AAC: Le retour de la géopolitique en Europe, La France, l’Allemagne et l’UE face aux nouveaux défis internationaux, colloque international, 22-24 novembre 2023, Université de Lorraine (Metz)
Le colloque international s’inscrit dans un programme de formation-recherche (PFR) du Centre interdisciplinaire d’études et de recherches sur l’Allemagne (CIERA) sur le thème : « La France et l’Alle-magne face au retour de la géopolitique dans l’analyse des enjeux stratégiques pour l’Union Européenne » (https://cegil.univ-lorraine.fr/content/la-france-et-lallemagne-face-au-retour-de-la-geopolitique-dans-lanalyse-des-enjeux). Il se propose d’étudier les défis spécifiques posés aux décideurs politiques et à la société civile en France et en Allemagne par toute une série d’instabilités globales politiques, économiques et sociales, ayant émergé depuis les années 2000. À cette occasion, l’accent particulier est mis sur le retour de la « géopolitique » dans l’action politique et le discours public des deux pays.
Le colloque international à Metz se propose de déchiffrer les enjeux géostratégiques essentiels pour l’Europe dans son environnement mondial d’un point de vue français et allemand. Par conséquent, nous y analysons des cas d’étude ciblés révélateurs de la renaissance de la géopolitique dans l’analyse stratégique en Allemagne et en France. Ensuite, nous y évaluons la concordance ou la divergence, voire le décalage, des « représentations » et des politiques mises en œuvre de part et d’autre du Rhin, y compris les enjeux géopolitiques des nouvelles orientations stratégiques des deux pays et de leur récente diplomatie féministe. Enfin l’objectif est de savoir dans quelle mesure et comment ces politiques française et allemande pourront s’articuler à l’échelle de l’UE. Par ailleurs, un regard vers le passé, éclairant certains aspects d’actuels conflits et débats, serait également le bienvenu. C’est donc le niveau conceptuel et la dimension pragmatique qui seront au centre de ce colloque. Dans cette perspective, les contributions portant sur le traitement des débats géopolitiques dans les médias au sens large et leurs représentations de l’évolution géopolitique du monde d’hier et d’aujourd’hui auront toute leur place.
Ce colloque s’adresse tant aux chercheur.e.s expérimenté.e.s qu’aux jeunes chercheur.e.s issu.e.s des différentes disciplines (civilisation, études culturelles, histoire, Infocomm, sciences économiques et politiques, sociologie, …). Merci de nous faire parvenir vos propositions de communication (environ une page en allemand, en français ou en anglais) ainsi qu’une courte bio-bibliographie d’ici le 26 mai 2023 à Reiner MARCOWITZ (reiner.marcowitz(at)univ-lorraine.fr).
CfP/AAC: La géopolitique. Regards croisés franco-allemands sur la renaissance en Allemagne et en France d’une notion controversée, 23-24/03/2022, à Paris
Le projet se propose d’étudier les défis spécifiques posés par toute une série d’instabilités globales politiques, économiques et sociales, ayant émergé déjà depuis quelques années, dont le fait marquant est représenté par le regain de la guerre en Europe avec le conflit ukrainien, aux décideurs politiques et à la société civile en France et en Allemagne. À cette occasion, l’accent est mis sur le retour de la « géopolitique » dans le discours public des deux pays. De ce fait, il s’agira, à travers des cas d’espèces concrets, de décrypter les différences d’interprétation des concepts de « géopolitique », « d’Europe puissance », « d’autonomie stratégique » ou « d’Europe géopolitique », ainsi que les enjeux géostratégiques essentiels pour l’Europe d’un point de vue français et allemand. Il s’agira enfin d’évaluer la concordance ou la divergence, voire le décalage, des représentations par rapport à des défis géopolitiques actuels, et des politiques de défense et de sécurité mises en œuvre de part et d’autre du Rhin, afin de savoir dans quelle mesure et comment dans ces domaines des positions communes pourront s’articuler à l’échelle de l’UE.
La journée d’étude est organisée notamment par l’équipe d’accueil AGORA de CY Cergy Paris Université dans le cadre d’un projet de formation-recherche (PFR) du Centre interdisciplinaire d’études et de recherches sur l’Allemagne (CIERA) sur le thème : « La France et l’Allemagne face au retour de la géopolitique dans l’analyse des enjeux stratégiques pour l’Union européenne (UE) ». Outre cette journée d’étude, deux autres manifestations scientifiques seront organisées à la fin de l’année 2023 et en 2024, respectivement à Metz et à Passau. Ce projet est issu de la coopération entre CY Cergy Paris Université (AGORA), l’Université de Lorraine (CEGIL) et l’Université de Passau. Les résultats seront publiés sous la forme d’un dossier thématique en 2025 dans la revue Allemagne d’aujourd’hui (Presses universitaires du Septentrion).
La journée d’études se tiendra à la Maison Heinrich Heine – Cité internationale universitaire de Paris, les 23 et 24 mars 2023
Organisateurs:
Daniel Göler, Université de Passau
Reiner Marcowitz, Université de Lorraine
Stephan Martens, CY Cergy Paris Université
Modalités de candidature:
Les propositions de communication (titre, résumé, courte biographie) d’une page maximum (ou 3000 signes), en français ou en allemand, sont à envoyer d’ici le 15 novembre 2022 à l’adresse suivante: stephan.martens(at)cyu.fr
CfP/AAC: « Faire la paix » : approches pluridisciplinaires sur les processus de pacification et de réconciliation – 3e édition des Journées Franco-Allemandes des MSH du Grand Est, 16-17 mars 2023
Comment se manifeste, à travers l’histoire et d’une société à l’autre, l’art de « faire la paix » ? Quelles transformations affectent les pratiques politiques, sociales et juridiques qui produisent ou marquent la pacification des relations entre deux sociétés ? Quelle est l’histoire des formes sociales du « faire la paix » et de la réconciliation ? Y a-t-il une contribution franco- allemande spécifique à l’art de la paix et, si c’est le cas, quelle est-elle ? Organisé dans le cadre des journées franco-allemandes des MSH du Grand Est, ce colloque part du constat que les relations franco-allemandes après la Deuxième Guerre mondiale ont pu être présentées comme des laboratoires de la réconciliation entre deux pays en guerre. Il entend replacer ces relations franco-allemandes dans un contexte historique et géographique plus large, et interroger, par un dialogue construit avec d’autres périodes et d’autres aires géographiques, le caractère de « modèle » que l’on attribue à la réconciliation franco-allemande. (…)
Les propositions de communication, d’environ 2000 signes, rédigées en français ou en allemand et accompagnées d’un CV d’une page, seront adressées pour le 15 novembre 2022 au plus tard à:
Frédéric Bozo/Christian Wenkel (Hg.), France and the German Question, Berghahn, 2019
In the immediate aftermath of World War Two, the victors were unable to agree on Germany’s fate, and the separation of the country—the result of the nascent Cold War—emerged as a de facto, if provisional, settlement. Yet East and West Germany would exist apart for half a century, making the ‘German question’ a central foreign policy issue—and given the war-torn history between the two countries, this was felt no more keenly than in France. Drawing on the most recent historiography and previously untapped archival sources, this volume shows how France’s approach to the German question was, for the duration of the Cold War, both more constructive and consequential than has been previously acknowledged.
