zum Frieden im Nachkriegsfrankreich. Anhand bisher unveröffentlichter Dokumente sowie zahlreicher Aussagen von ehemaligen Kriegsgefangenen, die er interviewt hat, schildert Fabien Théofilakis diese vergessene Gefangenschaft. Er beschreibt das umgekehrte Machtverhältnis zwischen den einstigen Siegern und Besiegten in Frankreich, einem Land, das die Traumata der Besatzung und der Kollaboration nur mit Schwierigkeiten zu überwinden vermochte. Er bringt das intime Zusammenleben sowie das gespannte Alltagsleben zwischen Franzosen und Deutschen ans Licht. Die zweideutige Verbindung der deutschen Gesellschaft mit ihren Gefangenen betrachtet er im Zeitraum von deren Gefangennahme bis zur Repatriierung. Fabien Théofilakis verortet die „Frage der Kriegsgefangenen“ in der Neubestimmung der Beziehungen zwischen den Alliierten. Diese mehrfach preisgekrönte Arbeit füllt eine Forschungslücke und bietet eine neue Sichtweise auf die unmittelbare Nachkriegszeit, als Westeuropa wieder in Frieden lebte.

L’auteur
Germaniste, agrégé d’histoire et docteur en histoire contemporaine, Fabien Théofilakis a notamment obtenu pour sa thèse le prix Pierre Grapin, celui de l’Université franco-allemande mais aussi du Comité franco-allemand des historiens. L’auteur, actuellement au Centre Marc-Bloch (Berlin), est membre du laboratoire de recherche « Histoire de l’art et des représentations » (université de Paris Ouest-Nanterre) et chercheur associé à l’Institut d’histoire du temps présent (CNRS).

ico_permalien  Il donnera très bientôt une conférence-débat à l’Institut Goethe à Paris lors de laquelle le prix de notre comité lui sera remis.

Luftkrieg und Gesellschaft in Frankreich 1940-1944

Neuerscheinung

Michael Schmiedel, « Sous cette pluie de fer ». Luftkrieg und Gesellschaft in Frankreich 1940–1944, Band 9, Schriftenreihe des Deutsch-Französischen Historikerkomitee, Franz Steiner V., 2013.360 S.
Kartoniert – ISBN 978-3-515-10247-6

Schmiedel_pluie-ferDer Luftkrieg gehörte auch in Frankreich zu den einschneidenden gesellschaftlichen Erfahrungen während des Zweiten Weltkriegs. Michael Schmiedel beleuchtet seine sozialen und politischen Auswirkungen, die bisher in der Geschichtsschreibung weitgehend vernachlässigt wurden. Er zeigt, wie der durch die deutsche Besatzung ohnehin in seiner Handlungsfähigkeit eingeschränkte französische Staat durch die Bombardierungen noch weiter unter Druck geriet. Die Bombardements, denen das Vichy-Regime nichts Wirkungsvolles entgegenzusetzen hatte, trugen entscheidend zum Vertrauensverlust der Bevölkerung gegenüber dem Regime und der deutschen Besatzung bei. Zudem verschärften die Luftangriffe die sozialen Konflikte und waren selbst Auslöser von hoch emotionalisierten Auseinandersetzungen. Den ambivalenten Umgang mit den Folgen des Luftkriegs in Frankreich zeigt nicht zuletzt der Blick auf die Erinnerungskultur in den Jahren nach 1945. Die Opfer des Luftkriegs wurden dabei lange Zeit an den Rand gedrängt.

Schriftenreihe des Deutsch-Französischen Historikerkomitee

Reconstruction en Normandie et en Basse-Saxe après la Seconde Guerre mondiale

Nouvelle publication

Corinne Bouillot (dir.), La Reconstruction en Normandie et en Basse-Saxe après la Seconde Guerre mondiale. Histoire, mémoires et patrimoines de deux régions européennes, Préface de Laurent Fabius, Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2013.

