Archives de catégorie : Nouvelles de la recherche

Réformes territoriales en France et en Allemagne

Le nouveau numéro d’Allemagne d’aujourd’hui est consacré aux réformes territoriales en France et en Allemagne

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Sommaire du No 212 Allemagne d’aujourd’hui (avril-juin 2015)

H. MENUDIER – Richard von Weizsäcker 1920-2015
M. WEINACHTER – L’AfD deux ans après sa création : après la percée, l’implosion ?
B. PIVERT – Critique de l’islam et discours conservateur chez Ralph Giordano, Richard Wagner, Henryk M. Broder et quelques autres.
E. WISBAUER – La politique étrangère de l’Allemagne entre fidélité a Israel et soutien au peuple palestinien. Le vote d’abstention allemand du 29 novembre 2012 a l’ONU sur le statut de la Palestine
G. SFEZ – Une noblesse philosophique du meurtre de masse ?
L’actualité sociale par B. LESTRADE

 Hommage à Alfred GROSSER à l’occasion de son 90e anniversaire

Avec les contributions de C. DEUSSEN, S. WASUM-RAINER, F. MION, M. POCHARD et H. MIARD DELACROIX

 DOSSIER : Réformes territoriales en France et en Allemagne

Un dossier dirige par Rudolf Herrmann et Jérôme Vaillant

J. VAILLANT – De la difficulté des réformes territoriales en France et en Allemagne
R. LEFEBVRE – Le système local français est-il réformable ?
D. MANIER – La réforme territoriale en France : L’avenir du Département en tant que collectivité territoriale
P. LETY – Reforme territoriale en France : les communes et les syndicats intercommunaux
R. HERRMANN – Le mille-feuilles allemandµ
F. KUHN – L’arrondissement Rhin-Sieg
E. LOHSE – Qu’est-ce qu’une ≪ région métropolitaine ≫ (Metropolregion) ?
P. SCHADLER – Quelques réflexions sur la reforme territoriale en France
H. KISTENMACHER – Systèmes étatiques et reformes de l’administration en France et en Allemagne
B. GRESILLON – Berlin, un territoire à géométrie variable
J.-L. GEORGET – La place du Bade-Wurtemberg dans l’économie allemande : exportations, innovation, qualification
L. GUIHERY – L’essor des nouveaux services des autocars interurbains : le casse-tête des politiques publiques en AllemagneµM. COEURDRAY, T. BLANCHET – Transfert de modèles et dynamiques locales autour de la restructuration des services urbains en Allemagne de l’Est

Comptes rendus

Notes de lecture de J.-C. FRANCOIS

Dossier consacré à l’année 1917 en Europe

La Revue d’Allemagne prévoit la publication, dans le n° 1/2017, d’un dossier consacré à l’année 1917 en Europe

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CFP pour le 30 octobre 2015

1917 ou « L’année impossible » comme l’a qualifiée Jean-Jacques Becker[1], en raison de la multitude d’événements parfois difficilement saisissables qui la compose. Les contemporains, en Europe, sont désormais las de la guerre. Celle-ci a déjà très lourdement saigné les peuples, après de terribles batailles sur divers fronts, et plongé les sociétés dans le deuil. Alors que se renforce la tension entre deux mouvements, l’un de refus de la guerre, l’autre de radicalisation, la question de la poursuite de la guerre, de son acceptation par les soldats sur le front et les sociétés à l’arrière, de la cohésion des nations, est ouvertement posée, comme le montrent les nombreuses mutineries. Et puis la configuration du cercle des belligérants se modifie très profondément : d’un côté, la guerre se mondialise encore davantage, avec l’entrée en guerre des États-Unis et l’arrivée de leurs soldats sur le sol européen ; de l’autre, la Russie sort de la guerre. Sur le moment même et sans doute même sur le plus long terme, l’impact de la révolution bolchevique n’a été perçu qu’à l’aune de ses conséquences directes sur le conflit mondial. Ce n’est que des décennies plus tard que, jetant un regard rétrospectif sur le siècle, des historiens, à l’instar d’Eric Hobsbawm, ont fait de l’année 1917 dans son ensemble, un point tournant, une césure, si ce n’est le début du court xxe siècle. Si le rapport de 1917 au siècle a été revisité, celui de cette « année impossible » à la guerre dans son ensemble l’a été lui aussi et de manière récente. Le cycle des manifestations de commémoration de la Première Guerre mondiale, en France, a été lancé par l’exposition « 1917 », qui s’est tenue au Centre Pompidou – Metz de mai à septembre 2012[2]. Car l’année 1917 en Europe n’est pas seulement l’espace-temps d’une histoire terrifiante de la guerre, des États et des sociétés en guerre. Elle marque également un foisonnement artistique porté tant par des artistes confirmés que des amateurs devenus artistes ou écrivains par la guerre. L’année 1917 marque l’émergence d’une représentation renouvelée de la guerre, avec de nouveaux courants (le surréalisme notamment). Il s’agit d’un moment d’accélération et de rupture artistique, auquel contribue la propagande (artistique, culturelle, médiatique), et qui, inversement, doit compter avec la censure. La densité historique de l’année 1917, jointe à cette mutation des représentations, ont contribué à façonner « la » voire « les » mémoires de 1917.

Ce dossier se propose de réunir des contributions portant sur cette triple dimension d’histoire, de représentation et de mémoire de l’année 1917 en Europe.

 

Les propositions, sous la forme d’un résumé de 1500 à 2000 signes, peuvent être envoyées à la rédaction de la revue avant le 30 octobre 2015 pour examen par le comité de rédaction,  qui répondra en novembre 2015. Les articles définitifs devront être livrés pour fin mai 2016  pour expertise avant publication dans le n°1/2017.

[1] Jean-Jacques Becker, 1917 en Europe : l’année impossible. Bruxelles, Éditions Complexe, 1997.
[2] Claire Garnier 
et Laurent Le Bon (éd.), 1917, Éditions du Centre Pompidou-Metz, 2012.

 

CFP: Si loin, si proche … / Ähnlichkeit in der Differenz

complexe

Si loin, si proche …
À propos de concepts-clés dans le contexte franco-allemand

Ähnlichkeit in der Differenz
Kulturelle Schlüsselbegriffe im deutsch-französischen Kontext

 Journées d’Etudes franco-allemandes
Deutsch-französische Tagung
Aix-Marseille Université (AMU) / Universität Passau

 8-9. Oktober 2015
Aix en Provence

„Deutsch-französische Verständigung ist oft irritierend schwierig. Bei aller Nähe und scheinbarer Verbundenheit trennen uns Verschiebungen in Zeit und Raum. Was sind wir, Deutsche und Franzosen, wie kommt es, dass wir uns einander so vertraut und doch so fremd fühlen? Wie kann das Gegenüber zugleich so ähnlich und doch so andersartig sein?“

 Jacques Leenhardt, Robert Picht, Esprit/Geist. 100 Schlüsselbegriffe für Deutsche und Franzosen, Piper, München 1989

Die Forschungsgruppe ECHANGES der Université Aix-Marseille und der Lehrstuhl für Interkulturelle Kommunikation der Universität Passau (Christoph Barmeyer & Sebastian Öttl) veranstalten in Kooperation mit den deutsch-französischen Master-Studiengängen LEA/ICBS (International Cultural and Business Studies) und AIFA (Aire interculturelle franco-allemande) eine deutsch-französische Tagung.

Organisation: Catherine Teissier und Nicole Colin (AMU), Christoph Barmeyer und Sebastian Öttl (Universität Passau)

Lire l’appel à communication

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Als Kernländer des europäischen Integrationsprozesses sind Deutschland und Frankreich auf eine enge und wirkungsvolle Zusammenarbeit auf allen Ebenen angewiesen. Wie alle interkulturellen Beziehungen ist die deutsch-französische Kooperation in ihrer alltäglichen Praxis allerdings nicht nur von bereichernden und produktiven Begegnungen, sondern auch von Missverständnissen geprägt. Die Gründe hierfür liegen oft in der Unkenntnis des anderen Systems, in der Unterschätzung von historisch-gesellschaftlich begründeten Unterschieden und ihrer Fehlinterpretation.

Unter Schlüsselbegriffen versteht man im Allgemeinen Kernbegriffe, die auf inhärente Besonderheiten und historische Kontinuitäten einer Gesellschaft verweisen, auf deren kulturelle Praktiken sowie Wertorientierungen. Ihre prägende Bedeutung ist gewissermaßen das kollektive Gedächtnis einer Gesellschaft. In ihnen verbinden sich in vielschichtiger Weise historische Diskursentwicklungen mit philosophischen Konzepten und der politischen Ereignisgeschichte. Schlüsselbegriffe finden somit Einsatz zur Beschreibung eines gesellschaftlichen Phänomens. Sie sind in der Regel relativ abstrakte Formulierungen, die sich im wirtschaftlichen und politischen Bereich (z.B. Führung, Stabilität, Europa) ebenso finden wie im kulturell-gesellschaftlichen Kontext (z.B. Journalist, Intellektueller, Kunst, Sprache).

Während ihre Komplexität im alltäglichen Gebrauch zumeist nicht offensichtlich wird, zeigt sie sich im transnationalen Kontext um so deutlicher, dass die mit ihnen verbundene Bedeutung und handlungswirksame Interpretation sowie konkrete Umsetzung variieren kann: Insbesondere kulturelle Schlüsselbegriffe wie Nation, Staat, Wirtschaft, Unternehmen, Führung, Kompromiss etc. sind dafür prädestiniert solche Formen von Missverständnisse zu erzeugen. Auch sind Begriffe wie „Bildung“ oder „bürgerlich“ kaum zufriedenstellend in eine andere Sprache zu übersetzen, weil diese in der Regel ähnliche Begriffe bereithalten, die jedoch eine andere historische und institutionelle Grundlage besitzen. Im Kulturtransfer führt diese Ähnlichkeit in der Differenz häufig zu grundlegenden Missverständnissen, die oft nur schwer als solche detektiert werden.

Die Analyse kulturell spezifischer Schlüsselbegriffe verlangt also neben soziokulturellem Wissen eine grundlegende Kenntnis semantischer Unterschiede vermeintlich gleicher Begrifflichkeiten. Es handelt sich um eine Form der kulturellen Übersetzung, die interkulturelle Begegnungen erleichtert und zu einem tiefgründig besseren Verständnis des Partners beiträgt. Die Untersuchung der Schlüsselbegriffe sowie ihrer Wurzeln und Auswirkungen auf konkretes Handeln, verlangt nach einer integrativen und interdisziplinären Methode, die sich nicht auf die Ereignisgeschichte konzentriert, sondern vielmehr begriffsgeschichtlich argumentiert, d.h. die sozialhistorischen, philosophischen und psychologischen Zusammenhänge kultureller Entwicklungen einbezieht.