La France et la dénazification de l’Allemagne après 1945
Colloque international 22–23 mars 2018
Deutsches Historisches Institut Paris / Institut historique allemand
8 rue du Parc-Royal, 75003 Paris
Centre des Archives diplomatiques
3 Rue Suzanne Masson, La Courneuve
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et à la suite des accords de Potsdam (juillet–août 1945), les Alliés mettent en œuvre, dans leur zone d’occupation respective en Allemagne et en Autriche, une politique de « dénazification » destinée d’une part à sanctionner les nazis et d’autre part à démocratiser la société allemande. Dans ce cadre, une épuration est menée, qui comprend plusieurs dimensions (judiciaire, administrative, professionnelle). Cette épuration est complexe à appréhender, car elle a été dirigée de manière différente par les Alliés malgré leur accord initial à Potsdam et l’expérience commune du procès de Nuremberg (1945/46). Même à l’Ouest, en dépit d’une tendance grandissante à l’homogénéisation des pratiques épuratoires, notamment dans l’association des Allemands eux-mêmes à l’entreprise, la dénazification ne fut jamais uniforme selon les régions et les secteurs professionnels.
Ce colloque aura pour objectifs de dresser un bilan historiographique sur la politique de la France à ce sujet, de présenter les sources disponibles, inédites ou méconnues, en France et en Allemagne, et de dégager de nouveaux axes de recherches. Un regard croisé avec la contribution d’archivistes des Länder permettra de dresser ce panorama. On s’en tiendra à analyser les processus de dénazification dans la seule ZFO, tout en adoptant une démarche comparative afin d’en mettre en lumière les éventuelles spécificités.
Programme
Jeudi 22 mars 2018 Institut historique allemand
8 rue du Parc-royal, 75003 Paris
14:00 Accueil des participants
14:15 Prof. Dr. Thomas Maissen (directeur de l’IHA), Mot de bienvenue
14:30 Dr. Marie-Bénédicte Vincent (ENS), Introduction: La dénazification: un processus à multiples dimensions
15:00–16:30 Les dimensions de la dénazification de l’Allemagne
Présidence: Dr. Stefan Martens (IHA)
Dr. Matthias Gemählich (Universität Mainz), Von der deutschen »Kollektivschuld«. Die französische Anklage im Nürnberger Prozess gegen die Hauptkriegsverbrecher 1945/46
Prof. Dr. Corine Defrance (CNRS / LabEx EHNE), Frank Hüther (Universität Mainz), Un nouveau personnel pour une nouvelle université? Les défis du recrutement des enseignants à Mayence (1945–1949)
Dr. Jürgen Finger (IHA), Une élite apolitique dans une économie politisée? La dénazification des entrepreneurs
16:30 Pause-café
17:00–19:00 Table ronde: Deutsche Ministerien und Behörden und der Nationalsozialismus. Stand und Perspektiven der Forschung
Présidence: Dr. Corinna Franz (Stiftung Bundeskanzler-Adenauer-Haus)
Prof. Dr. Dominik Geppert (Universität Bonn)
Prof. Dr. Stefan Creuzberger (Universität Rostock)
Commentaire: Dr. Marc Olivier Baruch (EHESS)
19:00 Verre de l‘amitié
Vendredi 23 mars 2018
Centre des Archives diplomatiques 3 Rue Suzanne Masson, La Courneuve Inscription obligatoire à l’adresse suivante: lecture.archives@diplomatie.gouv.fr Apporter une pièce d’identité
09:30 Hervé Magro (directeur des Archives diplomatiques), Mot de bienvenue
9:45 Table ronde: Les sources de la dénazification
Présidence: Florence De Peyronnet-Dryden (Archives nationales)
Dr. Kurt Hochstuhl (Landesarchiv Baden-Württemberg, Staatsarchiv Freiburg i. Br.)
Dr. Peter Wettmann-Jungblut (Saarländisches Landesarchiv)
Dr. Walter Rummel (Landesarchiv Speyer
Dr. Michael Martin (Landeshauptarchiv Koblenz)
Sébastien Chauffour (Archives diplomatiques)
11:00 Pause-café
11:30 Les procédures de la dénazification
Présidence: Dr. Marie-Bénédicte Vincent (ENS)
Anton F. Guhl M.A. (KIT Karlsruhe), Entnazifizierung als Sprechakt. Zur Identitätskonstruktion durch Fragebogen und Persilschein
Prof. Dr. Mikkel Dack (Syracuse University), Questioning the Defeated: Denazification Mechanics in the French Occupation Zone
12:30 Pause midi / visite du Centre des Archives diplomatiques
14:00 Études de cas présentées par les élèves du département d’histoire de l’ENS Valentin Bardet, Gabrielle Laprevote, Coline Peron, Éric Presme, Marius Bruneau
15:00 Les secondes carrières
Présidence: Prof. Dr. Hélène Miard-Delacroix (Sorbonne-Université)
Dorothee Gräf (RWTH Aachen), Umfassende Entnazifizierung der Polizei im französisch besetzten Süd-Baden: Kontinuität auf dem (Rück-)Weg zur Demokratie?
Esther Heyer M.A. (LMU München), Vorteil oder Nachteil für die Entnazifizierung? Die Arbeit von Franziskus Graf Wolff Metternich im deutschen militärischen Kunstschutz in Frankreich
Gunnar Mertz M.A. (Universität Wien), Entnazifizierung im alpinen Raum der französischen Besatzungsszone Österreichs
16:30 Conclusion :Prof. Dr. Rainer Hudeman (Sorbonne-Université)
17:00 Fin du colloque
Organisation: Direction des Archives du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (Archives diplomatiques)
Institut historique allemand de Paris (IHA)
École normale supérieure (ENS)
LabEx Écrire une histoire nouvelle de l’Europe (EHNE),
Stiftung Bundeskanzler-Adenauer-Haus, Bad Honnef-Rhöndorf
Peter Schöttler, Du Rhin à la Manche. Frontières et relations franco-allemandes au XXe siècle (Préface de Henry Rousso), PUFR éditions, 2017
collection : Perspectives Historiques
ISBN : 978-2-86906-431-7
232 pages, prix : 25 €
Où est la frontière entre la France et l’Allemagne? En 1919, le traité de Versailles apporte une réponse provisoire, car dans l’entre-deuxguerres, des savants allemands légitiment des stratégies d’annexion en définissant le « sol ethnique et culturel allemand ». En juin 1940, alors que les armées allemandes écrasent la Belgique et la France, Hitler annexe des territoires en bordure du Reich et trace de nouvelles frontières sur la base d’un mémorandum secret, le «.rapport Stuckart.».
