Archives de catégorie : Publications /Veröffentlichungen unserer Mitglieder

L’Allemagne dans les relations internationales / Deutschland in den internationalen Beziehungen.

Deux livres annoncés dans une nouvelle collection, chez Peter Lang

Ludwig, Bernard / Linsenmann, Andreas (éd./Hrsg.), Frontières et réconciliation /Grenzen und Aussöhnung
L’Allemagne et ses voisins depuis 1945 /Deutschland und seine Nachbarn seit 1945
Peter Lang, Bruxelles, Bern, Berlin, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, 2011. 275 p., nombr. ill

L’Allemagne dans les relations internationales/ Deutschland in den internationalen Beziehungen. Vol./Bd. 1. Directeurs de collection/ Herausgegeben von Corine Defrance, Bernard Ludwig et/und Ulrich Pfeil

Au XXe siècle, les frontières de l’Allemagne ont été à la fois au coeur des conflits et de l’établissement de la paix en Europe. Grâce à dix études de cas, ce livre propose des perspectives susceptibles d’éclairer, de façon pluridisciplinaire, quels rôles les frontières et les espaces frontaliers ont joués et jouent encore dans les processus de rapprochement et de réconciliation entre l’Allemagne et ses voisins depuis 1945. À travers l’analyse comparée et croisée des couples binationaux, émergent des parallélismes et des spécificités entre les différentes configurations. Mais toujours, la mémoire de la Seconde Guerre mondiale autant que la Guerre froide, les effets de génération ou les jeux d’échelles interfèrent dans les processus de réconciliation, les ralentissant ou les accélérant tour à tour. Ce faisant, la temporalité du rapprochement s’en trouve souvent particulièrement affectée dans les zones frontalières. Parfois tête de pont pour la réconciliation mais rarement déterminant pour un processus qui dépend de nombreux facteurs, l’espace frontalier, par l’émergence de coopérations transfrontalières, d’euro-régions et de régions transnationales, reste cependant un acteur de la réconciliation de l’Allemagne avec ses voisins, l’échelle régionale permettant de sortir des antagonismes nationaux.

Die Grenzen Deutschlands standen im 20. Jahrhundert sowohl im Mittelpunkt der Auseinandersetzungen als auch der Friedensregelungen in Europa. Ziel dieses Buches ist es, anhand von Fallstudien und mithilfe verschiedener Disziplinen – von der Geschichtswissenschaft über die Anthropologie bis hin zur Linguistik – Perspektiven vorzustellen, die geeignet sind, näher zu untersuchen, welche Rolle Grenzen und Grenzräume in den Aussöhnungsprozessen Deutschlands mit seinen Nachbarn seit 1945 gespielt haben und nach wie vor spielen.
Nachbarschaft wird dabei geographisch verstanden und in erster Linie historisch analysiert. Anhand vergleichender Analysen binationaler Beispiele treten Parallelen und Besonderheiten verschiedener Konstellationen zutage. Stets wirken die Erinnerung an den Zweiten Weltkrieg, die damit verbundenen Erfahrungen bestimmter Generationen sowie der Kalte Krieg und das Wechselspiel diverser Ebenen auf Versöhnungsprozesse ein, bremsen oder beschleunigen sie. Infolgedessen weist die Annäherung in Grenzregionen spezifische zeitliche Verläufe auf. Grenzregionen bilden mitunter Brückenköpfe der Versöhnung, sind jedoch selten insgesamt bestimmend für einen Gesamtprozess, der von vielen Faktoren abhängt. Vor allem im Kontext der Entwicklung grenzüberschreitender Zusammenarbeit, etwa in Form transnationaler Euro-Regionen, bleiben Grenzräume jedoch wichtige Akteure der Versöhnung Deutschlands mit seinen Nachbarn, die es in besonderer Weise ermöglichen, nationale Gegensätze hinter sich zu lassen.

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Bernard Ludwig est doctorant à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne (Institut Pierre Renouvin/UMR Irice) et à la Friedrich-Schiller-Universität Jena. Il y achève sa thèse d’histoire en co-tutelle sur l’anticommunisme et la guerre psychologique en République fédérale d’Allemagne et en Europe dans les années 1950.
Andreas Linsenmann est collaborateur scientifique dans le séminaire historique de la Johannes Gutenberg-Universität Mainz. Il y a soutenu sa thèse de doctorat d’histoire sur le rôle de la musique dans la politique culturelle de la France en Allemagne occupée (1945-1949/50).