Das in verschiedenen Auflagen auf Deutsch und Französisch erschienene Buch von Jacques Leenhardt und Robert Picht Esprit/Geist, 100 Schlüsselbegriffe für Deutsche und Franzosen, vereinigte 1989 zum ersten Mal in einem Sammelband deutsch-französische Schlüsselbegriffe, die hier eine Orientierungshilfe leisten. In knapper, essayistischer Form vergleichen hier deutsch-französische Experten die Bedeutung zentraler Themen aus Geschichte, Politik, Wirtschaft und Gesellschaft beider Länder: „Wir können unsere in der Zwangsjacke nationaler Beschränkungen starr gewordenen Kulturen nur dann wieder zu neuer Bildsamkeit öffnen, wenn wir gemeinsam mit unseren Lesern die mühsame, gelegentlich schmerzliche, oft auch erheiternde Arbeit der Anamnese leisten. Wir können auf diesem Wege das Gemeinsame im Unterschiedlichen, das Anregende im Fremden entdecken. Denkmuster und Traditionen werden als historisch Gewordenes, also auch weiterhin Entwicklungsfähiges bewusst.“ Das Buch war ein Pionierwerk, das nun bereits über zwei Jahrzehnte hinweg deutsch-französischen Mittlern in Politik, Kultur und Wirtschaft (und vor allem auch solchen, die es werden wollen) die deutsch-französischen Vorstellungswelten, ihre Gemeinsamkeiten und Unterschiede erklärt. 25 Jahre nach Erscheinen des Buches, sollen seinem Prinzip folgend, bestimmte zentrale deutsche und französische Schlüsselwörter der interkulturellen Zusammenarbeit aus heutiger Perspektive neu betrachtet werden, in ihrem soziokulturellen Kontext beleuchtet und mit aktuellen Fragestellungen aus der Perspektive interkultureller Forschung und Praxis analysiert werden.

 Im Mittelpunkt sollen dabei folgende drei Themenbereiche stehen:
– das politische Feld (mit Begriffen wie: Nation, centralisme, Staat, syndicat, Umweltschutz)
– das ökonomische Feld (mit Begriffen wie: Stabilität, Mittelstand, Mitbestimmung, patron, invention)
– das kulturelle Feld (mit Begriffen wie: Esprit, civilisation, progrès, raison, terroir, Bildung, Stilleben)

Drei Keynote speaker werden Input für diese Themenbereiche liefern, im Anschluss werden Vorträge und eine Debatte mit Moderation für einen lebendigen Ausstauch zwischen Vortragenden und Publikum sorgen.

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Interessierte werden gebeten bis zum 30. Juni 2015 ein kurzes Abstract (max. 3000 Zeichen) für eine 15-minutige Präsentation eines Schlüsselbegriffes auf deutsch oder französisch an Christoph Barmeyer und Catherine Teissier zu schicken.

Christoph.Barmeyer[at]Uni-Passau.de
Catherine.teissier[at]univ-amu.fr

Bei dem Publikum der Tagung handelt es sich vorwiegend um deutsch-französische Studierende und Doktoranden der Universitäten Aix-Marseille und Passau. Die Veranstaltung richtet sich aber auch an interessierte Teilnehmer außerhalb des Universitätskontextes, wie Fach- und Führungskräfte und Lehrer, die in deutsch-französischen Kontexten arbeiten. Die Referenten sollten in ihrem Vortragsstil berücksichtigen, dass ein entsprechender Teil der Zuhörer keine Muttersprachler sind. Eine Publikation der Beiträge ist in einer Sondernummer der Zeitschrift Dokumente/Documents 2016 vorgesehen.

DFI Aktuell

dfi aktuell

Wir freuen uns, Ihnen die zweite Ausgabe von „dfi aktuell“ im Jahr 2015 übermitteln zu dürfen.

  • dfi analyse: Reform des Collège und die Folgen
  • dfi information: XXXI. Jahreskonferenz des dfi
  • dfi information: Zu Gast im Senat
  • dfi information: Ausbildung überwindet Grenzen. dfi unterstützt das Pilotprojekt AzubiBacPro
  • dfi information: Hochschulkooperation mit Tunesien
  • dfi information: Ehemaligenseminar des Programms „On y va – auf geht’s!“
  • dfi information: Wie viele, wie hoch, wie groß? Themendossiers der Frankreich-Bibliothek mit statistischen Angaben
  • dfi service: Nachwuchswissenschaftler stellen ihre Doktorarbeiten vor
  • dfi service: Frankreich Jahrbuch 2014. Zivilgesellschaft in Frankreich, Deutschland und Europa
  • dfi service: Neu erschienen: Haushaltskulturen
  • dfi service: Neuerscheinung Europa-Jahrbuch
  • dfi service: Ludwigsburger Schlossfestspiele 2015
  • dfi service: Die DFH zur Schulreform in Frankreich
  • dfi service: Kooperationsvertrag „Jugend und Wirtschaft“
  • dfi service: Die Bretagne – faszinierende Partnerregion in Frankreich

Sie finden die neueste Ausgabe von „dfi aktuell“ online unter folgender Adresse:
http://www.dfi.de/pdf-Dateien/Veroeffentlichungen/dfi-aktuell/2015/dfi_aktuell_02_15D.pdf


Nous sommes heureux de vous présenter le deuxième numéro de notre lettre d’information « dfi aktuell » pour 2015.
Dans ce numéro :

  • dfi analyse : La réforme du collège et ses conséquences
  • dfi information : L’actualité s’invite à la XXXIe conférence annuelle du dfi
  • dfi information : Invité au Sénat
  • dfi information : Quand la formation dépasse les frontières
  • dfi information : Coopération universitaire avec la Tunisie
  • dfi information : Séminaire des anciens du programme « On y va – auf geht’s ! »
  • dfi information : En quête de chiffres ? Les dossiers thématiques de la Frankreich-Bibliothek, une mine de données statistiques
  • dfi service : Les jeunes chercheurs présentent leurs thèses
  • dfi service : Frankreich Jahrbuch 2014 : La société civile en France, en Allemagne et en Europe
  • dfi service : Vient de paraître : Cultures monétaires et budgétaires
  • dfi service : Vient de paraître : L’état de l’Union
  • dfi service : Festival du Château de Ludwigsburg 2015
  • dfi service : L’UFA s’exprime au sujet de la réforme des collèges en France
  • dfi service : Convention de Coopération « Jeunesse et Economie »
  • dfi service : La Bretagne – Tour d’horizon d’une région partenaire

Vous trouverez ce numéro de « dfi aktuell » sur notre site web :
http://www.dfi.de/pdf-Dateien/Veroeffentlichungen/dfi-aktuell/2015/dfi_aktuell_02_15F.pdf

Deutsch-französischer Schreibworkshop für Doktoranden

AUSSCHREIBUNG

Deutsch-französischer Schreibworkshop für Doktoranden

Datum: 02.-04. Juli 2015
Ort: Moulin d’Andé (Normandie)

moulin.ande

Bewerbungsfrist: 10. Mai 2015

Das Schreibatelier richtet sich an Doktorand/innen, die in ihrer Arbeit bereits fortgeschritten sind, d. h. die Phase der Informationsbeschaffung weitgehend abgeschlossen haben und in die Schreibphase eintreten. Es soll ihnen konkrete Hilfestellung bei der Bewältigung des Schreibprozesses geben (Selbstmotivation, Charakteristika wissenschaftlichen Schreibens, Strukturierung und Organisation des Schreibprozesses). Dabei sollen die allgemeinen Spezifika des wissenschaftlichen Diskurses in Deutschland und Frankreich ebenso angesprochen werden wie Besonderheiten in den Schreibformen und -stilen einzelner Disziplinen in den Kultur- und Sozialwissenschaften.

Das Seminar soll die Teilnehmerinnen befähigen, eigenverantwortlich, souverän und methodisch reflektiert eine zentrale Etappe des eigenen Promotionsprojektes zu organisieren. Es soll ihnen helfen, den Schreibprozess effizient zu gestalten, Schreibtechniken zu erlernen, Gefahrenmomente zu erkennen, ihnen ergebnisorientiert zu begegnen sowie Schreibblockaden und Frustrationserfahrungen zu überwinden.

Arbeitssprachen sind Deutsch und Französisch.

In Kooperation mit dem Frankreich-Zentrum der Freien Universität und mit Unterstützung der Deutsch-Französischen Hochschule dient der Workshop der Stärkung des deutsch-französischen Nachwuchsforschermilieus. Die Veranstaltung ist Teil des vom CIERA seit 2006 durchgeführten Doktorandenbetreuungsprogramms (Programme d’encadrement doctoral). Das Ziel dieses Programms ist es zum  einen, durch das Angebot eines strukturierten und auf die Herausforderungen einer grenzüberschreitenden und interdisziplinär ausgerichteten Ausbildungsprogramms die Integration der DoktorandInnen in die scientific community zu erleichtern. Zum anderen sollen die Doktorand/innen möglichst frühzeitig auf die Anforderungen des akademischen und nicht-akademischen Arbeitsmarktes vorbereitet werden.

Veranstaltungsleiterinnen: Prof. Dr. Anne Kwaschik, Freie Universität Berlin, Juniorprofessorin für Westeuropäische Geschichte, Dr. Anne Seitz, EHESS/ CIERA, Koordinatorin des Doktorandenprogramms des CIERA, Martha Boeglin, Scriptoria

Kosten: Die Übernachtungskosten (im Zweibettzimmer) sowie die Verpflegung werden übernommen. Fahrtkosten werden nach Vorlage der Belege in Höhe von 80 Euro (Inland) und 100 Euro (Ausland) erstattet. Die Einschreibegebühr beträgt 50 Euro.

Bewerbungsunterlagen: Die Bewerbungen sind in deutscher oder französischer Sprache bis zum 10. Mai 2015 möglich. Sie umfassen einen wissenschaftlichen Lebenslauf, ein Motivationsschreiben und eine Kurzzusammenfassung des Promotionsthemas (jeweils eine Seite). Aus dem Motivationsschreiben sollte der Stand der Promotion ersichtlich werden. Wir danken für die Zusendung der Bewerbungen in elektronischer Form und als PDF-Dokument an Dr. Anne Seitz, seitz@ciera.fr.

Weitere Informationen finden Sie auf den Homepages der beiden Institutionen:
http://www.geisteswissenschaften.fu-berlin.de/frankreichzentrum/news/news/Schreibworkshop_2015.html
http://www.ciera.fr/ciera/atelier_ecriture2015?lang=fr

 

CFP Défis internationaux et émergence d’un espace public en Europe depuis les années 1970

Appel à contribution / CFP
Défis internationaux et émergence d’un espace public
en Europe depuis les années 1970

Journées d’études 18−19 juin 2015, Paris
Date limite de candidature : 27 avril 2015

Internationale Herausforderungen und die Entstehung
eines öffentlichen Raums in Europa seit den 1970er Jahren

Workshop 18.−19. Juni 2015, Paris
Deadline: 27. April 2015

DIP  EHNE Saisir-Europe

En savoir plus… (ou télécharger le pdf)
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L’historiographie des relations internationales en Europe après 1945 reste dominée par une focalisation sur les relations bilatérales et sur l’histoire politique. La création progressive d’un espace européen de communication depuis les années 1970 invite cependant à un changement de perspective, qui consiste à revoir l’étude du processus décisionnel, en mettant la société civile comme point de départ. Dans cet espace de communication émergent, on peut en effet constater des convergences dans les débats qui ont eu lieu dans différents pays européens sur des questions à caractère transnational. Il semble par conséquent utile de s’intéresser à ces convergences et de s’interroger sur l’impact qu’elles ont pu avoir sur les décisions politiques tant au niveau national qu’au niveau européen. Les problèmes environnementaux constituent une question à caractère transnational par excellence. En effet, la protection de la nature voire de l’héritage naturel ou bien l’approvisionnement en énergie, notamment l’utilisation de l’énergie nucléaire, ont suscité et suscitent toujours un vif intérêt dans l’opinion publique partout en Europe. Bien que ces questions aient, depuis les années 1970, fortement gagné en importance dans l’espace public, il semble important de ne pas négliger la dimension de longue durée, inhérente à ces questions.