Quel avenir pour la France dans une Europe nazie : domination, écrasement, disparition… ou collaboration autour d’un projet commun ?
Peter Schöttler
est professeur d’histoire contemporaine à l’Université Libre de Berlin. Ancien directeur de recherche au CNRS (Institut d’histoire du temps présent), il a également enseigné à l’EHESS, à Princeton et à Vienne. Il a publié de nombreux travaux sur l’histoire française et allemande, et notamment sur le monde universitaire sous le nazisme
Un siècle et demi de présence diplomatique : la France en Allemagne depuis 1871
journée d’étude 7 octobre, 2016
lieu: Ambassade de France en Allemagne
Pariser Platz 4
10117 Berlin
9h00 – 20h00
Cette journée d’étude sera l´occasion de retracer un siècle et demi de présence diplomatique française en Allemagne depuis l’unification du Reich. Les lieux de cette présence – Berlin tout d´abord mais aussi Bonn et Munich –, les acteurs et l´évolution des pratiques diplomatiques seront au cœur de la réflexion. Mettant l’accent sur le quotidien des émissaires français, l’expérience de l’immersion en terre allemande et le contact interculturel qu’induit le travail diplomatique, cette journée s´inscrit dans le renouveau contemporain de l’histoire de la diplomatie. Elle se déroulera dans un cadre permettant un dialogue, ouvert au public, entre chercheurs et praticiens de la diplomatie. Les intervenants s´exprimeront en français et en allemand.
Claudia Hiepel, Willy Brandt et Georges Pompidou. La politique européenne de la France et de l’Allemagne entre crise et renouveau,
Presses Universitaires du Septentrion, 2015, 400 p. ISBN-13 978-2-7574-1156-8
Le couple franco-allemand est considéré comme le moteur du processus d’intégration européenne. Dans une phase de transition critique de la Communauté européenne, entre 1969 et 1974, Willy Brandt et Georges Pompidou ont su stimuler l’Europe. La plupart de leurs contemporains avaient l’impression que la politique européenne faisait du sur-place. Mais en réalité, des décisions essentielles avec un impact à long terme sur l’avenir des relations franco-allemandes et l’intégration européenne et marquant la Communauté européenne ont été prises. En s’appuyant sur des sources historiques aussi nombreuses que variées, le rôle moteur de l’Allemagne et de la France pendant cette phase décisive est examinée en réinterprétant le rôle joué par les deux principaux acteurs qu’ont été Brandt et Pompidou dans la gestion de cette crise européenne. L’ouvrage a reçu les Prix « Emile et Aline Mayrisch » et « Willy-Brandt » en 2011 et a été distingué par le Prix parlementaire franco-allemand en 2015.
« Dans son ouvrage très bien documenté et rédigé de façon très fluide, l’auteure se propose de répondre à deux contradictions sur son sujet en avançant des arguments convaincants. »
Bruno Thoß, dans le journal « Militärgeschichtliche Zeitschrift » 73/2014.
« Si vous cherchez une étude basée sur des sources historiques, proposant une analyse approfondie et une conclusion fondée sur la contribution de la République fédérale d’Allemagne et de la France au processus d’intégration européenne pendant cette phase « charnière » entre 1969 et 1974, vous lirez l’étude de Claudia Hiepel avec grand intérêt. »
Matthias Waechter, dans « sehepunkte » 4/2013.
Bernd Wegner,
professeur à l’université Helmut Schmidt de Hambourg, fera une conférence
le 12 juin à 18 h à l’INSTITUT HISTORIQUE ALLEMAND sur le thème :
« Le regard de l’occupant. Paris vu par les Allemands 1940–1944 »
Vortrag von Bernd Wegner, Universität Hamburg,
organisiert vom DHIP (S. Martens) in Zusammenarbeit mit dem Musée Carnavalet im Rahmen der Ausstellung »Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé«. Kommentar: Gaël Eismann, Universität Caen.
Hôtel Duret-de-Chevry
8 rue du Parc-Royal
75003 Paris
Fabien Théofilakis, Les prisonniers de guerre allemands. France, 1944-1949. Une captivité de guerre en temps de paix, Éditions Fayard, avril 2014, 800 pages, 155 x 235, 32 €
Entre 1944 et 1948, presque 1 000 000 de prisonniers de guerre allemands sont détenus en France, d’abord dans des enceintes sauvages et des sites provisoires, puis dans des camps réguliers, enfin chez des particuliers.
Figures honnies de l’Occupation, ces soldats de Hitler deviennent, vaincus, un enjeu majeur de la sortie de guerre de l’Europe en pleine reconstruction. Les Allemands réclament leur libération, les Américains comptent sur eux lorsque la Grande Alliance cède la place à la guerre froide et le gouvernement français entend se servir de cette main-d’œuvre peu chère et docile pour effacer les traces de la défaite.
De sa plongée au cœur des archives françaises, allemandes, suisses, américaines, britanniques, vaticanes, Fabien Théofilakis nous offre une connaissance renouvelée de la transition française de la guerre à la paix. A partir de documents inédits et de nombreux témoignages d’anciens prisonniers qu’il a recueillis, il rend compte de cette captivité oubliée. Il campe ainsi le face-à-face inversé entre vainqueurs et vaincus d’hier dans une France qui a du mal à surmonter les traumatismes de l’Occupation et de la collaboration. Il dévoile une cohabitation intime comme les petits entrelacs d’une vie quotidienne tendue entre Français et Allemands. Il interroge le lien ambigu de la société allemande sous le nazisme puis sous occupation française avec ses prisonniers jusqu’à leur rapatriement. Il resitue l’enjeu des prisonniers de guerre dans la redéfinition des relations entre Alliés. Ce travail magistral comble une lacune et propose une autre vision de l’immédiat après-guerre, celle du retour de la paix en Europe occidentale.
Zwischen 1944 und 1948 wurden fast eine Million deutsche Kriegsgefangene in Frankreich gefangen gehalten, zuerst im offenen Gelände und an provisorischen Standorten, dann in Kriegsgefangenenlagern, schließlich bei Privatpersonen. Diese Hitler-Soldaten, die die verpönte Besatzung verkörperten, wurden als besiegte Feinde zu einem Hauptthema in der Übergangszeit zum Frieden im Europa des Wiederaufbaus. Die Deutschen verlangten ihre Befreiung, die Amerikaner rechneten mit ihnen, als die Große Allianz durch den Kalten Krieg verdrängt wurde, und die französische Regierung plante, diese billigen und gefügigen Arbeitskräfte einzusetzen, um die Spuren der Niederlage zu beseitigen.