Au sortir de la guerre, le territoire normand et le Land de Basse-Saxe, dont les principales villes ont été sinistrées (Le Havre, Rouen, Caen, Hanovre, Osnabrück, Brunswick…), sont confrontés à des défis qui dépassent la seule question de la reconstitution du parc immobilier et des options architecturales. Les implications politiques, sociales et identitaires des choix opérés dans l’après-guerre sont au coeur de cet ouvrage comparatiste qui étudie, en les replaçant dans leur contexte binational et dans leur diversité locale, l’histoire des représentations ainsi que la dimension patrimoniale et mémorielle des destructions et des reconstructions dans les deux régions partenaires.

Voir le document officiel de présentation

Neuerscheinung: NMT. Die Nürnberger Militärtribunale

K. Priemel, A. Stiller (Hg.), NMT. Die Nürnberger Militärtribunale zwischen Geschichte, Gerechtigkeit und Rechtschöpfung, Hamburger Edition, 2013.

928 Seiten, 51 Abb. € 49,00 Gebunden
ISBN 978-3-86854-260-8  Erschienen 2013

Die zwölf Verfahren vor dem Nürnberger Militärtribunal (NMT), in denen amerikanische Ankläger zwischen 1946 und 1949 die Funktionseliten aus Militär, Bürokratie, Partei und Wirtschaft des »Dritten Reiches« vor Gericht stellten, standen lange Zeit im Schatten des ersten, sogenannten Hauptkriegsverbrecher-Prozesses. Und doch sollten die Verfahren der Nürnberger Militärtribunale historisch wie juristisch eine erhebliche Wirkmacht entfalten. Denn die Ermittler und Staatsanwälte stellten sich eine hochkomplexe Aufgabe: Es sollten nicht nur die Verantwortlichen auch jenseits der unmittelbaren Täter zur Rechenschaft gezogen und juristische Präzedenzfälle geschaffen, sondern zugleich sollte eine historisch korrekte Lesart der nationalsozialistischen Herrschaft etabliert werden. Recht, Gerechtigkeit und Geschichte sollten Hand in Hand gehen. In der Umsetzung stieß dieses ambitionierte Vorhaben auf zahlreiche Probleme: praktische Schwierigkeiten der Beweisführung, kontroverse historische Interpretationen im Gerichtssaal, die wachsende Ablehnung der Verfahren in der deutschen und US-amerikanischen Öffentlichkeit sowie der beginnende Kalte Krieg.

Erstmals werden alle zwölf Prozesse und ihre Protagonisten – Richter und Rechercheure, Ankläger und Analysten, Verteidiger und Verurteilte – umfassend untersucht sowie die historischen Kontexte und juristischen Probleme systematisch dargestellt.

Inhaltsverzeichnis (PDF)

 

Compte rendu d’ouvrage

Le livre d’Helga Bories-Sawala, Dans la gueule du loup, que nous avions présenté lors de sa sortie en France (voir le document), a été recensé dans de nombreuses revues, dont la prestigieuse American Historical Review. Vous trouverez le lien direct vers cette recension ici.

Chers collègues, n’hésitez pas à faire de même: transmettez-nous les liens (ou les textes) des recensions de vos publications individuelles et collectives. Plus il y aura d’informations et de liens sur notre site du Comité, plus il sera consulté…

Le prix de thèse 2012

Le Comité franco-allemand des historiens a décerné son prix de thèse 2012 lors de sa dernière assemblée générale (octobre 2012 – Berlin). Le bureau avait a dû choisir entre 7 thèses présélectionnées par les membres, toutes de très grande qualité.

Bei seiner letzten Hauptversammlung (Oktober 2012 – Berlin) hat das Deutsch-Französische Historikerkomitee seinen Dissertationpreis 2012 verliehen. Das Komitee musste zwischen sieben in die Vorauswahl gelangten Forschungsarbeiten auswählen, welche allesamt höchsten Ansprüchen genügten.

Le lauréat est Fabien Théofilakis, pour sa thèse :
Der Laureat ist Fabien Théofilakis für seine Doktorarbeit:

Les prisonniers de guerre allemands en mains françaises (1944-1949) : Captivité en France, rapatriement en Allemagne/
Die deutschen Kriegsgefangenen in französischer Hand (1944-1949) : Gefangenschaft in Frankreich, Repatriierung nach Deutschland

Thèse en cotutelle entre l’Université de Paris Ouest et l’Université de Augsbourg, sous la co-direction de Mme la professeur Annette Becker, MM. les professeurs Henry Rousso et Andreas Wirsching.
Jury : Mmes les professeurs Sarah Fishman, Silvia Serena Tschopp,
MM. les professeurs Philippe Buton, Bernd Wegner
Thèse soutenue publiquement le 7 décembre 2010.