Les contributions devraient s’intéresser à un ou plusieurs des points mentionnés ci-dessous :
− la perception des questions transnationales dans les différents espaces nationaux de communication (p.ex. études comparatives de discours et de sémantique)
− la circulation d’idées, de concepts et de schémas de perception entre les différents espaces nationaux de communication
− les activités des associations ou des ONG qui se sont engagées en faveur de problèmes environnementaux ou d’autres problèmes à caractère transnational dans un ou plusieurs pays européens
− les institutions et les personnes qui ont servi d’intermédiaire, de manière délibérée ou non-consciente, entre les différents espaces nationaux de communication
− le travail parlementaire, tant au niveau national qu’au niveau européen, qui s’est emparé de tels problèmes et qui a réagi à l’opinion publique et/ou aux activités des ONG, faisant entrer de cette manière des sujets et des revendications concrètes dans le circuit de la décision politique
− les conséquences de telles convergences sur l’agenda politique des différents gouvernements et chefs d’État ainsi que sur celle des institutions européennes
− les conditions et les délais dans lesquels les questions d’intérêt public, comme par exemple les problèmes environnementaux, peuvent devenir des objets de la politique européenne
− les sujets en lien avec l’Allemagne et/ou la France sont appréciés, mais pas obligatoires.

Ce workshop se situe dans le cadre d’un nouveau projet de recherche de l’Institut historique allemand Paris en coopération avec le laboratoire d’excellence « Écrire une histoire nouvelle de l’Europe ». Pour en savoir plus sur ce projet, consulter la rubrique « Recherche » sur le site web de l’institut, www.dhi-paris.fr . Font partie du comité scientifique pour ce workshop : Éric Bussière (univ. Paris-Sorbonne/LabEx EHNE), Anahita Grisoni (« Saisir l’Europe »), Hélène Miard-Delacroix (univ. Paris-Sorbonne/LabEx EHNE) et Christian Wenkel (IHA).
Cet appel à contribution s’adresse prioritairement à des jeunes chercheurs (étudiants avancés en Master 2, doctorants et post-doc). Les frais de voyage et d’hébergement seront pris en charge par l’IHA.

La langue de travail sera le français, des communications en anglais seront toutefois acceptées. Merci de bien vouloir envoyer votre candidature (une page A4 environ) en français, en allemand ou en anglais avec un court C.V. (merci d’indiquer vos compétences linguistiques) dans un seul fichier PDF d’ici le 27 avril 2015 à cwenkel@dhi-paris.fr.

Les candidats sélectionnés seront invités à envoyer leur communication d’ici le 8 juin 2015 au plus tard.[/hide-this-part]

Mehr lesen … (oder download pdf)

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Die Historiografie zur Geschichte der internationalen Beziehungen in Europa wird dominiert von einer Fokussierung auf das Bilaterale sowie einer politikgeschichtlichen Perspektive. Die verstärkte Herausbildung eines „europäischen Kommunikationsraumes“ seit den 1970er Jahren begünstigt jedoch einen Perspektivenwechsel, bei dem für die Untersuchung von politischen Entscheidungsfindungsprozessen die Zivilgesellschaft als Ausgangspunkt gewählt wird. Innerhalb dieses sich allmählich herausbildenden Kommunikationsraums lassen sich Konvergenzen bezüglich transnationaler Fragen im öffentlichen Diskurs verschiedener Länder konstatieren. Es erscheint lohnenswert sich für diese Konvergenzen zu interessieren und nach ihren Auswirkungen auf politische Entscheidungen sowohl auf nationaler als auch auf supranationaler Ebene zu fragen. Ein mögliches Beispiel für derartige Untersuchungen sind Umweltfragen, da der Schutz von Natur und Naturerbe, Fragen der Energieversorgung, insbesondere im Fall von nuklearer Energie, oder auch der nachhaltigen Nutzung von natürlichen Ressourcen öffentliches Interesse in ganz Europa geweckt haben bzw. wecken. Im Zuge der 1970er Jahre erhielten diese Fragen im öffentlichen Raum zwar einen neuen Stellenwert, dennoch soll die diesen Fragen innewohnende Dimension der longue durée nicht außer Acht gelassen werden.

Die Beiträge sollten auf einen oder mehrere der nachfolgenden Punkte eingehen:
− Wahrnehmung transnationaler Fragen in verschiedenen nationalen Kommunikationsräumen (z.B. vergleichende Diskurs- und Semantikanalyse);
− Zirkulation und Transfer von Ideen, Konzepten und Wahrnehmungsmustern zwischen den verschiedenen nationalen Kommunikationsräumen;
− Aktivitäten von Vereinen und NGO’s, die sich für Umweltfragen oder andere Probleme transnationalen Charakters in einem oder mehreren europäischen Ländern engagiert haben;
− Institutionen und Personen, die absichtlich oder unabsichtlich als Mittler zwischen den verschiedenen nationalen Kommunikationsräumen aktiv waren;
− parlamentarische Arbeit auf nationaler und europäischer Ebene, die Debatten aufgegriffen und/oder auf Aktivitäten von NGO’s reagiert hat und damit Themen und konkreten Forderungen Eingang in den politischen Entscheidungsfindungsprozess verschafft hat;
− Auswirkungen von Konvergenzen auf die politische Agenda verschiedener europäischer Regierungen und Staatschefs sowie auf die der europäischen Institutionen;
− Rahmenbedingungen und Zeitrahmen für die Transformation von Fragen öffentlichen Interesses, wie etwa die genannten Umweltfragen, in Gegenstände europäischer Politik;
− Themen mit Bezug zu Deutschland und/oder Frankreich sind willkommen, aber nicht zwingend.

Dieser Workshop ist Teil der Aktivitäten eines neuen Forschungsprojekts des Deutschen Historischen Instituts Paris in Zusammenarbeit mit dem Exzellenzcluster „Écrire une histoire nouvelle de l’Europe“. Weitere Informationen zum Projekt finden sie unter der Rubrik „Forschung“ auf der Website des DHIP, www.dhi-paris.fr . Zum wissenschaftlichen Beirat des Workshops gehören Éric Bussière (Univ. Paris-Sorbonne/LabEx EHNE), Anahita Grisoni („Saisir l’Europe“), Hélène Miard-Delacroix (Univ. Paris-Sorbonne/LabEx EHNE) und Christian Wenkel (DHIP).
Dieser Call for papers richtet sich in erster Linie an Nachwuchswissenschaftler (fortgeschrittene Master-Studenten, Doktoranden und Post-Docs). Die Kosten für Reise und Übernachtung werden vom DHIP übernommen. Arbeitssprache ist Französisch, Vorträge in englischer Sprache werden ebenfalls akzeptiert.

Bitte senden Sie Ihre Bewerbungen (ca. eine A4-Seite) in französischer, deutscher oder englischer Sprache zusammen mit einem kurzen Lebenslauf (bitte geben Sie Ihre Sprachkenntnisse an) in einem pdf-Dokument bis zum 27. April 2015 an cwenkel@dhi-paris.fr .

Die ausgewählten Kandidaten werden gebeten, Ihren Vortrag bis zum 8. Juni 2015 einzureichen

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Deutsche und Franzosen/Französinnen am Arbeitsplatz

20. April 2015, Berlin, Institut français

Deutsche und Franzosen/Französinnen am Arbeitsplatz :
Klischees und gemeinsame Herausforderungen

Konferenz mit der Soziologin Dominique Meda

klichee

Französische Botschaft Berlin (Auditorium)
Wilhelmstraße 69
10117 Berlin

Die Veranstaltung findet ab 19 Uhr in französischer Sprache mit Simultanübersetzung statt. Anschließend wird ein kleiner Umtrunk folgen. Anbei finden Sie das Programm in Deutsch und Französisch.

Der Eintritt ist frei. ico_permalien Teilnahme nur nach Anmeldung 

 

CFP : Processus de transmission dans les familles de migrants ou issues de l’immigration

APPEL A COMMUNICATION
avant le 13 mars 2015

Processus de transmission dans les familles de migrants ou issues de l’immigration.
Regards croisés dans les États de l’Union Européenne

Vermittlungsprozesse in Migrantenfamilien / Familien mit Migrationshintergrund.
Gekreuzte Blicke in den Staaten der Europäischen Union

Colloque international et pluridisciplinaire : 15-16 octobre 2015
Internationale und pluridisziplinäre Tagung : 15.-16. Oktober 2015

à l’Université catholique de l’Ouest1, Angers.
Laboratoire LÉMIC (Littérature, Étrangéité, Mutations, Identités Culturelles)

S’interrogeant sur le concept de « transmission » dans le champ de la sociologie ou de l’histoire de l’immigration, l’on peut se référer à cette observation de Max Weber : « Toutes les différences de « mœurs » peuvent alimenter un sentiment spécifique de l’ »honneur » et de la « dignité » chez ceux qui les pratiquent. On oublie les motifs originels qui ont donné naissance aux diverses habitudes de vie et les contrastes se perpétuent en tant que « conventions ».» (Economie et Société, Vol 2, Pocket 1995, p. 128). Près d’un siècle plus tard, ce constat est-il toujours d’actualité ? C’est ce que ce colloque se propose de vérifier, en convoquant autour du syntagme « processus de transmission » les différents champs disciplinaires de la recherche migratoire.

Ce colloque est le second volet d’une réflexion entamée en 2013. On avait entrepris dans cette première étape une exploration des facteurs identitaires en jeu dans les migrations et les mobilités transnationales aux XXe et XXIe siècles. Après avoir éclairé dans une optique transnationale l’espace germanophone, en lien avec l’Europe centrale et sud-orientale, ce second volet se propose d’élargir la perspective à toute l’Union Européenne, dans une perspective internationale résolument comparatiste. L’objectif est d’approfondir la réflexion sur les dynamiques identitaires, en ouvrant l’horizon de recherche aussi bien aux États d’Europe occidentale que d’Europe (sud)-orientale. Au cœur de l’Europe, la France et l’Allemagne pourront servir de point d’articulation pour une réflexion plus ample et différenciée à l’échelle européenne.

Continuer la lecture de CFP : Processus de transmission dans les familles de migrants ou issues de l’immigration

Appel à communications / Call for papers

Appel à communications : Le genre de l’intégration européenne
Call for papers: Gender and European Integration

Paris, 19 et 20 novembre 2015  
 
Les propositions de communication d’un maximum de 300 mots, accompagnées d’un bref CV (une page maximum) doivent être adressées avant le 1ermars 2015 à l’adresse genreeurope@gmail.com.
Les candidats seront informés de la décision du comité scientifique le 31 mars 2015
Les langues de travail seront l’anglais et le français.
 
