Appel à communications
journée d’études à Angers (23 novembre 2018)
« Penser la rupture. Définitions et représentations ».
Cette journée d’études s’inscrit dans le programme des rencontres scientifiques « Ruptures » de l’équipe de recherche pluridisciplinaire LÉMIC, inauguré par deux Journées d’études «Ruptures : Approches méthodologiques » (17 novembre 2017 et 15 juin 2018).
La troisième journée d’études a pour ambition de s’interroger plus en profondeur sur le sens et les usages de cette notion familière mais floue, en questionnant les significations et les représentations qui lui sont associées selon les contextes linguistiques, historiques et sociétaux. L’hypothèse de départ est que la rupture est une catégorie d’intelligibilité de l’histoire des hommes et des sociétés. Elle contribue à construire une représentation du temps et de l’espace.
L’objectif scientifique est donc, dans une première étape, de penser la rupture. Cela implique de circonscrire préalablement ce concept, d’en délimiter le champ sémantique, en somme, d’évaluer la pertinence de son statut conceptuel.
Quels phénomènes ce concept éclaire-t-il ? Quelles sont les limites de validité du concept ? Quels échos d’époques lointaines ou révolues évoque-t-il ? Quelle place tient-il dans la construction d’un récit ? Quel en est l’usage idéologique ? Quelle résonance revêt-il dans notre société en ce début de XXIe siècle ?
L’atelier de réflexion visera, dans une perspective interdisciplinaire, à proposer des définitions efficientes de ce concept faussement évident, à le re-définir, ou à en fournir une exploration compréhensive en s’appuyant sur des faits empiriques. Il s’agit au fond de s’interroger sur la qualité du concept de « rupture », sur son utilité théorique et sa pertinence comme cadre d’analyse des événements qui structurent les sociétés. Dans cette perspective seront bienvenues des contributions de réflexion théorique aussi bien que des études de cas concrets dans tous les champs disciplinaires envisagés.
Par la combinaison des deux approches (théorique et empirique), nous ambitionnons de conforter le bien-fondé de la notion de rupture comme paradigme de recherche, tout en dégageant de nouvelles pistes méthodologiques d’analyse de faits, phénomènes ou processus jusqu’ici peu ou insuffisamment explorés.
Les propositions peuvent émaner de différents champs disciplinaires (histoire, sociologie, anthropologie, littérature, sociolinguistique, traductologie, philosophie, sciences politiques, droit, cinéma…), et adopter des approches méthodologiques variées (essais, synthèses, études comparées, études de cas).
Voir l’appel à communication complet et les modalités de réponse
Les propositions sont à envoyer avant le 18 juin 2018