La remise du prix sera l’occasion pour F. Théofilakis de présenter son travail. La date n’est pas encore fixée, mais cette cérémonie se tiendra très probablement à Berlin.
Dem Gewinner F. Théofilakis wird die Auszeichnung die Gelegenheit bieten, seine Arbeit vorzustellen. Das genaue Datum ist noch offen, doch die Verleihungszeremonie wird wahrscheinlich in Berlin stattfinden.

 

Fabien Theofilakis a été l’invité de France Culture (24 octobre 2012).
Vous pouvez écouter cette émission ici: Les prisonniers de guerre

ou directement sur le lecteur intégré :

 

S’il n’a pas encore publié sa thèse (ce que le prix du Comité devrait favoriser), Fabien Théofilakis vient de diriger – en coopération avec Anne-Marie Pathé – un ouvrage collectif qui va paraître en novembre : La captivité de guerre au XXe siècle : des archives, des histoires, des mémoires, Armand Colin, 2012. Nous y reviendrons bientôt.

Der AFAV sucht eine/n Akademiker/in

Was geschah am 16. Februar 1944?
Que s’est-il passé le 16 février 1944?

LE MASSACRE DU / DAS MASSAKER VOM PONT LASVEYRAS


Am frühen Morgen des 16. 02. 1944 begibt sich ein deutsches Kommando von Limoges aus zu einem entlegenen Ort, wo sich junge STO-Arbeitsverweigerer verstecken, der Mühle am Flüsschen Auvezère bei der Lasveyras – Brücke, am Schnittpunkt der drei Bezirke : Haute-Vienne(87), Corrèze (19) und Dordogne(24). Die Deutschen umzingeln die Mühle und überfallen 49 Maquisards im Alter von 19 bis 25 Jahren. 34 Männer werden an Ort und Stelle erschossen, 12 werden nach Deutschland deportiert, 5 von ihnen werden von den Lagern nicht zurückkommen. Zwei Männer springen in das eiskalte Wasser der Auvezère und können entfliehen. Ein Mann überlebt dem Genickschuss.

Erwähnt wird dieses Massaker im Film von Winfried Lachauer « Lehrjahre beim Feind », produziert im Juli 2004 im Auftrag des SWR sowie im Film des Vereins Amicale des Familles et Amis des Victimes du nazisme en Limousin et Périgord (AFAV) « Massacre du Pont Lasveyras » (Januar 2011).

Dieser dramatische Vorfall ist aber auch Stoff für Gerüchte und für Werke, die Dichtung und Wahrheit mischen. Das diesbezügliche deutsche Militärarchiv in Freiburg und in Berlin wurde eben nicht ausgewertet.

Der AFAV sucht deshalb, mit Hilfe der deutsch-französischen Gesellschaft im Limousin (ALIFRAL) eine/n Akademiker/in, der/die sich für die wissenschaftliche Erforschung dieses Vorfalls einsetzt.

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Le 16 février 1944, au petit matin, un détachement allemand, venant de Limoges, fait route vers un refuge où se trouvent cantonnés de jeunes réfractaires au S.T.O.: le moulin du pont Lasveyras, situé sur les bords de l’Auvezère – en limite de trois départements Haute-Vienne (87), Corrèze (19) et Dordogne (24). Les Allemands encerclent le moulin et passent à l’attaque, surprenant quarante-neuf maquisards, âgés de dix-neuf à vingt-cinq ans. Trente-quatre hommes sont exécutés sur place, douze sont déportés dans les camps en Allemagne – cinq n’en reviendront pas. Deux hommes s’échappent en se jetant dans la rivière glacée. Un homme survivra à la balle tirée dans la nuque. Ce massacre est évoqué dans le film de Winfried Lachauer réalisé par la SWR en juillet 2004 « Apprentissage chez l’ennemi » et dans le film « Massacre du Pont Lasveyras » réalisé en janvier 2011 par l’Amicale des Familles et Amis des Victimes du nazisme en Limousin et Périgord (AFAV). Ce sujet dramatique, qui est également la matière de plusieurs récits romancés et de « on dit », n’est pas complètement élucidé. Les archives militaires allemandes à Fribourg et à Berlin, en particulier, n’ont pas été exploitées.
L’AFAV cherche, avec le concours de l’Association LImousine FRanco-ALlemande (ALIFRAL) un(e) universitaire allemand(e) intéressé(e) par l’étude rigoureuse de ce point d’histoire.

