„La condition féminine“: Deutschland und Frankreich im europäischen Vergleich, 19./20. Jh.
La condition féminine en France, en Allemagne et en Europe: Regards croisés, XIXe-XXe siècles
Grenoble – 23. bis 25. Oktober 2014
CFP bis zum 31. März
Die Gleichberechtigung von Mann und Frau gehört zu den Kernelementen der europäischen Identität. Nicht nur in Deutschland und Frankreich, so zeigen aktuelle Diskussionen, wird davon ausgegangen, dass dieser Anspruch im Ergebnis europäischer Entwicklungen grundsätzlich eingelöst wäre. Die Geschlechtergeschichte, die inzwischen zu den fest etablierten Feldern der Geschichts- und Kulturwissenschaften zählt, hat in zahlreichen Beiträgen zum Verständnis dieser Prozesse beigetragen, auf wichtige methodische Missverständnisse aufmerksam gemacht und Erweiterungen vorgeschlagen. Dennoch blieb der Fokus zahlreicher Untersuchungen auf einzelne Nationen beschränkt und von nationalen Rhetoriken geprägt. Auch in historiographischer Sicht scheint der Übergang von der Frauen- zur Geschlechtergeschichte eher die Idee von der „singularité française“ zu bestätigen. Aber die „condition féminine“, ihre Rahmenbedingungen, Wahrnehmungsmuster und Veränderungen sind, wie man in Abwandlung des Diktums von Françoise Collin sagen könnte, keine „nationale Spezialität, vergleichbar mit Wein und Käse“. (Collin 1995)
Angesichts dieses Befunds besteht das Anliegen der Tagung in der konsequenten Internationalisierung des Blicks auf die Entwicklung der „condition féminine“. Im Anschluss an die nach der Jahrtausendwende vorgeschlagenen deutsch-französischen Perspektiven (v. a. Schulz 2002) soll gefragt werden: Welche Faktoren prägen die Entwicklung im 19. und 20. Jahrhundert und führten zu langfristigen Veränderung oder Rückschlägen? Wie lassen sich Kriegs- und Friedenszeiten in die Periodisierung einordnen? Welche Rolle spielten beim Strukturwandel der 1970er Jahre nationalstaatliche Kontexte und transnationale Verflechtungen? Wie verhalten sich die Spielarten des Feminismus zur Ausprägung nationaler Politik-, Protest- und Liebeskulturen?
Ziel der Tagung ist es, eine integrierte Perspektive zu entwickeln, die sowohl die Rahmenbedingungen der „condition féminine“ auslotet als auch die Ebene der Vorstellungswelten ernst nimmt. Das inhaltlicheSpektrum ist deshalb offen gewählt. Möglich sind Themenvorschläge aus den Bereichen Politik, Jura und Wirtschaft als auch aus Kunst und Literatur.
Die Tagung findet vom 23. bis 25. Oktober 2014 in Grenoble statt (Institut d’Études Politiques /Maison des Sciences de l’Homme).
Reise- und Unterkunftskosten werden vom DFHK übernommen.
Die Publikation der Beiträge erfolgt in der Schriftenreihe des DFHK.
Bitte schicken Sie Ihre Exposés (maximal 500 Wörter) in deutscher oder französischer Sprache zusammen mit einem kurzen CV bis zum 31. März 2014 an: Etienne François (etienne.francois@fu-berlin.de)/Anne Kwaschik (a.kwaschik@fu-berlin.de).
Das Kolloquium ist einer vergleichenden bzw. beziehungsgeschichtlichen Perspektive verpflichtet. Besonders erwünscht sind gemeinsame Vorschläge von deutsch-französischen Tandems. Papiere, die sich ausschließlich an einem nationalstaatlichen Referenzrahmen orientieren, können nicht prioritär berücksichtigt werden.
L’égalité entre femmes et hommes constitue de nos jours une valeur fondamentale de l’identité européenne ainsi qu’un droit universel. En Allemagne, en France et ailleurs, cette égalité, elle-même issue d’une longue histoire, est considérée comme un acquis irrévocable (même si réalisation concrète laisse souvent à désirer). Le développement des études de genre, devenues elles-mêmes un domaine établi de la recherche dans les sciences de l’homme et de la société, a permis de mieux comprendre cette évolution, a attiré l’attention sur d’importants malentendus méthodologiques et a élargi les perspectives. En dépit de ces avancées, un grand nombre d’études portant sur ces thématiques restent cantonnées à un seul pays, tandis que persistent des différences d’approche et de discours d’un pays à l’autre. Historiographiquement parlant, le passage de l’histoire des femmes à l’histoire du genre n’a-t-il pas semblé confirmer l’idée d’une « singularité française » ? Pourtant la « condition féminine », dans ses structures et déterminations comme dans ses perceptions et transformations, est, pour reprendre en l’adaptant l’expression de Françoise Collin, « tout le contraire d’une spécificité nationale, bien différente en cela du vin ou du fromage ».
Partant de ce constat, le prochain colloque du comité franco-allemand des historiens se propose de contribuer à une internationalisation du regard porté sur la « condition féminine ». Il portera sur les questions suivantes : quels sont les facteurs qui ont marqué les évolutions des XIXe et XXe siècles et sont responsables des transformations de la « condition féminine » en France, en Allemagne et en Europe, avec leurs avancées et leurs reculs ? Quelle est dans ce contexte général la place spécifique des temps de guerre et des temps de paix ? Quel a été le rôle respectif des spécificités nationales et des tendances de fond transnationales ? En quoi les modalités spécifiques d’expression et d’articulation du féminisme ont-elles marqué les différences nationales en matière politique, sociale, culturelle ou affective ?
L’objectif du colloque est d’aider à développer une perspective englobante qui prenne en compte aussi bien les conditions structurelles de la « condition féminine » que les pratiques et les représentations. Il se conçoit de ce fait comme un colloque ouvert et fera place à des contributions relevant tout autant de l’histoire politique, juridique ou économique que de l’histoire de la littérature et des arts.
Le colloque aura lieu du 23 au 25 octobre 2014. Il se tiendra à l’Institut d’Etudes Politiques et à la Maison des Sciences de l’Homme de Grenoble. Les frais de transport et d’hébergement des intervenants seront pris en charge par le comité franco-allemand. Les actes du colloque seront publiés ultérieurement dans la série des publications du comité.
Les personnes désireuses de présenter une communication au colloque sont priées d’envoyer le titre de leur intervention, un bref résumé (500 mots au maximum) ainsi qu’un CV succinct avant le 31 mars à Anne Kwaschik (a.kwaschik@fu-berlin.de) et Etienne François (etienne.francois@fu-berlin.de).
Le colloque relevant de l’histoire comparée, de l’histoire des transferts et de l’histoire croisée, la préférence sera donc accordée à des propositions allant dans le sens de ces approches. Des communications comparées proposées par un tandem franco-allemand seront également les bienvenues. Sans être écartées d’emblée, les propositions s’inscrivant dans cadre uniquement national ne seront cependant pas considérées comme prioritaires.
Dr. Françoise Berger (IEP Grenoble); Prof. Dr. Etienne François (FU Berlin), Prof. Dr. Wilfried Loth (Universität Essen-Duisburg); Prof. Dr. Anne Kwaschik (FU Berlin); Prof. Dr. Guido Thiemeyer (Universität Düsseldorf); Prof. Dr. Jérôme Vaillant (Lille III)