Paper proposals of a maximum of 300 words, accompanied by a brief CV (1 page maximum) should be sent before 1 March 2015 to genreeurope@gmail.com.
Candidates will be informed of the scientific committee’s decision by 31 March 2015.
The languages of the conference will be English and French.
 
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Centenaire de la mort de Bertha von Suttner

L’HUMANITÉ M’EST CHÈRE
DIE MENSCHHEIT LIEBE ICH

Rencontres à l’occasion du centenaire de la mort de Bertha von Suttner (Prix Nobel de la paix 1905)
sous le haut patronage de S.E. Ursula Plassnik, Ambassadeur d’Autriche en France.

15-16-17 septembre 2014 Paris

bertha_von_suttner

Cent ans après la mort de Bertha von Suttner (1843-1914), nous nous souvenons de son oeuvre, de son action et de son message :
« L’humanité m’est chère » – « Die Menschheit liebe ich ». Des spécialistes venus de toute l’Europe vont apporter leur contribution aux commémorations parisiennes de cette Autrichienne exceptionnelle.
Bertha von Suttner ne fut pas seulement la première femme à recevoir le prix Nobel de la paix, ce fut également elle qui incita son ami et bienfaiteur Alfred Nobel à créer ce prix.
Pacifiste internationale, écrivaine et conférencière, elle s’est opposée sans fléchir à ceux qui prêchaient le nationalisme fanatique, le militarisme agressif, la haine et l’antisémitisme. Elle a reconnu le pouvoir destructeur de ces idéologies et a prédit : « La prochaine guerre sera bien plus effroyable que toutes les précédentes. » Il lui fut épargné de vivre les horreurs des deux guerres mondiales du XXe siècle.
Nous qui avons tiré les enseignements de ces guerres, nous avons reçu en héritage le devoir de commémorer et de transmettre le message de cette grande femme. Le but de sa vie est tout entier contenu dans le titre de son plus célèbre roman : « Bas les armes!».

S.E. Ursula Plassnik, Ambassadeur d’Autriche en France

lundi 15 septembre : soirée d’ouverture (sur invitation
loupevoir le programme détaillé ici

 

Colloque – mardi 16 septembre de 9h à 18h30,
Goethe-Institut Paris – 17 avenue d’Iéna, 75016 Paris

Avec des interventions de Christa Gürtler (Salzburg), Anne-Laure Briatte-Peters (Paris), Evelyne Polt-Heinzl (Wien), Konstanze Fliedl (Wien), Marie-Antoinette Marteil (Dinan), Erika Tunner (Paris), Arturo Larcato (Verona), Oliver Jahraus (München), Johann Georg Lughofer (Ljubljana)

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Soirée culturelle : lecture à 20h – Martin Waltz
« So steht doch Rede! » / « Mais rendez donc des comptes ! »
Appelle an die Empörung der Herzen und der Vernunft / Appels à l’indignation des cœurs et de la raison

Choix de textes et de lettres de et à Bertha von Suttner, entre autres par Alfred Nobel, Henry Dunant, Léo Tolstoï, Theodor Herzl, Karl May, August Bebel.

Goethe-Institut Paris
17 avenue d’Iéna, 75016 Paris
Entrée libre dans la limite des places disponibles
(Réservation conseillée par mail à info@paris.goethe.org ou par téléphone au 01 44 43 92 30)

 

Colloque -mercredi 17 septembre de 9h à 19h
Maison Heinrich Heine – Cité Internationale Universitaire de Paris – 27c boulevard Jourdan, 75014 Paris

Avec des interventions de Jacques Le Rider (Paris), Julie Demel (Orange), Anne Synnøve Simensen (Oslo), Nicolas Dujin (Paris), Werner Wintersteiner (Klagenfurt), Marie-Claire Hoock-Demarle (Paris), Christian Kirchmeier (München), Henriett Kovács (Budapest), Jean-Paul Vienne (Saint-Martin d’Hères) et une conclusion du colloque par Stéphane Pesnel, Johann Georg Lughofer, Victoria Fernandez-Montenegro von Schack et Susanne Keppler-Schlesinger

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Soirée culturelle : solo théâtral avec musique à 20h – Maxi Blaha
Feuerseele – sie kämpfte für den Frieden / Âme de feu – elle a combattu pour la paix : Hommage à Bertha von Suttner
Accompagnée par le bassiste Georg Buxhofer, la comédienne viennoise Maxi Blaha présentera une pièce de Susanne F. Wolf sur les différents thèmes et étapes de la vie de Bertha von Suttner.

Maison Heinrich Heine – Cité Internationale Universitaire de Paris
27c boulevard Jourdan, 75014 Paris
Entrée libre dans la limite des places disponibles
(Réservation conseillée par mail à paris-kf@bmeia.gv.at ou par téléphone au 01 47 05 85 48)

Manifestation organisée par le Forum Culturel Autrichien en collaboration avec le Goethe-Institut Paris, la Maison Heinrich Heine, le Service Culturel de l’Ambassade d’Allemagne, l’Ambassade Royale de Norvège, l’Institut Historique Allemand de Paris, l’Institut Culturel Hongrois et l’Université Paris-Sorbonne (EA 3556 REIGENN)

Coordination scientifique assurée par
Johann Georg Lughofer (Université de Ljubljana) et
Stéphane Pesnel (Université Paris-Sorbonne)

Comité scientifique
Marino Freschi (Roma), Christa Gürtler (Salzburg), Erika Tunner (Paris), Werner Wintersteiner (Klagenfurt)

Le regard de l’occupant. Paris vu par les Allemands 1940–1944

Bernd Wegner,
professeur à l’université Helmut Schmidt de Hambourg,
fera une conférence

le 12 juin à 18 h à l’INSTITUT HISTORIQUE ALLEMAND
sur le thème :

« Le regard de l’occupant. Paris vu par les Allemands 1940–1944 »

Vortrag von Bernd Wegner, Universität Hamburg,

organisiert vom DHIP (S. Martens) in Zusammenarbeit mit dem Musée Carnavalet
im Rahmen der Ausstellung »Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé«.
Kommentar: Gaël Eismann, Universität Caen.

Hôtel Duret-de-Chevry
8 rue du Parc-Royal
75003 Paris

Allemagne et modernité artistique après 1945

 

Les 2 Journées d’Etudes pour lesquelles le CFP avait été diffusé précédemment se dérouleront

les mercredi 25 et jeudi 26 juin prochains

à la Fondation Lucien Paye (Cité Universitaire),

repenser-moderniteCes Journées auront pour thème l’Allemagne de 1945 et la reconstruction de la vie artistique dans les 4 zones d’occupation, sur fond d’affrontements idéologiques et politiques entre Américains et Soviétiques. Les arts plastiques, la musique, le cinéma et la littérature seront abordés dans leur lien à l’entreprise de reconstruction, en connexion avec le climat politique particulier.

Vous trouverez ci-joint le programme détaillé de ces journées et du concert du mercredi soir.

– 1ère Journée : Mercredi 25 juin, 9h30-18h
– Dans le prolongement de l’après-midi consacré à la musique, concert « Eclats de modernité » à 20h
– 2ème Journée : jeudi 26 juin, 10h-16h

L’accès aux Journées et au concert est gratuit.
Pour toute réservation : Elise.Petit@u-pem.fr

 

Lieu de l’événement :
Fondation Lucien Paye
Cité Universitaire
Entrée par le 47 boulevard Jourdan
2ème bâtiment à gauche
T3a station Montsouris / RER B Cité Universitaire

Promotionsstellen / Contrats doctoraux

Promotionsstellen
»Internationale Herausforderungen und die Entstehung eines öffentlichen
Raums in Europa seit den 1970er Jahren«

Institution: Deutsches Historisches Institut Paris
Datum: 01.10.2014−30.09.2017

Bewerbungsschluss: 22.06.2014

Das Deutsche Historische Institut Paris (DHIP) vergibt im Rahmen eines neuen Forschungsschwerpunktes zum Herbst 2014 Promotionsstellen zum Themenfeld »Internationale Herausforderungen und die Entstehung eines öffentlichen Raums in Europa seit den 1970er Jahren«. Dabei geht es um die Frage nach Konvergenzen in der Wahrnehmung internationaler Herausforderungen in Europa sowie um die sich daraus ergebende Definition einer europäischen Politik. Dieser Ansatz soll am Beispiel von Umweltfragen auf seine Tauglichkeit zum Beschreiben der jüngeren europäischen Geschichte geprüft werden.
Bewerbungen, welche die Entstehung eines öffentlichen Raums in Europa auf anderen Feldern in historischer Perspektive untersuchen, sind ebenfalls willkommen. Ein inhaltlicher Bezug zu Frankreich und/oder Deutschland ist wünschenswert, aber nicht zwingend.

Contrats doctoraux :
« Défis internationaux et émergence d’un espace public en Europe depuis les années 1970 »

Institution : Institut historique allemand
Durée : 01/10/2014–30/09/2017

Date limite de candidature : 22/06/2014

Dans le cadre d’un nouvel axe de recherche, l’Institut historique allemand (IHA) à Paris offre pour l’automne 2014 des contrats doctoraux sur le thème « Défis internationaux et émergence d’un espace public en Europe depuis les années 1970 ». Les recherches porteront sur la question des convergences dans la perception des défis internationaux en Europe, ainsi que sur la définition d’une politique européenne qui en résulte. Il s’agira de mettre à l’épreuve la pertinence de cette approche pour décrire l’histoire européenne récente, en prenant pour exemple les questions environnementales. Les candidats traitant d’un point de vue historique l’émergence d’un espace public en Europe dans d’autres domaines sont également les bienvenus. Les sujets en lien avec l’Allemagne et/ou la France sont appréciés, mais pas obligatoires.

Bericht: Transnationale Repräsentationen von Flucht und Vertreibung der Deutschen nach dem Zweiten Weltkrieg (Deutschland – Polen – Tschechien – Slowakei)

Vom 20. bis 22. März 2014 fand an der Universität Lille 3 das von Prof. Dr. Dominique Herbet (Lille 3) und Dr. Carola Hähnel-Mesnard (Lille 3) veranstaltete Symposium „Transnationale Repräsentationen von Flucht und Vertreibung der Deutschen nach dem Zweiten Weltkrieg (Deutschland – Polen – Tschechien – Slowakei)“ statt.

Aus einer europäischen Perspektive sollte erörtert werden, inwieweit heutzutage die Wahrnehmung von Flucht und Vertreibung der Deutschen Gegenstand der zeitgeschichtlichen Forschung in den jeweiligen Ländern ist und inwiefern es in diesem Bereich wissenschaftliche Neuansätze gibt. Außerdem sollten die möglichen Auswirkungen der Ereignisse und ihrer Wahrnehmungen auf die Konstruktion von Identitäten und Erinnerungen in Mitteleuropa thematisiert werden. Der Schwerpunkt der Tagung lag auf der Repräsentation der geschichtlichen Ereignisse (mit einem Fokus auf die Zeit nach 1989) und auf deren Darstellung in der Literatur, in der Kunst, in den Medien sowie in Museen bzw. Ausstellungen.

