Dans le cadre d’une transformation stratégique des Goethe-Instituts en Europe et dans le monde, le Goethe-Institut dont la centrale est à Munich a en accord avec le ministère fédéral allemand des Affaires étrangères décidé de fermer à la fin de l’année 2023 les instituts de Bordeaux et Lille ainsi que le bureau de liaison de Strasbourg. Il souhaite faire des économies en France comme il y a déjà vingt ans pour investir davantage en Europe de l’Est et dans le Pacifique. Mais le signal ainsi envoyé en direction de la France est catastrophique alors que les relations entre la France et l’Allemagne sont loin d’être au beau fixe et que les études d’allemand en France régressent. Seule un mouvement massif de protestations peut empêcher l’Allemagne de continuer sur cette voie. En 2001, le Goethe-Institut a reculé et il a été alors possible de préserver, même si ce fut au prix de réductions drastiques, les Goethe-Instituts de Lille et Bordeaux. Il est urgent d’agir.
Premiers signataires:
Jérôme Vaillant, secrétaire général de l’Association pour la connaissance de l’Allemagne d’aujourd’hui, directeur de la revue Allemagne d’aujourd’hui
Thérèse Clerc, Présidente de l’Association pour le développement de l’allemand en France
Béatrice Béral, Présidente de l’ADEAF Lille
Anne Kwaschik, Présidente du Comité franco-allemand des historiens
Emmanuel Droit, secrétaire général du Comité franco-allemand des historiens
Laurent Gautier, Florence Baillet, Tristan Coignard, Delphine Choffat, Hilda Inderwildi, Laurent Dedryvère, membres du bureau de l’Association des germanistes de l’enseignement supérieur
Marie-Annick Verna et Marie Christine Cocherel, Présidentes de l’Association Cologne-Lille-Erfurt
Margaux Rouchet, Présidente du Mouvement européen Nord
Audrey Linkenheld, Sénatrice membre de la commission des Affaires européennes
Dominique Herbet, Professeure à l’Université de Lille et directrice du Département d’Etudes germaniques
Martine Benoit, Professeure à l’Université de Lille