Bernard Ludwig ist Doktorand an der Université Paris I Panthéon-Sorbonne (Institut Pierre Renouvin/UMR Irice) und an der Friedrich-Schiller-Universität Jena, wo er seine Dissertation zu «Antikommunismus und psychologische Kriegsführung in der BRD und in Europa in den 1950er Jahre» abschließt.
Andreas Linsenmann ist Wissenschaftlicher Mitarbeiter am Historischen Seminar der Johannes Gutenberg-Universität Mainz, wo er mit der Studie «Musik als politischer Faktor. Konzepte, Intentionen und Praxis französischer Umerziehungs- und Kulturpolitik in Deutschland 1945-1949/50» promoviert wurde.

Wilkens, Andreas (éd.) Willy Brandt et l’unité de l’Europe. De l’objectif de la paix aux solidarités nécessaires,
Peter Lang, Bruxelles, Bern, Berlin, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, 2011. 510 p.

L’Allemagne dans les relations internationales/Deutschland in den internationalen Beziehungen. Vol./Bd. 2. Directeurs de collection/Herausgegeben von Corine Defrance, Bernard Ludwig et/und Ulrich Pfeil

Rendre à l’Europe toute sa place dans l’histoire. Telle est la ligne de force qui a marqué l’action politique de Willy Brandt pendant plus de cinquante ans. Selon la vision de l’ancien chancelier de l’Allemagne fédérale, seule la construction de l’unité européenne pouvait assurer la paix, la démocratie et le développement de la qualité de vie. Et sans l’entente fondamentale entre les Européens, ceux-ci n’auraient sans doute plus de prise sur les affaires du monde.
Depuis ses années d’exil en Scandinavie, Willy Brandt avait appris à connaître la diversité des Européens. Pourtant, il n’a jamais douté que le partage d’une certaine part de souveraineté, voire une forme de « gouvernement européen », évoqué dès les années 1970, semblait le mieux à même de préserver les identités et les intérêts essentiels de chacun.
Dans cet ouvrage, des historiens allemands, français, belges, britanniques, luxembourgeois, néerlandais et norvégiens abordent l’action européenne de Willy Brandt dans ses différentes périodes : des conceptions de l’exil et de l’après-guerre à la politique menée au temps de ses responsabilités gouvernementales, de l’engagement pour la démocratie à la réflexion sur une nouvelle architecture européenne au moment de l’effacement de la fracture Est-Ouest. Le parcours de Willy Brandt illustre ainsi le rôle de l’Allemagne en Europe et les enjeux permanents de la construction européenne.

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Andreas Wilkens est professeur d’Histoire contemporaine à l’Université de Lorraine – Metz. Ses recherches portent sur l’histoire de la construction européenne, les relations franco-allemandes, les enjeux de la guerre froide en Europe.


Allemagne : les défis de la puissance

Nos membres ont publié….

La revue Questions internationales
publie un numéro spécial:

Allemagne : les défis de la puissance

Questions internationales n° 54
2012 – 128 pages

Ce numéro de Questions internationales propose un panorama politique, économique et diplomatique d’une nouvelle Allemagne qui, par sa remarquable réussite économique, a réussi à se placer au rang de première puissance européenne. Cependant, d’importants défis se présentent à elle, exacerbés par la crise financière et économique.

Sommaire

Dossier
Ouverture : L’Allemagne et ses métamorphoses (Serge Sur)
Une histoire tourmentée : l’Allemagne unie ou désunie (Georges-Henri Soutou)
État de droit et démocratie : une Allemagne exemplaire (Jérôme Vaillant)
L’Allemagne dans la construction européenne (Anne-Marie Le Gloannec)
Le couple franco-allemand : passé fécond, présent ambigu, avenir incertain (Daniel Colard)
Le « modèle économique » allemand ? Un modèle de société (Isabelle Bourgeois)
La politique étrangère allemande : continuité et singularité (Stephan Martens)
Que veut l’Allemagne ? (Entretien avec Rainer Hudemann)
Les encadrés du dossier
– Les métamorphoses de l’identité allemande (Claire Demesmay)
– Les partis politiques (Isabelle Guinaudeau)
– Quelques portraits des grands dirigeants (Daniela Heimerl)
– L’Allemagne, l’OTAN et la défense européenne (Julien Thorel)
– L’Allemagne et la Russie (Anne-Marie Le Gloannec)
– Berlin, capitale du XXIe siècle ? (Cyril Buffet)
– L’Allemagne face à la révision des traités européens (Hans Stark)
Regards sur l’actualité internationale