Dank seiner Arbeit in französischen, deutschen, schweizerischen, amerikanischen und vatikanischen Archiven bietet uns Fabien Théofilakis neue Erkenntnisse über den Übergang vom Krieg zum Frieden im Nachkriegsfrankreich. Anhand bisher unveröffentlichter Dokumente sowie zahlreicher Aussagen von ehemaligen Kriegsgefangenen, die er interviewt hat, schildert Fabien Théofilakis diese vergessene Gefangenschaft. Er beschreibt das umgekehrte Machtverhältnis zwischen den einstigen Siegern und Besiegten in Frankreich, einem Land, das die Traumata der Besatzung und der Kollaboration nur mit Schwierigkeiten zu überwinden vermochte. Er bringt das intime Zusammenleben sowie das gespannte Alltagsleben zwischen Franzosen und Deutschen ans Licht. Die zweideutige Verbindung der deutschen Gesellschaft mit ihren Gefangenen betrachtet er im Zeitraum von deren Gefangennahme bis zur Repatriierung. Fabien Théofilakis verortet die „Frage der Kriegsgefangenen“ in der Neubestimmung der Beziehungen zwischen den Alliierten. Diese mehrfach preisgekrönte Arbeit füllt eine Forschungslücke und bietet eine neue Sichtweise auf die unmittelbare Nachkriegszeit, als Westeuropa wieder in Frieden lebte.
L’auteur
Germaniste, agrégé d’histoire et docteur en histoire contemporaine, Fabien Théofilakis a notamment obtenu pour sa thèse le prix Pierre Grapin, celui de l’Université franco-allemande mais aussi du Comité franco-allemand des historiens. L’auteur, actuellement au Centre Marc-Bloch (Berlin), est membre du laboratoire de recherche « Histoire de l’art et des représentations » (université de Paris Ouest-Nanterre) et chercheur associé à l’Institut d’histoire du temps présent (CNRS).
Il donnera très bientôt une conférence-débat à l’Institut Goethe à Paris lors de laquelle le prix de notre comité lui sera remis.
Dans le cadre du cycle thématique « France-Allemagne-Europe » de l’Institut d’Etudes Avancées (IEA) de l’Université de Cergy-Pontoise, le Centre d’Information et de Recherche sur l’Allemagne Contemporaine (CIRAC) et le Centre de Recherche Civilisations et Identités Culturelles Comparées (CICC) de l’Université de Cergy-Pontoise organisent, avec le concours du Deutsch-Französisches Institut de Ludwigsburg (DFI) et du Centre Interdisciplinaire d’Etudes et de Recherches sur l’Allemagne (CIERA),
une table ronde sur le thème :
La nouvelle constellation politique franco-allemande : un nouveau souffle pour l’Europe ?
le jeudi 13 mars 2014, de 17h à 19h
Lieu : Université de Cergy-Pontoise, site des Chênes, salle des conférences
33, boulevard du Port 95011 Cergy-Pontoise cedex
La participation à la table ronde est gratuite. Vous êtes par ailleurs cordialement invités à vous joindre aux intervenants lors d’un cocktail prévu à l’issue de la rencontre.
CIRAC – Centre d’Information et de Recherche sur l’Allemagne Contemporaine
Université de Cergy-Pontoise
33, boulevard du Port
95011 CERGY-PONTOISE CEDEX
50 Jahre freundschaftliche Nachbarschaft verbinden Frankreich und Deutschland.
Doch der Weg zum Frieden war beschwerlich. Anlässlich des 50- jährigen Jubiläums des Elyséevertrags blickt die zehnteilige Dokureihe auf zwei Jahrtausende gemeinsamer und bewegter Geschichte.
Lange Zeit galten die Beziehungen zwischen Franzosen und Deutschen als spannungsgeladen. Es hatte sich sogar der Begriff der Erbfeindschaft eingebürgert. Doch nach dem Ende des Zweiten Weltkrieges wurde auf beiden Seiten des Rheins nach Ausgleich und Verständigung gesucht. Heute wird von einer unverbrüchlichen deutsch-französischen Freundschaft gesprochen. Mit viel Humor und sehr unterhaltsam erzählt die zehnteilige Dokumentarfilmreihe, wo die Geschichte von Deutschen und Franzosen ihren Anfang nahm und wie sie sich im Laufe der Zeit gewandelt hat.
Im 10 Teile : ARTE Deutschland Mo-Fr 2/13 Dez. 19h30 (45 mn)
Mo 02.12.2013 19:30–20:15 Uhr arte 1 Zurück zu den Wurzeln
Di 03.12.2013 19:30–20:15 Uhr arte 2 Getrennte Wege
Mi 04.12.2013 19:30–20:15 Uhr arte 3 Macht und Glaube
Do 05.12.2013 19:30–20:15 Uhr arte 4 Schaulauf der Sonnenkönige
Fr 06.12.2013 19:30–20:15 Uhr arte 5 Auf die Barrikaden
Mo 09.12.2013 19:30–20:15 Uhr arte 6 Es lebe die Nation
Di 10.12.2013 19:30–20:15 Uhr arte 7 Vorbild und Feindbild
Mi 11.12.2013 19:30–20:15 Uhr arte 8 Krieg und Frieden
Do 12.12.2013 19:30–20:15 Uhr arte 9 Welt in Flammen
Fr 13.12.2013 19:30–20:15 Uhr arte 10 Aufbruch nach Europa
Chers ennemis : les Français et les Allemands
Sur ARTE France du lundi au vendredi à 19h (45 mn)
De Charlemagne à la crise de l’euro, une série instructive et pleine d’anecdotes qui revisite notre histoire commune en égratignant les clichés.
L’empire de Charlemagne ne faisait pas de distinction entre allemands et Français. Que s’est-il donc passé depuis que le Rhin est devenu une frontière ? de l’héritage carolingien à la crise de l’euro, cette série en dix épisodes revisite les chapitres de notre histoire commune, faite d’alliances et de conflits sanglants, égratignant au passage bon nombre de clichés nationaux. Elle revient sur les événements et les grandes figures qui, depuis plus d’un millénaire, ont forgé la relation franco-allemande, qu’ils soient personnages historiques ou icônes culturelles à l’instar d’un Victor Hugo ou d’un Heinrich Heine. mais cette série est aussi riche en anecdotes, faits méconnus et scènes de la vie quotidienne à travers les siècles des deux côtés du Rhin. l’histoire est narrée ici sur un mode léger et divertissant, faisant alterner archives, reconstitutions et paroles d’historiens (Etienne François, Claire Gantet, Pierre Monnet, Gred Krumeich et Max Gallo notamment), le tout ponctué d’interventions décapantes de deux femmes humoristes incarnant symboliquement Marianne (Antonia de Rendinger) et Germania (Annette Frier).
lundi 2 décembre à 19h 1. retour aux sources
mardi 3 décembre à 19h 2. chacun sa voie
mercredi 4 décembre à 19h 3. le pouvoir et la foi
jeudi 5 décembre à 19h 4. le roi-soleil fait des émules
vendredi 6 décembre à 19h5. aux armes citoyens !
lundi 9 décembre à 19h 6. vive la nation !
mardi 10 décembre à 19h 7. imiter et haïr
mercredi 11 décembre à 19h 8. guerre et paix
jeudi 12 décembre à 19h 9. le monde s’embrase
vendredi 13 décembre à 19h 10. en route pour l’Europe
coproduction : ZDF/Arte, Groupe 5 Filmproduktion (Allemagne, 2013 10x43mn)
Kwaschik, Anne / Pfeil, Ulrich (Hg.),Die DDR in den deutsch-französischen Beziehungen
Collection: L’Allemagne dans les relations internationales / Deutschland in den internationalen Beziehungen – volume 4
Peter Lang, 2013, 453 S., 20 Abb.