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Die Tagung teilte sich in neun sich ergänzende Panels. Das erste Panel stand unter dem Titel „Globale Ansätze“ und wurde von Anne Bazin (IEP Lille) mit einem Referat über die Frage der Vertriebenen in den Beziehungen zwischen Deutschland und seinen Nachbarn nach 1989 eröffnet. Die Jahre 1989/1990 bilden dabei eine Zäsur, denn ab 1990 wurde auf beiden Seiten die Notwendigkeit einer Bewältigung der Vergangenheit anerkannt, ohne dass jedoch ein Konsens darüber gefunden werden konnte, wie sie stattfinden sollte bzw. wie die Beziehungen wieder aufgebaut werden sollten. A. Bazin beobachtete dabei drei Formen des Umgangs mit der Vergangenheit: vergessen und einen Schlussstrich ziehen, auf speziell ausgewählte Aspekte der Vergangenheit zurückgreifen sowie Wiedergutmachung. Obwohl sich der Blick auf Flucht und Vertreibung besonders nach 1998 verändert hat, so bleibt die Vergangenheit jedoch ein Mittel zur politischen Instrumentalisierung. Helmut Fehr (Budapest) befasste sich mit den Deutungsmustern zum Vertreibungskomplex in Polen und der Tschechischen Republik nach 1989 und sprach über die Deutschen als symbolisch „Andere“. In diesem Zusammenhang analysierte Fehr einerseits die Mobilisierung historischer Stereotypen und Feindbilder durch populistische Eliten, die mit einer Brutalisierung der politischen Rhetorik und der Betonung eines ethnischen Nationalismus einhergeht. Andererseits verwies Fehr auf gegenläufige Tendenzen vor allem aus dem gegenkulturellen Bereich, die durch Denkmalenthüllungen, Theateraufführungen und Filmprojekte eine Kultur des Erinnerns pflegen. Insgesamt muss jedoch festgestellt werden, dass man in Polen und in der Tschechischen Republik bis jetzt noch über keine angemessene Sprache verfügt, um die Deutschen als Nachbarn neu zu betrachten. Im Anschluss daran brachte Lena Christolova (Konstanz) anhand der Filme Habermann von Juraj Herz (2010) und Töten auf Tschechisch von David Vondraček (2010) Überlegungen zum Thema der „Anerkennung“ des Anderen in die Diskussion ein, welche die Frage nach der persönlichen Verantwortung ebenso aufwirft wie die nach der Ausdifferenzierung verschiedener Anerkennungssphären.
Der Keynote-Vortrag von Michael Schwartz (Berlin) zum Thema „Ansichtssachen: Nationale, europäische und globale Perspektiven auf moderne ethnische Säuberungen“ stellte die Frage nach der angemessenen Untersuchungsebene in Hinblick auf ethnische Säuberungen. So zeigte Schwartz zunächst, inwiefern eine isolierte, selbstbezogene Betrachtung der Ereignisse aus der Nationalperspektive zur Absolutierung führen kann und nicht ausreicht, um die Stellung der eigenen Opfer in einem größeren Gesamtgeschehen angemessen zu verorten. Im Gegensatz dazu erlaube es eine prozessuale Sicht, die Vorgeschichten in Betracht zu ziehen und den zu Blick erweitern, und z.B. die Tendenz zum Rollentausch zwischen Tätern und Opfern sichtbar zu machen. Eine europäische, eurasische oder globale Perspektive ermögliche eine Reflexion über parallele Fälle und Präzedenzfälle sowie historische Wechselwirkungen. Schwartz betonte, dass man sich mit der politischen Funktion der Forschung über ethnische Säuberungen auseinandersetzen müsse und dass Perspektivierung und Relationierung nicht mit historisch-moralischer Relativierung verwechselt werden dürften.
Das zweite Panel widmete sich der Historiographie und wurde von Muriel Blaive (Wien) eingeleitet. Sie untersuchte den Zusammenhang zwischen historischen Fakten und kollektivem Gedächtnis in der Tschechoslowakei und der Tschechischen Republik. Dieses Gedächtnis sei durch drei Komponenten gekennzeichnet: die Erinnerungen an den Zweiten Weltkrieg, an die Flucht und Vertreibung und an den Kommunismus, die untereinander zu unterscheiden, aber nicht zu dissoziieren seien. Blaive betonte die Selektivität der kommunistischen Geschichtsdarstellung, die historische Indoktrinierung und die heute noch zu spürenden Folgen in Form von Ignoranz zum Thema Flucht und Vertreibung, welches in der Tschechischen Republik ein heikles Thema bleibt. Jerzy Józef Kołacki (Poznan) befasste sich anschließend mit der Behandlung von Flucht und Vertreibung der Deutschen in der polnischen Geschichtsschreibung nach 1989. Kołacki erläuterte, wie der Begriff der Vertreibung als Beschreibungskategorie, als historiographisches Problem bzw. als universaler Begriff, der allgemein eine Form von Säuberung kennzeichnet, angewendet und verstanden wird. Pascal Fagot (Straßburg) analysierte im Anschluss daran 2010 veröffentlichte amtliche Dokumente aus den 1950er Jahren über die organisierte Auswanderung von Deutschen aus Polen. Die aus unterschiedlichen Gründen gewollte Ausreise der Deutschen hatte hier nichts mehr mit „Vertreibung“ zu tun, und paradoxerweise war es jetzt Polen, das aus wirtschaftlichen Gründen wenig Interesse an dieser Abwanderung hatte. Die Benutzung und den Missbrauch des Begriffes der Familienzusammenführung, als Form eines erreichten Kompromisses zwischen der Volksrepublik Polen und der Bundesrepublik, deutete Fagot als eine verborgene normale Emigration.
Anschließend eröffnete Katarzyna Woniak (Berlin) das erste Atelier für Nachwuchswissenschaftler und stellte die Ergebnisse einer Studie über deutsche Heimatvertriebene und polnischen Sibirjaken in einer polnischen Kleinstadt dar, die sich in der Öffentlichkeit als Schicksalsverbundene darstellen. Woniak setzte sich mit der Nachhaltigkeit dieser vermeintlichen Erinnerungsgemeinschaft, die aus einer verwandten Form des Verlusts der Heimat resultierte, auseinander und verwies dabei vor allem auf die Mängel dieser Schicksalsverbundenheit, deren Kernproblem das Fehlen einer notwendigen Kritik und einer historischen Reflexion sei, denn die gegenseitig empfundene Empathie sei keine Voraussetzung, um die zwischen den beiden Gruppen vorhandene historische Asymmetrie zu theorisieren. Die Ethnologin Gesa Bierwerth (Laval) führte von 2008 bis 2013 eine Feldforschung zur Rolle von Reiseführern in einem Unternehmen durch, das für ehemalige Ostdeutsche Reisen nach Ostpreußen organisiert. Schwerpunkt der Arbeit ist die Frage nach der Rolle der Reiseführer. Während der Reisen wurde Heimwehtourismus in direkter Verbindung mit dem Thema Flucht und Vertreibung betrieben, aber auch das Kulturerbe aus deutscher Zeit gepflegt. Dabei spielten die Reiseführer als Moderatoren und Mediatoren eine beachtliche Rolle, die kritisch hinterfragt werden muss.

Der zweite Tagungstag begann mit einem Panel zur Musealisierung der Ereignisse um Flucht und Vertreibung. Catherine Perron (IEP Paris) stellte historische Museen, §96-Museen und Heimatmuseen vor und dokumentierte dabei eine zerklüftete Erinnerungslandschaft (Eva und Hans Henning Hahn), die der Entstehung eines kulturellen Gedächtnisses nicht immer förderlich war, was im Kontext der Eröffnung der Dauerausstellung eine besondere Relevanz hatte. Sie zeigte aber, dass das Thema Flucht und Vertreibung schon früh über eine institutionelle Stütze verfügte, die Museen jedoch auf Ikonisierung, Emotionalisierung setzten und jede Kontextualisierung fehlte. Ab 2000 entwickelte sich aber die Tendenz nach der von Rot-Grün initiierten Wende in der Förderungspolitik mehr in Richtung Historisierung und Transnationalität, vor allem in den größeren Museen. Die darauffolgende Präsentation von Michael Dorrmann (Stiftung Flucht, Vertreibung, Versöhnung) zeigte die geplante europäische Dimension der Dauerausstellung „Flucht, Vertreibung, Versöhnung“, wobei die chronologische Annäherungsweise vom 19. Jahrhundert ausgehend bis zum Ende des 20. Jahrhunderts bevorzugt wurde und auch Zeitzeugenberichte einen gewissen Platz haben sollten. Mit der Geschichte von Zwangsmigrationen und von gelungenen Beispielen der Integration wird beabsichtigt, zur Versöhnung beizutragen, und eine Europäisierung der Vertreibungserinnerung angestrebt.
Der Keynote-Vortrag von Bill Niven (Nottingham) zum Thema Erinnerung an den Holocaust und an Flucht und Vertreibung basierte auf einem Schlüsselerlebnis Ende der 70er, Anfang der 80er Jahre, als die US-Serie Holocaust 1979 und die ARD-Dokumentation Flucht und Vertreibung 1981 ausgestrahlt und von Millionen Deutschen gesehen wurden. Er hob die Spannungen zwischen beiden Erinnerungen hervor, welche auf dem Schuldgefühl der Deutschen basierten. Fakt ist jedoch, dass es ohne den Zweiten Weltkrieg und den Holocaust keine Vertreibung gegeben hätte, eine Erkenntnis, die sich schließlich im 21. Jahrhundert durchgesetzt habe, weshalb die politische Erinnerung heute nicht revisionistisch sei.