– Décrochage français, insularité allemande
Documents de référence

– Trois visions politiques ou culturelles de l’ancienne Allemagne (Germaine de Staël, Henri Heine, Guilaume II – extraits)

Vous pouvez commander ce numéro directement
sur le site de la documentation française

Les rapports de civilisations dans l’oeuvre de Catherine Paysan

Vient de paraître :

Rainer Riemenschneider et Evelyne Brandts (dir.)
DÉCHIRURES CULTURELLES, EXPÉRIENCES ALLEMANDES
Les rapports de civilisations dans l’oeuvre de Catherine Paysan
Collection : Allemagne d’hier et d’aujourd’hui
ISBN : 978-2-296-96191-3 • 28 € • 270 pages

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Romancière, dramaturge, poète, compositeur, chansonnier – Catherine Paysan est une des grandes figures de la culture française contemporaine. Au coeur de son oeuvre, une bonne vingtaine de romans et de récits autobiographiques. La plupart de ses livres illustrent de manière saisissante et poignante des destins humains marqués par des rapports de civilisations – rapports conflictuels, violents, destructeurs, mais aussi amicaux, apaisants, constructifs. Le racisme en est un thème lancinant et récurrent. Une problématique on ne peut plus actuelle ! Mais une actualité mise en scène dans son épaisseur historique, le lourd poids du passé. C’est que Catherine Paysan brosse à grands traits vigoureux, mais aussi en filigrane subtil toutes les facettes du drame que constitue le choc des civilisations à travers les âges, vécu par des personnages de fiction attachants entremêlés parfois à des acteurs historiques réels. Nombre de ses livres ont pour théâtre les rapports franco-allemands au sens large, les lieux de l’action s’étalant de la conquête du monde gallo-romain par les invasions germaniques au vie siècle jusqu’à l’occupation française dans l’Allemagne vaincue d’après 1945.
Les déchirures culturelles qui ont marqué notre monde, mises en scène dans cette oeuvre, ont été explorées par les études réunies dans le présent ouvrage.

Germaniste, ex-enseignante dans le secondaire et à l’Université, ex-directrice du Centre culturel français d’Erlangen (RFA), Evelyne Brandts a écrit de nombreux articles (notamment dans Le Monde, Le Monde de l’Education, le Pariser Kurier) et essais (Georg-Eckert- Institut, Allemagne d’aujourd’hui, Dokumente), et est co-auteur de manuels d’allemand pour le 2nd cycle (Nathan, Bordas). Elle a reçu en 2011 avec Victor Brandts le Prix parlementaire franco-allemand pour le livre Aujourd’hui l’Allemagne.

Historien, Rainer Riemenschneider fut enseignant-chercheur à Caen, Braunschweig, Paris et Montpellier. Auteur de nombreuses publications en histoire politique, sociale et culturelle, en histoire de l’éducation, de l’historiographie scolaire, il appartient depuis 2003 au Comité de pilotage scientifique du Manuel d’histoire franco-allemand Geschichte/Histoire (Nathan/Klett) pour le lycée. Depuis 1985, il est également correspondant de l’Académie de Nîmes.

Religion et politique en Allemagne

Nouvelle parution

Sylvie Toscer-Angot, Les enfants de Luther, Marx et Mahomet.
Religion et politique Editions en Allemagne
,
éd. Desclée de Brouwer, 2012.
ISBN : 978-2-220-06398-0

Depuis les années 1980, la nature des relations entre politique et religion en Allemagne a fait l’objet de profondes mutations. Plusieurs facteurs sont à l’origine de ce mouvement d’ampleur : la sécularisation, l’importance grandissante du nombre des « sans religion » qui s’est accélérée sous l’effet de la réunification, l’individualisation et la diversification des convictions et des pratiques religieuses ou encore la présence de plus en plus affirmée de l’islam.
Plus largement, le propos est ici de déterminer dans quel sens évolue aujourd’hui le dispositif régissant les relations entre les Églises et l’État en Allemagne, sachant qu’il est difficile d’esquisser le modèle qui se profile en raison de la diversité des situations et des législations à
l’échelle fédérale.
La question se pose de savoir si le dispositif actuel peut tout simplement être étendu à d’autres confessions ou si les prérogatives et les privilèges des Églises chrétiennes vont être progressivement réduits et conduire à une déconfessionnalisation de certains pans de la vie publique. On peut également imaginer que le régime des cultes tende à se rapprocher d’un régime de laïcité plus proche du modèle français…

L’auteur: Sylvie Toscer-Angot est maître de conférences en civilisation allemande et membre du
Groupe Sociétés, Religions, Laïcités du CNRS.