ISBN 978-2-87574-074-8 br. (Softcover)
Wer heute über die deutsch-französischen Beziehungen nach 1945 spricht, denkt in der Regel an den Élysée-Vertrag, das Deutsch-Französische Jugendwerk und die (bundes)deutsch-französische Aussöhnung. Vergessen wird dabei häufig, dass auch die DDR bis zu ihrem Ende 1990 Beziehungen verschiedenster Art zu Frankreich unterhielt. Ihre Spezifika stehen im Mittelpunkt dieses Bandes, der nicht nur neue Einsichten in die DDR-Frankreichpolitik bietet, sondern zugleich den Ort beider deutscher Staaten in der französischen Deutschlandpolitik beleuchtet. Von besonderem Interesse für die Forschung sind gerade die in diesem Band vertretenen mikrohistorischen Studien sowie die Analysen literarischer Transfer- und Austauschprozesse über den Eisernen Vorhang hinweg, die unsere Kenntnisse über diese «anderen» deutsch-französischen Beziehungen wesentlich erweitern. Wer nach den deutsch-französischen Beziehungen nach 1945 fragt, wird – so zeigen die internationalen Beiträge in ihrer thematischen Vielfalt – sowohl auf politischer Ebene als auch in den Bereichen Wirtschaft, Gesellschaft und Kultur auf ein spannungsreiches deutsch-deutsch-französisches Dreiecksverhältnis treffen.
Anne Kwaschik ist Juniorprofessorin für Westeuropäische Geschichte am Friedrich-Meinecke-Institut/Frankreich-Zentrum der Freien Universität Berlin. Ihre Forschungsinteressen liegen neben der Geschichte der deutsch-französischen Beziehungen im 19. und 20. Jahrhundert im Bereich der Historiographie- und Wissenschaftsgeschichte sowie der Geschichte der politischen Kommunikation der westeuropäischen Demokratien.
Ulrich Pfeil ist Professor für Deutschlandstudien an der Université de Lorraine, Metz. Seine Forschungen konzentrieren sich auf die Geschichte Deutschlands, der deutsch-französischen Beziehungen im 19. und 20. Jahrhundert sowie auf die politischen, kulturellen und gesellschaftlichen Folgen des Kalten Krieges in Europa.
Lettres et civilisations étrangères Collection « Mondes germaniques »
978-2-7574-0460-7 – 1438 – 400 p. – 29 €
Disponible en version numérique
15 contributions en allemand, 7 en français
Produit d’un débat entre germanistes français, spécialistes de « civilisation allemande », et romanistes allemands, spécialistes d’études françaises, cet ouvrage fait le point sur les évolutions des disciplines concernées dans les mondes universitaires français et allemand, vérifie leurs acquis, leurs avancées respectives ou leur recul, mesure les interférences entre les deux systèmes et les éventuels transferts culturels. Un premier colloque réuni à Versailles en 1988 avait lancé le débat. Il a été suivi en 2010 à Berlin d’un autre colloque qui a cherché à mesurer le chemin parcouru tant dans le domaine de l’enseignement historique de la « civilisation allemande » que dans celui de l’histoire des études aussi bien dans les filières classiques dans celles ouvertes, dans les LEA, au commerce international. Les contributions françaises sont publiées en français, les contributions allemandes, en allemand.
Les contributeurs
Wolfgang Asholt, Frank Baasner, Hans Manfred Bock, Jean-Paul Cahn, Aliénor Didier, Elisa Eidam, Jean-Louis Georget, Serge L. Gouazé, Dominique Herbet, Fernand Hörner, Thomas Keller, Françoise Knopper, Élise Lanoë, Hans-Jürgen Lüsebrink, Stephan Martens, Jochen Mecke, Hélène Miard-Delacroix, Matthias Middell, Werner Müller-Pelzer, Fritz Nies, Ulrich Pfeil, Dorothee Röseberg, Thomas Schmidtgall, Jérôme Vaillant, Klaus Peter Walter, Michael Werner.
Règlement sécurisé par CB sur le site www.septentrion.com
5 % de réduction et livraison gratuite en Fr. métrop.
Une nouvelle manifestation scientifique dans le cadre du 50e anniversaire du traité de l’Elysée:
Le Traité de l’Elysée
Le socle d’une coopération exemplaire
50 ans après
27 et 28 juin 2013
Faculté de droit, 3 avenue Pasteur, Rouen
Ce colloque interdisciplinaire en deux temps (à Rouen en juin et à Hanovre en novembre) a pour objet de fêter les cinquante ans du Traité de l’Elysée, « socle politique, juridique et symbolique d’une coopération exemplaire ».
Interviendront des spécialistes de différentes disciplines (sciences politiques, histoire, civilisation, philosophie, économie, droit) – notamment Alfred Grosser, Heinz Wismann et David Capitant -, des élus français et allemands, des responsables administratifs, des étudiants ayant suivi un cursus franco-allemand (Erasmus ou Erasmus Mundus, UFA) et des élèves de classes AbiBac.
L’exposition du CIDAL relative aux « relations franco-allemandes – Une amitié féconde au service de l’Europe », sera visible dans le hall de la Faculté de droit de Rouen du 1er au 28 juin, et un vernissage de clôture aura lieu le 28 juin en fin de journée, en présence de tous les acteurs locaux de la coopération entre la Normandie et la Basse-Saxe.
Enfin, en juin comme en novembre, des concerts de mélodies et de Lieder seront proposés, par les étudiants français et allemands du Conservatoire de Rouen et par les étudiants et les enseignants des Universités de Rouen et de Hanovre.
Le Musée Tomi Ungerer propose une exposition de dessins satiriques sur le couple franco-allemand. Cette exposition retrace l’évolution de cette relation qui va de «l’ennemi hériditaire» jusqu’au «partenaire pivilégié».
Das Tomi Ungerer Museum präsentiert eine Ausstellung von Cartoons auf der deutsch-französischen Paar. Die Ausstellung zeichnet die Entwicklung dieser Beziehung von « Erbfeind » zum « privilegierte Partner. »
12 avril au 14 juillet 2013
Musée Ungerer, Place de la République – Strasbourg
Horaires: Lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 12 à 18 heures
Samedi et dimanche de 10 à 18 heures. Fermé les mardis
Le Musée a eu l’excellente idée – pour ceux qui ne peuvent se rendre à Strasbourg – de mettre en ligne une exposition virtuelle qui permet à chacun de voir l’ensemble des documents (y compris en plein écran). A voir absolument !