Guerre et exterminations à l’Est /Krieg und Vernichtungskrieg im Osten

Le professeur Christian Baechler vous informe de la publication de son dernier ouvrage :
Professor Christian Baechler informiert Sie über die Veröffentlichung seines neuesten Werkes:

Christian Baechler, Guerre et exterminations à l’Est. Hitler et la conquête de l’espace vital 1933-1945,
Paris, Tallandier, 2012, 600 p. – ISBN : 978-2-84734-906-1

L’opération Barbarossa de juin 1941 est non seulement un moment essentiel de la Seconde Guerre mondiale, elle est aussi un élément central de l’idéologie hitlérienne et de la politique du Troisième Reich. De Mein Kampf au Testament politique, en passant par le Second livre, Hitler affirme la nécessité de conquérir l’espace vital à l’Est pour donner une base solide au Reich millénaire. La politique de restructuration de la population — classement, transfert, extermination—, commencée dès 1939 dans les territoires polonais incorporés au Reich et poursuivie dans les territoires conquis sur l’URSS à partir de 1941, est un début de concrétisation de l’utopie hitlérienne, de l’élaboration d’un modèle de société, une société inégale, selon les « lois de la nature », dominée par la race supérieure, où l’individu n’existe qu’en fonction de la communauté nationale et de ses fins. La « solution de la question juive », obsession de Hitler et d’une partie de son entourage, fait partie intégrante du programme de restructuration raciale du fait même de la place de l’« antirace » dans l’idéologie. La guerre à l’Est n’est pas une guerre « ordinaire », c’est la guerre pour la réalisation de l’utopie avec pour conséquence l’exaltation de la barbarie guerrière. En s’appuyant sur les recherches les plus récentes, qui ont montré que les chefs militaires ont très largement adhéré au concept de la croisade contre le « judéo-bolchevisme » et de la guerre d’anéantissement à l’Est, l’auteur précise la part de la Wehrmacht dans les crimes et s’interroge sur les responsabilités des Allemands en général.

Das Unternehmen Barbarossa im Juni 1941 ist nicht nur ein Hauptmoment des 2. Weltkrieges, es spielt auch eine zentrale Rolle in der hitlerischen Ideologie und in der Politik des III. Reiches. Von Mein Kampf bis zum Politischen Testament wie auch im Zweiten Buch, bekräftigt Hitler, wie unumgänglich die Eroberung des Lebensraums im Osten sei, um dem “Tausendjährigen Reich” eine feste Basis zu gewähren.  Mit den seit 1939 eingegliederten  polnischen Gebieten und den ab 1941 in den der UdSSR abgewonnenen Territorien forgesetzten bevölkerungspolitischen Umstrukturierungen — Aussortierung, Vertreibung, Vernichtung —, beginnt die Konkretisierung der hitlerischen Utopie : Ein auf Ungleichheit beruhendes, den “Naturgesetzen” unterworfenes, von der “Herrenrasse” beherrschtes Gesellschaftsmuster,  in dem das Individuum außerhalb der Volksgemeinschaft und deren Ziele keine Lebensberechtigung besitzt. Aufgrund des Stellenwertes, den die “Anti-Rasse” in der Ideologie einnimmt,  ist die “Lösung der Judenfrage”, auf die Hitler und Teile seiner Gefolgschaft fixiert waren, ein integrierter Bestandteil des eine rassistische Hierarchie anstrebenden Programms.  Der Feldzug im Osten ist kein “normaler” Feldzug, es geht um die Verwirklichung der Utopie mit der Folge, dass die Barbarei verherrlicht wird. Unter Berücksichtigung der neuesten Forschungsarbeiten, denen zufolge das hohe Militär weitgehend den Plan sowohl des Kreuzzuges gegen den “jüdischen Bolschewismus” als auch des Vernichtungskrieges im Osten bejahte, arbeitet der Autor den Anteil der Wehrmacht an den Verbrechen heraus und geht der Frage der Verantwortung der Deutschen nach.