Im zweiten Atelier für Nachwuchswissenschaftler stellte Agnieska Kuczala (Katowice) zunächst ihr auf ethnologischen Beobachtungen während des Wahlkamps 2011 beruhendes Forschungsprojekt über die deutsche Minderheit in Oppeln vor, wobei sie mit den Begriffen „symbolische Vertreibung“ und „symbolische Rückkehr“ operierte. Letztere vollzog sich nach 1989, als Vertreter der deutschen Minderheiten auf lokaler, regionaler und nationaler Ebene wieder am politischen Leben teilnehmen und auf ihre Geschichte aufmerksam machen konnten. Alice Volkwein (Saint-Cyr) hinterfragte anschließend die Formen der kollektiven Erinnerung an Flucht und Vertreibung im vereinigten Deutschland und analysierte die unterschiedlichen Etappen in der zeitlichen Herausbildung dieses „Erinnerungsortes“. Einen wichtigen Einfluss hätten hierbei vor allem transnationale Diskurse im Zuge der europäischen Debatten zum Thema ausgeübt.
Der Nachmittag des zweiten Tagungstages war den literarischen Repräsentationen der Thematik gewidmet. Friederike Eigler (Washington) hielt zunächst einen anregenden Keynote-Vortrag zur Darstellung von „Flucht, Vertreibung und Heimat aus geokritischer Perspektive“, der auf raumtheoretische Konzepte zurückgriff, um anhand von Werken Horst Bieneks, Sabrina Janeschs und Jörg Bernigs zu zeigen, wie die Autoren dynamische und belebte literarische Räume konstruieren, um der Komplexität der Geschichte in den von Flucht und Vertreibung betroffenen Regionen gerecht zu werden.
Im anschließenden Panel standen Autoren der tschechischen sowohl deutschsprachigen Gegenwartsliteratur im Mittelpunkt. Martin Petras (Lille) und Kristyna Matysova (Lille) stellten in ihren Vorträgen die jüngsten Werke von Radka Denemarková, Jakuba Katalpa und Kateřina Tučková vor, die anhand unterschiedlichster Figurenkonstellationen und Plots der schwierigen deutsch-tschechischen Vergangenheit näher zu kommen versuchen und dabei auch die gängigen nationalen Interpretationsmuster der Geschichte seitens der Tschechen in Frage stellen. Abschließend untersuchte Emmanuelle Aurenche (Lyon) an Texten von Tanja Dückers, Olaf Müller und Hans-Ulrich Treichel das Motiv der Reise in die ehemalige Heimat der Elterngeneration und dessen Funktion bei der Rekonstruktion von Erinnerungen seitens der dritten Generation.
Am Samstag fand dann das zweite Panel zu literarischen Darstellungen von Flucht und Vertreibung statt. Marcin Cieński (Wroclaw) begab sich zunächst auf Spurensuche in der polnischen Literatur und unterschied zwischen drei Zeiträumen. Die erste Periode bis Mitte der 70er Jahre war durch eine Verdrängung der Vertreibung, durch die Ausradierung deutscher Elemente und durch ein Bild der Deutschen als Feinde gekennzeichnet. Erst ab Mitte der 70er Jahre fielen neue Elemente auf, wie die Idealisierung oder auch die Verharmlosung des Geschehens. Die Erinnerungssuche spielte eine beachtlichere Rolle. Nach 1989 wurde die Vertreibung präziser dokumentiert. Meike Penkwitt (Aachen) widmete sich der Darstellung des Themas durch die Autorin und bildenden Künstlerin Erica Pedretti anhand von Texten aus den 1970er und 1990er Jahren. Penkwitt untersuchte inhaltliche, erzähltechnische und erzähltheoretische Aspekte des Werkes und hob unterschiedliche Aspekte wie die Thematisierung der Schuldhaftigkeit, die Autofiktionalität, die Musikalität und den hybriden Charakter des Textes hervor, die insgesamt zu einem sensiblen Umgang mit dem Thema führten. Katja Schubert (Nanterre) richtete ihren Fokus auf die Vertreibung im Spätwerk von Christa Wolf und vertrat die These einer Entwicklung in den Texten von Christa Wolf, die von einer vollständigen Verankerung des Themas im Kontext des Zweiten Weltkriegs und der NS-Zeit zu einer Reduzierung der Perspektive, zu einem gewissen Abschied von der Geschichte im Spätwerk führte. Der Analyse lagen drei Texte zugrunde: Blickwechsel (1970), Stadt der Engel (2010), August (2012). Vor allem in letzterem sei die radikale Abdichtung vor der Geschichte bemerkenswert, die auf eine Resignation und Desillusion am Ende des Lebens verweise.
Das nächste Panel stand unter dem Motto „Audiovisueller Bereich: Kino, Fernsehen“ und wurde von Maren Röger (Warschau) eingeleitet. Sie zog einen Vergleich zwischen den audiovisuellen Geschichtsbildern der Vertreibung in (West-)Deutschland und Polen seit 1945 und vertrat die These, dass in der Bundesrepublik ein umfangreiches gepflegtes Gedenken stattgefunden habe und dass in der DDR und der Volksrepublik Polen der Begriff des Tabus nicht ganz treffend sei, auch wenn das Gedenken der ideologischen Sprachregelungen unterworfen war. Während in der Frühphase bis zu den 60er Jahren die Darstellung der Zwangsumsiedlung entkonkretisiert war, versuchte man in den 1970er Jahren eine neue Sprache für den Verlust der Ostgebiete zu suchen. In den 80er Jahren erfuhr das Thema ein verstärktes öffentliches Interesse, wobei der Zeitzeuge eine immer zentralere Rolle spielte. Nach 1989 folgte dann ein regelrechter Erinnerungsboom, der seinen Höhepunkt in den 2000er Jahren erreichte. Christian Jacques (Straßburg) interessierte sich anschließend für die Materialität der Medialisierung von Wissen über Dokumentarfilme, die er als Ort der Vermittlung von Wissen versteht. Jacques zufolge kann man die Dokumentarfilme Flucht und Vertreibung von Just von Morr und Eva Berthold (ARD/BR 1981) und Die große Flucht von Guido Knopp (ZDF 2001) als Meistererzählungen verstehen, die eine bis heute gültige Ikonographie entwickeln. Er zeigte des Weiteren auf, wie trotz der Erwähnung der universalen Werte der Menschenrechte die Darstellung der Vergangenheit ethnozentriert blieb. Nur die Bildung eines transnationalen oder europäischen öffentlichen Raumes könne es ermöglichen, über Repräsentationen einer gemeinsamen Vergangenheit zu verfügen. Die Geographin Nadine Fonta (Paris) führte in ihrer Analyse den Dokumentarfilm Aber das Leben geht weiter von Karin Kaper und Dirk Szuszies (2001) und den 2008 erschienenen polnischen Atlas „Illustrierte Geschichte der Flucht und Vertreibung – Ost- und Mitteleuropa 1939-1959“ zusammen. Während die Karten die historischen Ereignisse möglichst genau darzustellen versuchen, bildet der Atlas den wissenschaftlichen Kontrapunkt zu dem Dokumentarfilm, der in seiner Darstellungsweise sehr subjektiv ist.
Das letzte Panel der Tagung war den Fragen von „Erinnerung und Gedächtnis“ gewidmet. Die Historikerin Ségolène Plyer (Straßburg) präsentierte eine auf 60 Oral-History-Interviews beruhende Studie über sudetendeutsche Lebenserzählungen und das Gedächtnis der Vertreibung. Die zwischen 1997 und 2001 interviewten Personen, die vor 1945 im Sudetenland und danach in beiden deutschen Staaten wohnten, lieferten Erzählungen, die eine unerwartete Homogenität sowohl des Erzählten als auch der Erzählweise zutage legten. Eine Erklärung dafür sei, dass alle Interviewten die Ereignisse als Kinder erlebt und sich dann mit den Leiden der Eltern- und Großelterngeneration identifiziert und deren Erzählungen übernommen haben. Dies führe zur Herausbildung eines erstarrten Gedächtnisses. Das Referat von Gwenola Sebaux (Angers) erwies sich als Replik auf den vorangehenden Vortrag. In ihrer anthropologischen Untersuchung über die Deutschen aus dem Banat zeigte sie, inwiefern die Repräsentationen in dieser Gruppe voneinander abweichen. Sie betonte die Besonderheit dieses Fallbeispiels und unterschied zwischen den Deutschen aus dem Banat, die in die Bundesrepublik emigrierten und den Deutschen, die im Banat geblieben sind und nicht aus den rumänischen Gebieten vertrieben wurden. Einerseits könne man wegen eines komplexen „Entheimatungsprozesses“ beider Gruppen vielfältige, fragmentierte Erinnerungen wahrnehmen, andererseits sei das Banat auch Ort eines Kulturtransfers, da sich die rumänische Mehrheitsbevölkerung vermehrt deutsches „Kulturgut“ aneigne und die Gruppe der verbliebenen Deutschen eine hybride Identität annehme. Dieses Referat zeigte, wie die Identitätsfragen und die Fragen zum Thema der Erinnerung zur Deutung der Zeit nach der Vertreibung beitragen können. Das Panel und die Tagung endeten mit einem Vortrag von Pierre de Trégomain (Paris) über die Siebenbürger Sachsen, einem Sonderfall, da diese Gruppe keine Vertreibung erlebte, sondern nur teilweise aus dem Norden Transsilvaniens evakuiert wurde. Gegenstand der Analyse waren die politischen Repräsentationen der Ereignisse am Ende und nach dem Zweiten Weltkrieg im Diskurs der Siebenbürger Sachsen. Mit der Methode der Diskursanalyse wurde herausgearbeitet, wie sich die Siebenbürger Sachsen auf Kosten der Wirklichkeitstreue einer Gemeinschaft anschlossen, die auf dem gemeinsamen Gedächtnis der Heimatvertriebenen beruhte. Am Beispiel von öffentlichen Veranstaltungen zeigte de Trégomain, wie durch semantische Verschiebungen die Zugehörigkeit zu dieser historischen Gemeinschaft der Vertriebenen gefestigt wurde.

Die Konferenz hat insgesamt mit ihrer Vielfalt von Ansätzen und Gegenständen einen Beitrag zur Forschung zur transnationalen Repräsentationen von Flucht und Vertreibung geleistet, auch wenn mehrere Beispiele gezeigt haben, dass es noch Schwierigkeiten gibt, in den Dialog mit den Nachbarn zu treten, ohne eine nationale Perspektive einzunehmen.

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CR rédigé par Lise BLONDEEL, agrégée et doctorante à CECILLE (Université Charles de Gaulle – Lille III)

Que reste-t-il de 1870-1871 en 1914 ?

27-28 et 29 mars 2014 – Colloque international

D’une guerre à l’autre : que reste-t-il de 1870-1871 en 1914 ?

Musée départemental de la Guerre de 1870 et de l’Annexion à Gravelotte (Lorraine)

Cette première manifestation scientifique – au sein d’un tout nouveau musée – a pour objectif de mettre en relation la guerre de 1870 et la Première Guerre mondiale, en tenant compte des recherches les plus récentes. Ainsi, cette réévaluation des rapports entre ces deux guerres sera abordée à travers différentes pistes (relations internationales, axe militaire : comparaisons entre 1870 et les premières campagnes de 1914, axes économiques, sociétaux et culture ls).

Le colloque proposé par le Conseil général de la Moselle est le fruit d’un partenariat entre le Conseil scientifique du Musée départemental de Gravelotte, le Centre d’histoire de Sciences Po et le Centre de Recherche Universitaire Lorraine d’Histoire (CRULH) / Université de Lorraine.

Ce colloque a obentu le label Centenaire, accordé par la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale.

Le comité scientifique du colloque est composé de
Jean-François Chanet (Sciences Po), Christopher Clark (University of Cambridge), François Cochet (Université de Lorraine), Olivier Dard (Université Paris Sorbonne), Étienne François (Freie Universität Berlin), Christine Krüger (Georg-August-Universität Göttingen), Jörn Leonhard (Albert-Ludwigs-Universität Freiburg), Jakob Vogel (Sciences Po), Éric Necker (conservateur en chef du patrimoine).

Placé sous la présidence d’honneur du Professeur François Roth, Président du Conseil scientifique du musée.