Mythes et tabous / Mythen und Tabus

Nouvelle parution :

Ulrich Pfeil (Hg.), Mythes et tabous des relations franco-allemandes au XXe siècle (Convergences, Bd. 65), Bern u.a. Peter Lang, 2012.

Depuis la fin du XVIIIe siècle, la France et l’Allemagne se sont retrouvées face à face, opposées l’une à l’autre selon un schéma qui s’est constamment nourri de symboles et de récits de nature antagoniste. Dans la mesure où les mythes décrivent « ce qui n’a jamais existé et ce qui se perpétue », ils constituent un matériau servant à forger sa propre identité en se démarquant de celle du voisin. Par la suite, les relations franco-allemandes furent toujours et encore marquées par des conflits et des guerres, de telle sorte que l’image de l’autre comme « ennemi héréditaire » s’est solidement ancrée dans la perception mutuelle, de part et d’autre du Rhin, jusqu’au milieu du XXe siècle. Mais si les mythes politiques, en tant qu’armes mentales, peuvent être des forces motrices des conflits, ils peuvent aussi contribuer – à l’exemple des relations franco-allemandes après 1945 – à transformer les anciens « ennemis » en « amis » héréditaires. Cet ouvrage analyse les perceptions, la construction des stéréotypes, les mises en scène politiques, mais aussi les tabous et parfois les retours du refoulé.

Ulrich Pfeil (Hg.), Mythen und Tabus der deutsch-französischen Beziehungen im 20. Jahrhundert (Convergences, Bd. 65), Bern u.a. Peter Lang, 2012.

Seit dem Ende des 18. Jahrhunderts standen sich Deutschland und Frankreich feindlich gegenüber. Ihr Antagonismus wurde von einem Schema bestimmt, das sich beständig durch gegensätzliche Symbole und Narrative nährte. Indem Mythen beschreiben, «was niemals existiert hat und was weiter fortlebt», bilden sie ein identitätsstiftendes Material, mit dem sich beide vom Nachbarn abgrenzten. In der Folge blieben die deutsch-französischen Beziehungen von Konflikten und Kriegen bestimmt, so dass das Bild vom «Erbfeind» bis zur Mitte des 20. Jahrhunderts tief in der wechselseitigen Perzeption auf beiden Seiten des Rheins verankert blieb. Aber wenn politische Mythen als mentale Waffen Katalysatoren für Konflikte sein können, so können sie auch dazu beitragen – wie die deutsch-französischen Beziehungen nach 1945 zeigen -, aus ehemaligen Feinden «Erbfreunde» werden zu lassen. Dieser Band untersucht Perzeptionen, Konstruktionen von Stereotypen, politischen Inszenierungen, aber auch Tabus und bisweilen die Rückkehr von bereits überwunden geglaubten Repräsentationen.


Histoire franco-allemande: rappel

Souscription à la collection complète Histoire franco-allemande en 11 volumes

Prix spécial internet : 330 € au lieu de 429 € Bon de souscription

Cette collection en onze volumes propose un panorama inédit de l’histoire franco-allemande – et par conséquent de l’Europe – du haut Moyen Âge au temps présent. Publiée sous la direction de Gudrun Gersmann et de Michael Werner, elle se fixe pour objectif de dépasser la perspective traditionnelle d’une étude limitée aux rapports politiques entre les deux États. Dans chacun des onze ouvrages, les auteurs donnent une analyse d’ensemble de tous les aspects des relations entre l’espace français et allemand à travers les siècles. Chaque tome est rédigé par un historien français ou allemand. Une collection incontournable pour tout lecteur intéressé par une réflexion sur l’histoire de l’Europe.