Christian Baechler, professeur émérite d’histoire de l’Allemagne à l’université de Strasbourg, est l’auteur d’une œuvre abondante. Citons, en dernier lieu, Guillaume II (2003) et L’Allemagne de Weimar (2007).

Mémoires et représentations de la déportation en Europe aujourd’hui

Appel à communication (date limite 15 mai 2012)

Mémoires et représentations de la déportation en Europe aujourd’hui

 Colloque de l’Université de Strasbourg (Institut d’Etudes Politiques)

Mercredi 12 et jeudi 13 décembre 2012

Organisé par le Groupe FARE : Michel Fabréguet / Danièle Henky

Voir le détail de l’appel à communication

Les propositions de communication, composées d’un abstract comprenant entre 500 et 1000 signes au maximum espaces compris et précédées d’un titre, accompagnées d’une brève biobibliographie devront être envoyées à Michel Fabréguet (michelfabreguet(at)noos.fr) et à Danièle Henky (daniele.henky(at)wanadoo.fr )

pour le 15 mai 2012 au plus tard.

Ces propositions seront examinées par un comité scientifique. Les auteurs des propositions retenues seront informés d’ici le 30 juin 2012. Les actes du colloque feront ultérieurement l’objet d’une publication.

Rectificatif/ Richtigstellung

Par suite d’une erreur malencontreuse, la liste de publications de notre collègue Helga Bories-Sawala a été omise dans le Bulletin n°21. La voici ci-jointe. En priant notre collègue d’accepter toutes nos excuses pour ce défaut de fonctionnement. Jean-François ECK

Vous trouverez en particulier ci-jointe la présentation de son dernier ouvrage :
Dans la gueule du loup. Les Français requis du travail en Allemagne
, publié chez Septentrion en 2010.

Aufgrund eines bedauerlichen Fehlers ist die Publikationsliste unserer Kollegin Helga Bories-Sawala im Bulletin n°21 nicht berücksichtigt worden. Sie kann hier eingesehen werden. Wir bitten Frau Bories-Sawala dieses Versehen zu entschuldigen. Jean-François ECK

Sie finden beiliegend die Vorstellung ihres letzten Buches Dans la gueule du loup. Les Français requis du travail en Allemagne, das 2010 bei Septentrion erschienen ist.

Résister en chrétien dans l’Europe de 1933 à 1945

7-8 octobre 2011
Les Rencontres Franz Stock

Film, Colloque et Conférence
3e colloque Franz Stock
Résister en chrétien dans l’Europe de 1933 à 1945

 Prenant pour point de départ le parcours de l’abbé Franz Stock, curé de la paroisse allemande de Paris de 1933 à 1944, aumônier des prisons pendant la guerre, supérieur du « Séminaire des barbelés » à Chartres après 1945, témoin et l’apôtre d’une fraternité évangélique dans la France occupée, le colloque s’attachera à dégager les différentes formes de résistance chrétienne au nazisme qui se sont manifestées entre 1933 et 1945, en Allemagne et hors d’Allemagne. Il s’interrogera sur leurs modes d’expression, leur portée, leurs limites, mais aussi leur héritage pour l’Europe d’aujourd’hui.

 Collège des Bernardins
18-24 rue de Poissy, Paris 5 e,
métro Maubert-Mutualité, cardinal Lemoine, Jussieu.

Voir le Programme avec la présentation des intervenants et le résumé de leur intervention.

Le programme du Colloque a été élaboré par le Conseil scientifique, présidé par Etienne François, Président de ce Conseil, Professeur émérite de l’Université de Paris  1 (Panthéon- Sorbonne) et à l’Université libre de Berlin.