>> En savoir plus

Centre d’histoire de Sciences Po
56 rue Jacob, 75006 Paris, France

Allemagne année Zéro : repenser la modernité artistique à l’aube de la Guerre froide

Appel à communications
Allemagne année Zéro : repenser la modernité artistique à l’aube de la Guerre froide
Journées d’études pluridisciplinaires
Université Paris-Est – Centre de recherche Littératures, Savoirs et Arts (LISAA)
Paris, mercredi 25 et jeudi 26 juin 2014
Fondation Lucien Paye, 45 boulevard Jourdan, Paris 15°
Responsables : Élise Petit, Geneviève Mathon
Comité scientifique : Pascale Alexandre, Marc Cerisuelo, Martin Laliberté
* * *
8 mai 1945 : la signature de la capitulation sans conditions de l’Allemagne met fin à près de treize années du régime hitlérien et sonne l’« Heure Zéro » (Stunde Null). C’est dans ce contexte que les trois puissances alliées (États-Unis, Union Soviétique, Grande-Bretagne), bientôt rejointes par la France, amorcent la reconstruction de l’Allemagne. Partagée en quatre zones, elle est théoriquement gouvernée indépendamment, avec pour objectif néanmoins commun la démocratisation. Malgré des positionnements idéologiques antagonistes, la reconstruction de l’Allemagne est envisagée par tous sous l’angle de la rupture radicale avec le passé. Afin d’extirper les germes idéologiques, une vaste entreprise de « dénazification » est lancée, à laquelle s’ajoute celle de « rééducation » ou de « réorientation ». Complice d’un régime ayant, au nom de la pureté raciale, basculé dans la barbarie et la folie meurtrière autodestructrice, le peuple allemand fait l’objet de politiques visant à le « purifier » et à « épurer » la société dans son ensemble.
Cette « épuration » s’applique rapidement au système éducatif, aux administrations, à la langue allemande et aux arts eux-mêmes. Au premier plan, la musique, instrumentalisée et exploitée par le régime hitlérien. La nouvelle pureté recherchée, avant tout politique, se traduit dans un premier temps par un engouement pour des styles musicaux et des compositeurs stigmatisés par le régime hitlérien comme « dégénérés ». Parallèlement à ces premières tentatives de réhabilitation, la création musicale est encouragée, à l’Ouest comme à l’Est, pour permettre l’avènement d’une musique « vierge », irréprochable.
À l’Ouest les acteurs culturels, particulièrement les Américains, aspirent à réunir artistes et intellectuels autour de la réflexion sur la naissance d’une nouvelle musique pour reconstruire une identité européenne sur des valeurs communes. À l’Est, bien que la relation des communistes staliniens à la musique diffère de celle des nazis dans les intentions originelles, des écueils aux résultats parfois convergents apparaissent.
La découverte de l’horreur absolue, symbolisée par Auschwitz, a entraîné une « rupture de civilisation » qui s’exprime par des langages artistiques totalement repensés (esthétique du traumatisme). Si cette rupture est réelle en 1945, elle ne doit néanmoins pas occulter l’enjeu politique dont est rapidement investie la neue Musik : après quelques mois d’une unité de façade interalliée, les tensions idéologiques mènent à l’inévitable conflit de la Guerre froide et les politiques artistiques se radicalisent rapidement d’un camp à l’autre.
Les années 1945-1949 en Allemagne doivent donc être envisagées comme l’articulation complexe entre des ambitions esthétiques de rupture totale par rapport à un passé immédiat et de nouveaux enjeux idéologiques, géopolitiques et stratégiques.
* * *
Bien que principalement centrées sur le champ musical, ces journées d’études offriront également une large place aux autres domaines artistiques.
Les propositions de contribution s’inscriront dans l’une des thématiques suivantes :
–         Politiques artistiques dans les différentes zones d’occupation
–         Discours politiques et artistiques sur la modernité (1945-1949)
–         Esthétique du traumatisme
–         La « nouvelle musique » par opposition au nazisme
–         La « rééducation » par les arts
–         Arts et propagande à l’Ouest ou à l’Est à l’heure de la Guerre froide
Les actes de ces journées d’études donneront lieu à la publication d’un ouvrage collectif.
Les propositions (titre et résumé de 3000 caractères maximum), assorties d’une courte biographie et bibliographie, sont à adresser à Élise Petit (Elise.Petit@u-pem.fr).
Date limite de soumission : 30 mars 2014

La nouvelle constellation politique franco-allemande

Dans le cadre du cycle thématique « France-Allemagne-Europe » de l’Institut d’Etudes Avancées (IEA) de l’Université de Cergy-Pontoise, le Centre d’Information et de Recherche sur l’Allemagne Contemporaine (CIRAC) et le Centre de Recherche Civilisations et Identités Culturelles Comparées (CICC) de l’Université de Cergy-Pontoise organisent, avec le concours du Deutsch-Französisches Institut de Ludwigsburg (DFI) et du Centre Interdisciplinaire d’Etudes et de Recherches sur l’Allemagne (CIERA),

 une table ronde sur le thème :

 La nouvelle constellation politique franco-allemande : un nouveau souffle pour l’Europe ?

 le jeudi 13 mars 2014, de 17h à 19h

 Lieu : Université de Cergy-Pontoise, site des Chênes, salle des conférences

33, boulevard du Port 95011 Cergy-Pontoise cedex

La participation à la table ronde est gratuite. Vous êtes par ailleurs cordialement invités à vous joindre aux intervenants lors d’un cocktail prévu à l’issue de la rencontre.

Pour plus de détails sur le programme et les modalités d’inscription, ainsi que sur le contenu du cycle thématique « France-Allemagne-Europe », consulter : http://www.u-cergy.fr/fr/institut-d-etudes-avancees/cycles-thematiques/cycles-thematiques-2014/france-allemagne-europe.html.

CIRAC – Centre d’Information et de Recherche sur l’Allemagne Contemporaine
Université de Cergy-Pontoise
33, boulevard du Port
95011 CERGY-PONTOISE CEDEX

Tél.: +33 (0)1 34 25 67 00

Fax : +33 (0)1 34 25 67 01
http://www.cirac.u-cergy.fr

Projet franco-allemand sur la Première Guerre mondiale

Intitulé « La côte 108 à Berry-au-Bac : Fronts militaires et fronts domestiques entre histoires nationales et mémoire européenne », le projet tente à partir d’un lieu, Berry-au-Bac et la côte 108 (Aisne), qui fut une ligne de front entre Français et Allemands de septembre 1914 à 1918, une histoire européenne de la Grande Guerre en faisant travailler des étudiants allemands (université de Fribourg) et français (université de Paris Ouest) de master dans les archives des deux pays. Il invite ainsi ces historiens de demain à écrire une histoire qui sort des strictes perspectives nationales et à travailler en histoire comparée en se constituant un réseau européen de recherche.

Ce projet démarre en février prochain avec une première rencontre franco-allemande et se déroulera jusqu’en 2018. Il propose d’aborder, chaque année, un thème (de l’expérience combattante à la commémoration de la Première Guerre mondiale dans les deux pays) et d’organiser entre trois et deux rencontres à Berry-au-Bac (Aisne). Chacune des dernières rencontres se clôtura sur une série de manifestations publiques (exposition, rencontres avec le public, conférences).

CFP Figures d’autorité – Figuren der Autorität

Appel à contributions pour le numéro 8 de Trajectoires
CFP Figures d’autorité (Approches théorique, épistémologique, empirique)

Date limite : 20/03/2014

 Ce huitième numéro de Trajectoires se propose d’étudier, de manière interdisciplinaire, une notion classique des sciences humaines et sociales : la notion d’autorité. Régulièrement employée dans différents champs du monde social, la notion d’autorité recouvre une variété de situations qui d’une certaine manière contribue à l’usage souvent flou du terme. Quels points communs existe-t-il entre l’autorité parentale, l’autorité du héros, l’autorité de l’Etat, l’autorité religieuse, l’autorité morale, l’autorité des intellectuels ou encore l’autorité professionnelle ? Assurément des relations de domination, de pouvoir et de luttes de pouvoir entre des agents en interaction.

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CFP Figures d’autorité – Figuren der Autorität (français – deutsch)

L’identification des trois idéaux types de domination (traditionnelle, charismatique et légale-rationnelle) proposée par Max Weber permet de mieux penser le lien entre autorité, domination et légitimation. Pour Weber, la domination est « la chance pour des ordres spécifiques (ou pour tous les autres), de trouver obéissance de la part d’un groupe déterminé d’individus. […] En ce sens, la domination (‘l’autorité’) peut reposer, dans un cas particulier, sur les motifs les plus divers de la docilité : de la morne habitude aux pures considérations rationnelles en finalité. » 1 Weber s’intéresse aux formes de domination « légitime », aussi l’autorité est-elle liée à un « minimum de volonté d’obéir ». Dans le prolongement de cette définition, il nous semble intéressant de déplacer la focale d’analyse en nous concentrant notamment sur les figures de l’autorité.

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S’intéresser aux façons dont est incarnée l’autorité, c’est se permettre de penser à la fois les modes de légitimation des rapports de pouvoirs entre agents sociaux mais également d’étudier empiriquement les stratégies, les manières d’être, les contextes géographiques et historiques qui conditionnent l’incarnation de l’autorité. S’intéresser aux figures de l’autorité permet également, en déplaçant le regard sur des acteurs – réels ou symboliques – d’atténuer les spécificités disciplinaires des sciences humaines et sociales.

Les figures d’autorité se situent traditionnellement au centre des préoccupations des historiens. L’historiographie classique accorde une place importante aux « grands hommes » et évoque les biographies et hauts faits des figures d’autorité auxquelles elle attribue fréquemment une valeur de symbole ou d’exemple. Ce type d’historiographie peut également revêtir une fonction de légitimation ou glorification du pouvoir. Penser les figures d’autorité aujourd’hui consiste à éviter ces travers de l’histoire biographique, et implique de déconstruire ces figures en prenant en compte une multiplicité de facteurs (biographiques, contextuels, sociaux) permettant de mieux comprendre comment se structurent et s’incarnent les figures de l’autorité.

Étudier les figures de l’autorité, c’est aussi chercher à comprendre comment les acteurs politiques assoient leur domination par le mot et l’image. L’étude du discours permet ainsi d’analyser empiriquement comment les figures d’autorités (ré)affirment leur position dominante. Mais comme l’affirme Pierre Bourdieu dans Langage et pouvoir symbolique : « le pouvoir de maintenir l’ordre ou de le subvertir, c’est la croyance dans la légitimité des mots et de celui qui les prononce, croyance qu’il n’appartient pas aux mots de produire ». 2 L’autorité suppose ainsi le recours à des dispositifs de légitimation, tels que le symbole, l’allégorie ou le portrait. Dans Le pouvoir sur scènes, Georges Balandier souligne l’importance de la mise en scène et de l’incarnation de l’autorité politique en affirmant que les figures d’autorité obtiennent la subordination par le moyen de la théâtralité. 3 Quatre siècles plus tôt, Machiavel soulignait déjà la puissance de l’imagerie dans la construction de l’autorité du Prince : « Gouverner c’est faire croire ». Les mises en scène de l’autorité et la communication politique ne constituent donc pas des phénomènes récents.