L’opération durera de 2011 à 2014 selon le calendrier prévisionnel. (titres sous réserve de modifications)


La République démocratique allemande. Histoire d’un État rayé de la carte du monde

Une nouvelle publication d’un membre du Comité

Après la table-ronde organisée par le Comité mercredi 30 novembre pour commémorer le 50e anniversaire de la construction du mur de Berlin (La France et la construction du Mur de Berlin) – dont vous trouverez ici un court reportage photos, l’ouvrage de Chantal Metzger s’inscrit également dans cette commémoration et présente le bilan de cet Etat né de la Guerre froide et disparu depuis la fin de celle-ci.


Chantal Metzger, La République démocratique allemande. Histoire d’un État rayé de la carte du monde,
Bruxelles, Bern, Berlin, Peter Lang, 384 p., 2012.

La République démocratique allemande n’a eu qu’une brève existence de 1949 à 1990. Ces 41 années permettent aux historiens d’étudier d’un seul tenant la naissance, la vie et la mort d’un État.

Créée le 7 octobre 1949, la RDA est la réponse de l’Union soviétique à la création de la République fédérale par les Occidentaux, en mai de la même année. Considéré comme la vitrine du socialisme, voire même comme la 12¸ puissance économique mondiale, ce pays était en fait miné de l’intérieur par un régime rigide qui n’a pas su s’adapter à l’évolution qui se produisait dans les pays voisins du bloc soviétique. Sa population, lasse de la dureté du régime, du manque de liberté et des difficultés quotidiennes, s’est finalement révoltée. L’ouverture du mur, le 9 novembre 1989, marque la fin de la Guerre froide qui avait présidé à la naissance de cet État. L’État-SED était au bord de la faillite, il était impossible de le redresser. Le peuple est-allemand a voulu, dans sa majorité, la réunification et la RDA a ainsi été rayée matériellement de la carte du monde.

Cet ouvrage tient compte des recherches les plus récentes en histoire. Elles ont été rendues possibles grâce à l’ouverture rapide des archives allemandes, de celles des pays du bloc soviétique et de celles des pays occidentaux impliqués dans l’histoire de l’Allemagne.

Chantal Metzger est professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Nancy. Ses travaux portent sur les relations franco-allemandes au XX¸ siècle, les relations entre l’Allemagne, les Allemagnes et l’Afrique au XX¸ siècle. Elle a notamment publié chez PIE Peter Lang L’Empire colonial français dans la stratégie du Troisième Reich 1936-1945 (prix Jean-Baptiste Duroselle), et La République démocratique allemande : La vitrine du socialisme et l’envers du miroir.

Ce livre sort en décembre. Vous pouvez d’ores et déjà le faire commander par vos bibliothèques universitaires à l’aide du bon de commande ci-joint.

Im Zeichen der europäischen Einigung/ Le défi européen

Nouvelle publication d’un membre du Comité

Une double publication, avec une version allemande et une version française : le volume XI de L’histoire franco-allemande.

Hélène Miard-Delacroix, WBG-Deutsch-französische Geschichte, Bd. XI. Im Zeichen der europäischen Einigung.1963 bis in die Gegenwart, WBG Verlag, 2011.

Vorstellung des Deutschen Verlags Als Charles de Gaulle und Konrad Adenauer am 22. Januar 1963 in Paris den Élysée-Vertrag unterzeichnen, wird dieses Abkommen über die deutsch-französische Zusammenarbeit rasch zum Symbol einer seit 1945 allmählich aufgebauten Partnerschaft nach den Kriegen der vorangegangenen anderthalb Jahrhunderte. Seitdem sind die beiden Nachbarn immer enger zusammengerückt und ihre Zusammenarbeit wurde zum wesentlichen Motor für die Einigung Europas. Zahllose Verträge, Staatsbesuche und inoffizielle Konsultationen, aber auch Kulturaustausch und Städtepartnerschaften haben diese Partnerschaft unverbrüchlich gemacht, die gleichwohl auch Konflikte und Spannungen kennt. Hélène Miard-Delacroix hat diese besondere Beziehung im Nachkriegseuropa klar und kenntnisreich nachgezeichnet. In gesonderten Kapiteln geht sie auch auf gemeinsame wie unterschiedliche Probleme der beiden Länder ein: etwa auf die heftigen Erschütterungen durch 1968, auf den Terrorismus der RAF und der Action Directe oder auf den Umbau der Industriegesellschaft und den unterschiedlichen Umgang mit wirtschaftlichen Krisen.