Das Museum hat die gute Idee gehabt,eine virtuelle Ausstellung mit alle Dokumente im Website an zu bieten. Unbedingt zu sehen!
Relations franco-allemandes : retour à la raison ?
Par Jérôme VAILLANT, directeur de la revue Allemagne d’aujourd’hui (et membre du Comité franco-allemand des historiens)
Il apparaît urgent que la France et l’Allemagne, après des mois d’errances cessent de cultiver leurs différences et leurs divergences pour retrouver, au-delà de celles-ci, le terrain d’une entente qui reste possible dès l’instant que des deux côtés il y a la volonté politique d’y parvenir. Dans l’intérêt bien compris de chacun. A lire sur le site Diploweb:
Festveranstaltung zum 50. Jahrestag des Élysée-Vertrags
und internationale wissenschaftliche Tagung
Le Franco-Allemand oder die Frage nach den Herausforderungen transnationaler Vernetzung Le franco-allemand ou les enjeux des réseaux transnationaux
14.-16. Juni 2013
Eine Veranstaltung organisiert vom Bereich
Romanistische Landes- und Kulturwissenschaft des Instituts für Romanistik
der Martin-Luther-Universität Halle-Wittenberg
und vom Bereich Geschichte
der Université de Lorraine in Nancy
Initiative und Organisation / Organisation Prof. Dr. Chantal Metzger, Histoire contemporaine Université de Lorraine à Nancy Kontakt: chantal.metzger(at)univ-lorraine.fr
Prof. Dr. Dorothee Röseberg, Institut für Romanistik Romanistische Landes- und Kulturwissenschaft Kontakt: dorothee.roeseberg(at)romanistik.uni-halle.de
Marie-Therese Mäder, Institut für Romanistik Romanistische Landes- und Kulturwissenschaft Kontakt: marie-therese.maeder(at)romanistik.uni-halle.de
Sebastian Liebold, Kollaboration des Geistes. Deutsche und französische Rechtsintellektuelle 1933-1940, Verlag Duncker & Humblot, Berlin 2012, 352 S.
Deutsche und französische Rechtsintellektuelle einte nach 1933 bei allen Unterschieden die Kritik an der Demokratie Frankreichs. Denker der intellektuellen Kollaboration sind zwischen eigenen autoritären Ansätzen und der Vorbereitung der Niederlage von 1940 im Sinne der Nationalsozialisten anzusiedeln.
Sebastian Liebold analysiert das deutsche Frankreichbild von Friedrich Sieburg, Karl Epting und Johannes Stoye und beleuchtet anhand von ausgewählten Schlüsselwerken die Rolle des Bürgers, die Zivilisationsidee und geopolitische Fragen der späten Dritten Republik. Mit Büchern von André Germain, Alphonse de Châteaubriant und Bertrand de Jouvenel zeichnet er das französische Deutschlandbild nach, das den vermeintlichen Willen zur Verständigung, das Führerprinzip und die Rolle der Jugend betonte.
Der Vergleich zeigt: Für die Deutschen erschien die (nur) autoritär wahrgenommene Diktatur als Chiffre von « Modernität », für die Franzosen als erwünschte « Restauration » vorrevolutionärer Ordnungsideen. Als Wegbereiter der politischen Kollaboration von Vichy hießen die Autoren ein autoritär beherrschtes Europa gut, dessen geistiger Grund 1945 zusammenbrach. Sieburg und Jouvenel blieben viel gelesen und umstritten. Erinnerungskultur bedeutet hier: Wachsamkeit.
1. Einleitung
Gegenstand und Problemstellung Methode Aufbau Forschungsstand 2. Bezugsrahmen: Intellektuelle Kollaboration
Einfluss von Intellektuellen auf die Gesellschaft Im Zeitalter der Diktaturen Begriff der intellektuellen Kollaboration 3. Deutsches Frankreichbild
Das gesellschaftliche Umfeld Friedrich Sieburg: Das kulturalistische Bild vom citoyen Karl Epting: Das ambivalente Bild der civilisation Johannes Stoye: Das geopolitische Bild der nation Einordnung des deutschen Frankreichbildes 4. Französisches Deutschlandbild
Das gesellschaftliche Umfeld André Germain: Das Trugbild vom Frieden Alphonse de Châteaubriant: Die Inszenierung des Führertums Bertrand de Jouvenel: Ein europäischer Platz für das Dritte Reich Einordnung des französischen Deutschlandbildes 5. Vergleich
Unterschiedliche Herangehensweisen Auf der Suche nach der politischen Kultur des Nachbarn Bedeutung der Werke für das Selbstbild Deutschland als nicht unerwartetes Vorbild Wegbereiter einer doppelten Niederlage
6. Schlussbetrachtung
Systemkonfrontation im Spiegel Offene Fragen Ausblick: Das neue Bild vom Nachbarn nach 1945
7. Quellen- und Literaturverzeichnis – Personen- und Sachwortverzeichnis
Relations franco-allemandes – nouvelles réflexions et perspectives de recherche
Vendredi 5 avril 2013, Grand Salon, 9h-18h
Université de Franche-Comté
organisée par le Laboratoire des Sciences historiques LSH EA 2273 de l’Université de Franche-Comté, en coopération avec le laboratoire CRIT EA 3224 de l’UFC, le Laboratoire IRICE UMR 8138 et l’École doctorale IV de Paris-Sorbonne Université (Paris-4), le Mouvement européen Franche-Comté, le relais Europe Direct et le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon.
International Conference:
France and the German Question, 1945-1990
Paris, 7-9 February, 2013
organisée conjointement par : Université Sorbonne-Nouvelle, Paris 3
Deutsches Historisches Institut Paris
Cinq thèmes principaux
France, the “Long” Cold War, and the German Question The Early Cold War and the German Question A de Gaulle Factor ? Détente and Ostpolitik: The German Question revisited? The Cold War Endgame
Am 22. Januar 1963 unterzeichneten Konrad Adenauer und Charles de Gaulle den Vertrag über die deutsch-französische Zusammenarbeit. Der Élysée-Vertrag markiert den offiziellen Beginn der deutsch-französischen Freundschaft; seither wird der Unterzeichnungstag Jahr für Jahr feierlich begangen. Zwar gab es insbesondere auf zivilgesellschaftlicher Ebene schon vor 1963 zahlreiche freundschaftliche Annäherungen, aber als « Erinnerungsort » bietet das Datum immer wieder Anlass innezuhalten und sich der gegenseitigen Partnerschaft zu vergewissern. Der Erfolg dieser Partnerschaft wird schon lange nicht mehr allein an den bilateralen Beziehungen gemessen, sondern vor allem auch daran, inwiefern beide Länder gemeinsam imstande sind, die europäische Integration als « Motor » voranzutreiben.
Exposition du 6 novembre au 17 décembre 2012 dans la Grande Salle, de 10h00 à 20h00
Les membres du Comité sont invités au vernissage mardi 6 novembre 2012 à 19h30 (vous avez reçu l’invitation par mail)
L’exposition itinérante « Marianne et Germania », réalisée par Ursula E. Koch, compte 90 caricatures allemandes et françaises du 16e jusqu’au 20e siècle. Elle met en scène deux figures emblématiques : Marianne, effigie française, et Germania, sa voisine allemande. A travers les exagérations, simplifications et déformations du vocabulaire formel, le public explore « l’âme » de chaque nation. Au cours des périodes historiques agitées, les caricatures étaient essentiellement utilisées à des fins de propagande. La sélection de caricatures montre le chemin long et ardu qu’il a fallu parcourir pour que de ces deux pays, certes, voisins mais souvent ennemis, naisse le couple franco-allemand.
Fondation de l’Allemagne, Maison Heinrich Heine, 27c bd Jourdan, 75014 Paris, Tél. 01 44 16 13 00, info@maison-heinrich-heine.org, RER B/T3 : Cité Universitaire, Bus 21, 67
Martial Libera, Un rêve de puissance. La France et le contrôle de l’économie allemande (1942-1949), Bruxelles, Bern, Berlin, Peter Lang, coll. Enjeux internationaux. Vol. 23, 2012. 639 p.
ISBN 978-90-5201-859-1
Au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, la France a-t-elle tenté d’abaisser l’Allemagne pour devenir, à sa place, la première puissance industrielle et sidérurgique du continent européen ? En d’autres termes, les décideurs français ont-ils projeté de hisser la France au rang de grande puissance sur les cendres d’une Allemagne vaincue et occupée ?
En se fondant sur une très large documentation, issue d’archives publiques et privées, françaises et allemandes, ce livre revisite ces questions essentielles, toujours en débat dans l’historiographie. Pour approcher au plus près la politique économique de la France vis-à-vis de l’Allemagne, il s’appuie sur la méthodologie de l’école française d’histoire des relations internationales.
Il analyse les objectifs des différents acteurs de la politique allemande de la France, les projets concurrents élaborés par la haute administration française, les processus décisionnels aboutissant à la définition des politiques défendues par les gouvernements successifs. Il étudie aussi les « forces profondes » et les relations de la France avec ses Alliés qui agissent comme autant de contraintes, intérieures et extérieures, sur les ambitions françaises. En définitive, cet ouvrage met en lumière l’abîme existant entre la volonté de puissance affichée par la France, les moyens réellement mis en oeuvre et les résultats effectivement obtenus.
Comment Français et Allemands vivent-ils la relation franco-allemande ? Quel regard portent-ils sur leurs voisins ? Quel avenir commun envisagent-ils ? Quelle Europe veulent-ils ? La Fondation Jean-Jaurès s’associe à Radio France, l’ARD, DeutschlandRadio et Arte pour une grande enquête à l’occasion du cinquantenaire du traité de l’Elysée.
Le 22 janvier 2013, le traité de l’Elysée aura 50 ans.
A cette occasion, Radio France, l’ARD, DeutschlandRadio et Arte lancent une grande enquête pour permettre aux citoyens français et allemands de dire comment ils vivent et ressentent la relation entre leurs deux pays.
En 26 questions et un appel à témoignages, il s’agit d’apprécier au plus juste le regard que chacun de nos peuples porte sur l’autre. Son ressenti aujourd’hui. Sa façon d’envisager un avenir commun.
Les résultats seront publiés en janvier 2013, à l’occasion du cinquantenaire du traité de l’Elysée. Ils nourriront l’offre éditoriale que les médias partenaires consacreront au cinquantième anniversaire du traité de l’Elysée et doivent permettre également l’organisation d’un événement public ambitieux en France et en Allemagne, avec l’ensemble des acteurs concernés, dans la semaine du 14 au 18 janvier 2013.
Cette enquête est menée en partenariat avec l’OFAJ, l’université franco-allemande, la fondation Robert Schuman, la Fondation Jean-Jaurès, la Fondapol, la Konrad-Adenauer Stiftung et la Friedrich-Ebert Stiftung, ainsi que la fondation Charles de Gaulle.
Consultez la page dédiée au cinquantenaire du traité de l’Elysée sur le site de Radio France et répondez à l’enquête en cliquant ici
Corine Defrance, Ulrich Pfeil (éd.), La construction d’un espace scientifique commun?La France, la RFA et l’Europe après le « choc du Spoutnik », Brüssel, Peter Lang, 2012, 321 pages
Cet ouvrage a pour objectif d’analyser la contribution des relations scientifiques à la construction de l’espace européen à partir du « choc du Spoutnik » (1957) jusqu’à la mise en place du premier programme cadre européen dans la première moitié des années 1980. Les auteurs s’interrogent sur les convergences et divergences des systèmes scientifiques en Europe et sur les questions de coopération et de concurrence entre les pays de l’Europe de l’Ouest. L’ouvrage met en particulier l’accent sur les évolutions en France et en RFA et sur la « dynamique franco-allemande ». Y a-t-il à cette époque une coopération franco-allemande privilégiée ou une impulsion franco-allemande déterminante pour une coopération européenne en matière de recherche et d’enseignement supérieur, alors que la Communauté européenne n’avait encore guère de compétences en la matière ? À la lecture des communications ici rassemblées, il s’avère qu’il faut porter sur le « tandem franco-allemand » un regard plus nuancé, car la compétition, la rivalité, un reste de méfiance et une certaine fascination pour la recherche conduite aux États-Unis s’expriment encore dans les relations entre les deux pays. Entre menace soviétique et défi américain, il s’agit de montrer comment l’espace scientifique et universitaire européen se forme par la conjonction de projets bilatéraux et multilatéraux sur le « vieux continent ».
Corine Defrance, Ulrich Pfeil (éd.), La France, l’Allemagne et le traité de l’Élysée, 1963–2013, Paris, CNRS Éditions, 2012, 503 pages
Signé en janvier 1963, le traité de l’Élysée s’insère dans un processus de rapprochement entamé bien en amont, mais marque cependant un moment symbolique majeur et entame l’ère de l’institutionnalisation des relations bilatérales. Il proposait un nouveau modèle d’entente et créait une dynamique sans précédent, faisant du « couple » franco-allemand le véritable moteur de la construction européenne.
Cinquante ans après, cet ouvrage étudie, sur la longue durée, tous les domaines de cette relation privilégiée. Comment le traité fut-il conçu et rédigé ? Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Et quel avenir pour le couple franco-allemand dans l’Europe des 27 ?
14-06-2012 / 31-08-2012
Lieu :Archives nationales de Luxembourg Plateau du Saint-Esprit à Luxembourg.
L’exposition « Marianne et Germania » regroupe 90 caricatures allemandes et françaises dans lesquelles les deux emblèmes nationaux, Marianne, femme séduisante coiffée d’un bonnet phrygien et Germania, sévère et teutonique, occupent une place privilégiée en tant qu’effigies de leur pays.