Hélène Miard-Delacroix ist Professorin für Deutsche Geschichte und Kultur an der Université Paris-Sorbonne (Paris 4). Ihre Forschungsschwerpunkte sind die Geschichte der Bundesrepublik Deutschland und der deutsch-französischen Beziehungen, insbesondere die deutsch-französische Perzeptionsgeschichte und die vergleichende Geschichte der politischen Kultur.

Hélène Miard-Delacroix, L’Histoire franco-allemande, vol. 11: Le défi européen de 1963 à nos jours, Septentrion, 2011.

En ligne ou par votre libraire habituel

Présentation de l’éditeur français. Suivre les méandres d’une histoire parallèle, commune, croisée, de la France et de l’Allemagne depuis les années 1960, tel est l’objet de cette histoire franco-allemande qui met en lumière de nouveaux reliefs d’une relation bilatérale que l’on croit connue. Les cinq décennies écoulées depuis le traité de l’Élysée de 1963 montrent une évolution générale parallèle et une convergence dans de nombreux domaines. Elles s’inscrivent dans une mutation commune aux Européens, touchant les styles de vie, les modèles de consommation, les milieux qui s’estompent et la transformation des classes moyennes. Cette histoire comparée, contrastée et entremêlée suit d’abord le fil de la chronologie avant de s’arrêter sur des questions où se cristallisent différences et nuances entre les deux pays : régimes et cultures politiques, pratique du parlementarisme, 1968 et sa place dans l’Histoire, mutations de la société du travail, nationalité et citoyenneté. La confrontation des pratiques mémorielles et du cheminement des historiographies met en lumière des rythmes différents de la mémoire ; au-delà des spécificités nationales, elle montre des rapprochements surprenants. Enfin, c’est la question du moteur franco-allemand en Europe qui clôt l’étude de cette période sans drame majeur, sans conflit entre la France et l’Allemagne. Résultat du volontarisme de la coopération comme de la contrainte du voisinage, leur convergence s’est faite dans le cadre de l’unification des sociétés européennes qui accompagna la construction de l’Europe institutionnelle.

Hélène Miard-Delacroix : normalienne agrégée, docteur et professeur à la Sorbonne, elle a publié plusieurs ouvrages et de nombreux articles en allemand et en français sur l’histoire de l’Allemagne fédérale, la société allemande contemporaine, la place de l’Allemagne en Europe et les relations franco-allemandes.

Souscription à la collection complète Histoire franco-allemande en 11 volumes
Prix spécial internet : 330 € au lieu de 429 €
Bon de souscription

Cette collection en onze volumes propose un panorama inédit de l’histoire franco-allemande – et par conséquent de l’Europe – du haut Moyen Âge au temps présent. Publiée sous la direction de Gudrun Gersmann et de Michael Werner, elle se fixe pour objectif de dépasser la perspective traditionnelle d’une étude limitée aux rapports politiques entre les deux États. Dans chacun des onze ouvrages, les auteurs donnent une analyse d’ensemble de tous les aspects des relations entre l’espace français et allemand à travers les siècles. Chaque tome est rédigé par un historien français ou allemand. Une collection incontournable pour tout lecteur intéressé par une réflexion sur l’histoire de l’Europe.

L’opération durera de 2011 à 2014 selon le calendrier prévisionnel. (titres sous réserve de modifications)

L’unification allemande et ses conséquences pour l’Europe

Nouvelle publication d’un membre du Comité

Stephan Martens (éd.), L’unification allemande et ses conséquences pour l’Europe, 20 ans après, Préface d’Alain Juppé. Collection «Histoire et Civilisations », Septentrion, 220 p.

Bulletin de commande (courrier) – ou en ligne – ou par votre libraire habituel

Fait historique désormais quasi banal, les effets de l’unification allemande le sont beaucoup moins. Le processus d’unification n’a pas été un « long fleuve tranquille », d’une part, et l’Europe a connu un bouleversement géopolitique majeur avec l’avènement de l’euro (sur le modèle du deutschemark) et celui de l’Union européenne et son élargissement (sous impulsion allemande), d’autre part. Et aujourd’hui, les doutes se font jour : l’Allemagne, bien ancrée dans l’aventure européenne, redécouvre-t-elle ses intérêts en les défendant de façon égoïste ? Les spécialistes des questions allemandes et européennes, qui ont participé à cet ouvrage, persistent et signent : l’Allemagne se situe toujours au centre de l’intérêt européen.

Stephan Martens est Professeur des Universités, Directeur de l’UFR Langues et civilisations à l’Université Michel de Montaigne Bordeaux 3.