A travers des exagérations, simplifications et déformations du vocabulaire formel, le public explore « l’âme » de chaque nation. Pendant les périodes historiques agitées, les caricatures étaient essentiellement utilisées à des fins de propagande. Ce choix représentatif de caricatures montre le chemin long et ardu qu’il a fallu parcourir pour que de ces deux nations, certes, voisines mais souvent ennemies, naisse le couple franco-allemand.
L’exposition a été élaborée par Prof. Dr. Ursula E. Koch et a été inaugurée le jeudi, 14 juin 2012 à 18:00 heures aux Archives nationales de Luxembourg.
Elle est placée sous le Haut Patronage de la Ministre de la Culture Octavie Modert.
Vom 14. Juni bis zum 31. August 2012 präsentieren die Nationalbibiothek und das Nationalarchiv die Ausstellung « Marianne & Germania » im Gebäude des Nationalarchivs am Plateau du Saint-Esprit.
Die Ausstellung « Marianne und Germania » präsentiert rund 90 deutsche und französische Karikaturen, in denen die beiden berühmten allegorischen Nationalfiguren im Mittelpunkt stehen: die oft verführerisch dargestellte Marianne mit ihrer roten Jakobinermütze und die teutonische Germania als Repräsentantinnen ihres eigenen Landes.
Durch bewusste Übertreibungen, Vereinfachungen oder Verzerrungen gewinnt man Einblicke in die « Seele » der jeweils anderen Nation. In spannungsgeladenen Zeiten dienen Karikaturen der Agitation, der Propaganda und der Beeinflussung der öffentlichen Meinung. Vor allem dem jungem Publikum führt so manche Karikatur vor Augen, welch langer und schwieriger Weg zurückzulegen war, bis aus den beiden so oft verfeindeten europäischen Nachbarländern das uns heute vertraute « deutsch-französische Paar » entstehen konnte.
Le 3e tome du manuel d’histoire franco-allemand destiné aux classes de seconde, après ceux des classes de première et terminale, est paru en juin 2011, achevant ainsi l’entreprise initiée en 2003 après le vœu exprimé par le Parlement franco-allemand des jeunes réuni à Berlin à l’occasion de la célébration du 40e anniversaire du traité de l’Élysée.
Cette entreprise éditoriale, pédagogique et scientifique a nécessité un dialogue permanent et binational de nombreux acteurs : conseillers ministériels, pédagogiques et universitaires, éditeurs, directeurs de collection, auteurs, traducteurs, utilisateurs devant les classes et in fine élèves eux-mêmes.
Les 2 et 3 février 2012, un colloque a été organisé à Bordeaux, sous la direction scientifique de Gérald Chaix, Étienne François, Pierre Monnet et Jean-Louis Membrini, dans le but de faire un bilan critique de la conduite de ce grand projet, de sa conception à sa fabrication. Il s’est aussi interrogé sur la réception de cet ouvrage, à la fois par les professeurs, et par les élèves, en France, Allemagne ; et de l’écho qu’a suscité cette expérience exceptionnelle en Europe et au-delà.
Manifestation dans le cadre de la série de tables rondes :
Une « nouvelle » Allemagne ?
Culture, économie, politique et société en Allemagne et les relations franco-allemandes
Société allemande – société française : différences et ressemblances
Mercredi 25 avril 2012 à 19h Goethe-Institut de Paris
Après le grand succès du premier débat sur les relations économiques franco-allemandes, l’année dernière à Metz, notre deuxième table ronde sera consacrée aux relations culturelles et sociales entre les deux pays : Comment l’unification allemande a-t-elle changé l’image de l’autre ?
Aujourd’hui, les deux pays ont-ils des structures sociales semblables ou observe-t-on encore des différences notables, voire une accentuation de ces différences ? Quel est le rôle de la culture allemande aujourd’hui en France et celui de la culture française en Allemagne ?
Débat avec Claire Demesmay, responsable du programme « France/Relations franco-allemandes » de la Société allemande de politique
étrangère, Berlin Jeanne Fagnani, directrice de recherche à l’université Paris I Pascale Hugues, publiciste, Paris-Berlin Roland Jahn, directeur de l’administration fédérale chargée des archives de la Stasi, Berlin
Animé par Jacqueline Hénard, journaliste, Paris
Table-ronde organisée par l’Académie franco-allemande des relations internationales à Bordeaux, le Campus européen franco-allemand de Sciences Po Paris à Nancy, le Centre d’études germaniques interculturelles de Lorraine, la Fondation Friedrich-Ebert à Paris, les Goethe-Instituts à Nancy et à Paris, l’Institut historique allemand à Paris.
A noter
La troisième et dernière table ronde de cette série aura lieu le 18 octobre 2012 à Bordeaux : elle analysera les relations politiques entre l’Allemagne et la France après l’élection présidentielle.
Depuis la fin du XVIIIe siècle, la France et l’Allemagne se sont retrouvées face à face, opposées l’une à l’autre selon un schéma qui s’est constamment nourri de symboles et de récits de nature antagoniste. Dans la mesure où les mythes décrivent « ce qui n’a jamais existé et ce qui se perpétue », ils constituent un matériau servant à forger sa propre identité en se démarquant de celle du voisin. Par la suite, les relations franco-allemandes furent toujours et encore marquées par des conflits et des guerres, de telle sorte que l’image de l’autre comme « ennemi héréditaire » s’est solidement ancrée dans la perception mutuelle, de part et d’autre du Rhin, jusqu’au milieu du XXe siècle. Mais si les mythes politiques, en tant qu’armes mentales, peuvent être des forces motrices des conflits, ils peuvent aussi contribuer – à l’exemple des relations franco-allemandes après 1945 – à transformer les anciens « ennemis » en « amis » héréditaires. Cet ouvrage analyse les perceptions, la construction des stéréotypes, les mises en scène politiques, mais aussi les tabous et parfois les retours du refoulé.
Seit dem Ende des 18. Jahrhunderts standen sich Deutschland und Frankreich feindlich gegenüber. Ihr Antagonismus wurde von einem Schema bestimmt, das sich beständig durch gegensätzliche Symbole und Narrative nährte. Indem Mythen beschreiben, «was niemals existiert hat und was weiter fortlebt», bilden sie ein identitätsstiftendes Material, mit dem sich beide vom Nachbarn abgrenzten. In der Folge blieben die deutsch-französischen Beziehungen von Konflikten und Kriegen bestimmt, so dass das Bild vom «Erbfeind» bis zur Mitte des 20. Jahrhunderts tief in der wechselseitigen Perzeption auf beiden Seiten des Rheins verankert blieb. Aber wenn politische Mythen als mentale Waffen Katalysatoren für Konflikte sein können, so können sie auch dazu beitragen – wie die deutsch-französischen Beziehungen nach 1945 zeigen -, aus ehemaligen Feinden «Erbfreunde» werden zu lassen. Dieser Band untersucht Perzeptionen, Konstruktionen von Stereotypen, politischen Inszenierungen, aber auch Tabus und bisweilen die Rückkehr von bereits überwunden geglaubten Repräsentationen.