Dans les sciences littéraires, les figures de l’autorité peuvent bien sûr être analysées à travers leur représentation dans les œuvres littéraires. Les autorités « classiques » comme le père de famille, les dieux, les chefs d’État ou bien l’autorité de la majorité sociale y sont vastement représentées, souvent déconstruites. Mais se pose également la question de l’autorité du texte : ainsi, l’interrogation de Michel Foucault sur l’autorité de l’auteur dans la production d’un texte, dans Qu’est-ce qu’un auteur (1969), mérite d’être reconsidérée dans le contexte de la production des textes collectifs sur le web ou des débats sur les droits d’auteur. La théorie de la réception, fondée par l’Ecole de Constance – notamment par Wolfgang Iser, Wolfgang Preisendanz, Manfred Fuhrmann et le romaniste Hans Robert Jauss – permet également de mieux comprendre les différents niveaux de l’autorité (de l’auteur, du texte, du lecteur). Les mêmes interrogations traversent les études théâtrales : quelles sont les conséquences des tentatives du théâtre postdramatique de briser le « quatrième mur » qui sépare les acteurs des spectateurs ? L’autorité de la pièce, de la production du sens, est-elle, dans le théâtre moderne, aux mains des acteurs, des spectateurs ou oscille-t-elle entre les deux ?

Force est cependant de constater que, étonnamment, le concept de l’autorité apparaît rarement explicitement dans les sciences littéraires – malgré l’ouvrage collectif Autorität der/in Sprache, Literatur, Neuen Medien, paru en 1999, qui s’interroge entre autre sur l’autorité de la traduction et de la citation, ainsi que sur la relation entre auctor et auctoris. Les auteurs y défendent l’hypothèse selon laquelle la nécessité, la fonction et la mise en scène – donc les formes de l’autorité, permettent d’appréhender l’histoire de la culture. 4

Enfin, la question de l’autorité a également été pensée de manière expérimentale en psychologie. L’exemple le plus connu est certainement l’expérience menée par Stanley Milgram dont les résultats ont été vivement critiqués et discutés au sein de la discipline, démontrant que la question de l’autorité demeure difficile à étudier empiriquement.

Plusieurs angles d’analyse – non exclusifs – des figures d’autorité peuvent être envisagés :

  1. légitimation et délégitimation des figures d’autorité Pourront être évoquées des questions telles que l’établissement, la pérennisation, la réaffirmation, la remise en question ou encore le renouveau de l’autorité à travers une analyse des stratégies mises en œuvre, des actions et activités ainsi que des conflits entre figures d’autorité et autres acteurs sociaux.
  2. représentation des figures d’autorité On s’intéressera aux représentations, à la symbolique et au langage utilisés afin de communiquer et de mettre en scène la domination des figures d’autorité.
  3. conceptualisation et théorisation des figures d’autorité Il s’agira d’interroger les concepts et méthodes opératoires en vue d’une définition ou classification des figures d’autorité : quelles en sont les caractéristiques ? Comment penser l’autorité ? Qui (ou qu’est-ce qui) fait figure d’autorité ? Comment les sciences humaines et sociales peuvent-elles appréhender dans leur diversité les figures de l’autorité ? L’idée de « figure de l’autorité » est-elle épistémologiquement pertinente ? S’agit-il d’un concept opératoire ?

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Le dossier thématique du numéro 8 de la revue Trajectoires se propose donc de penser les figures d’autorité dans une perspective interdisciplinaire. Les études cherchant à proposer une définition ou conceptualisation de la figure d’autorité, fondées sur des matériaux empiriques, théoriques ou littéraires sont particulièrement bienvenues. Trajectoires s’attachant avant tout à l’étude des mondes francophone et germanique, nous encourageons également les auteurs à proposer des études comparatives.

Trajectoires souhaite susciter l’intérêt de jeunes chercheurs (doctorants ou post-doctorants et éventuellement mastérants) en sciences humaines et sociales. Les propositions d’article en langue française ou allemande de 5.000 signes maximum (espaces compris) devront faire apparaître clairement la problématique, la méthode, le corpus/ le terrain et les éléments centraux de l’argumentation. Elles sont à envoyer, accompagnées d’un CV scientifique, au plus tard le 20 mars 2014 au comité de rédaction : trajectoires@ciera.fr.

Les auteurs sélectionnés seront avertis le 30 mars et devront envoyer leur texte avant le 1er juin 2014. Les articles seront ensuite soumis à une double peer review. Des informations pour auteurs sont disponibles sur le site du CIERA : http://trajectoires.revues.org/472

La revue Trajectoires, travaux de jeunes chercheurs du CIERA est publiée sur le portail revues.org : http://trajectoires.revues.org/


1) « …die Chance […], für spezifische (oder : für alle) Befehle bei einer angebbaren Gruppe von Menschen Gehorsam zu finden. […] Herrschaft (‚Autorität‘) in diesem Sinn kann im Einzelfall auf den verschiedensten Motiven der Fügsamkeit : von dumpfer Gewöhnung angefangen bis zu rein zweckrationalen Erwägungen, beruhen. » Weber, Max [1922](1980) : Wirtschaft und Gesellschaft. Grundriss der verstehenden Soziologie. Tübingen (Mohr), p. 122.
2) Bourdieu, Pierre (2001) : Langage et pouvoir symbolique. Paris (Editions du Seuil), p .210.
3) Balandier, Georges, (1980) : Le pouvoir sur scènes. Paris (Balland).
4) Fohrmann, Jürgen, Kasten, Ingrid, Neuland, Eva, dir. (1999) : Autorität der/in Sprache, Literatur, Neuen Medien. Vorträge des Bonner Germanistentags 1997. Bielefeld (Aisthesis), p.13.

« Geistige Gefahr » und « Immunisierung der Gesellschaft »

Neuerscheinung

Stefan Creuzberger, Dierk Hoffmann (Hrsg.):
« Geistige Gefahr » und « Immunisierung der Gesellschaft »:
Antikommunismus und politische Kultur in der frühen Bundesrepublik

Schriftenreihe der Vierteljahrshefte für Zeitgeschichte, Sondernummer, München 2014.

Der Antikommunismus in der Bonner Republik war bis Anfang der 1960er Jahre eine wichtige Quelle der Identitätsstiftung. Er zielte auf die innere Konsolidierung der noch ungefestigten westdeutschen Demokratie und wirkte sich auf den Umgang der damaligen Gesellschaft mit dem nationalsozialistischen Erbe aus. Das damit einhergehende Bekenntnis zum Antitotalitarismus war zugleich Teil der neuen Staatsräson, mit der die junge Bundesrepublik ihre Zugehörigkeit zur westlichen Wertegemeinschaft demonstrierte und auf östliche Infiltrationsversuche reagierte. Der Aufsatzband setzt sich differenziert mit den verschiedenen staatlichen und gesellschaftlichen Formen des Antikommunismus auseinander. Er reflektiert diesen in gesamtdeutscher Perspektive und beleuchtet somit ein bislang wenig bekanntes Kapitel deutscher Nachkriegsgeschichte.

Dierk Hoffmann ist wissenschaftlicher Mitarbeiter am Institut für Zeitgeschichte München – Berlin.
Stefan Creuzberger ist Professor für Zeitgeschichte an der Universität Rostock.

12e colloque du comité – 12. Kolloquium des Komitees : Call for paper

„La condition féminine“: Deutschland und Frankreich im europäischen Vergleich, 19./20. Jh.

La condition féminine en France, en Allemagne et en Europe: Regards croisés, XIXe-XXe siècles

 Grenoble – 23. bis 25. Oktober 2014

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CFP bis zum 31. März

Die Gleichberechtigung von Mann und Frau gehört zu den Kernelementen der europäischen Identität. Nicht nur in Deutschland und Frankreich, so zeigen aktuelle Diskussionen, wird davon ausgegangen, dass dieser Anspruch im Ergebnis europäischer Entwicklungen grundsätzlich eingelöst wäre. Die Geschlechtergeschichte, die inzwischen zu den fest etablierten Feldern der Geschichts- und Kulturwissenschaften zählt, hat in zahlreichen Beiträgen zum Verständnis dieser Prozesse beigetragen, auf wichtige methodische Missverständnisse aufmerksam gemacht und Erweiterungen vorgeschlagen. Dennoch blieb der Fokus zahlreicher Untersuchungen auf einzelne Nationen beschränkt und von nationalen Rhetoriken geprägt. Auch in historiographischer Sicht scheint der Übergang von der Frauen- zur Geschlechtergeschichte eher die Idee von der „singularité française“ zu bestätigen. Aber die „condition féminine“, ihre Rahmenbedingungen, Wahrnehmungsmuster und Veränderungen sind, wie man in Abwandlung des Diktums von Françoise Collin sagen könnte, keine „nationale Spezialität, vergleichbar mit Wein und Käse“. (Collin 1995)

Angesichts dieses Befunds besteht das Anliegen der Tagung in der konsequenten Internationalisierung des Blicks auf die Entwicklung der „condition féminine“. Im Anschluss an die nach der Jahrtausendwende vorgeschlagenen deutsch-französischen Perspektiven (v. a. Schulz 2002) soll gefragt werden: Welche Faktoren prägen die Entwicklung im 19. und 20. Jahrhundert und führten zu langfristigen Veränderung oder Rückschlägen? Wie lassen sich Kriegs- und Friedenszeiten in die Periodisierung einordnen? Welche Rolle spielten beim Strukturwandel der 1970er Jahre nationalstaatliche Kontexte und transnationale Verflechtungen? Wie verhalten sich die Spielarten des Feminismus zur Ausprägung nationaler Politik-, Protest- und Liebeskulturen?

Ziel der Tagung ist es, eine integrierte Perspektive zu entwickeln, die sowohl die Rahmenbedingungen der „condition féminine“ auslotet als auch die Ebene der Vorstellungswelten ernst nimmt. Das inhaltlicheSpektrum ist deshalb offen gewählt. Möglich sind Themenvorschläge aus den Bereichen Politik, Jura und Wirtschaft als auch aus Kunst und Literatur.

Die Tagung findet vom 23. bis 25. Oktober 2014 in Grenoble statt (Institut d’Études Politiques /Maison des Sciences de l’Homme).
Reise- und Unterkunftskosten werden vom DFHK übernommen.
Die Publikation der Beiträge erfolgt in der Schriftenreihe des DFHK.

picto_1 Bitte schicken Sie Ihre Exposés (maximal 500 Wörter)  in deutscher oder französischer Sprache zusammen mit einem kurzen CV bis zum  31. März 2014 an: Etienne François (etienne.francois@fu-berlin.de)/Anne Kwaschik (a.kwaschik@fu-berlin.de).

Das Kolloquium ist einer vergleichenden bzw. beziehungsgeschichtlichen Perspektive verpflichtet. Besonders erwünscht sind gemeinsame Vorschläge von deutsch-französischen Tandems. Papiere, die sich ausschließlich an einem nationalstaatlichen Referenzrahmen orientieren, können nicht prioritär berücksichtigt werden.

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L’égalité entre femmes et hommes constitue de nos jours une valeur fondamentale de l’identité européenne ainsi qu’un droit universel. En Allemagne, en France et ailleurs, cette égalité, elle-même issue d’une longue histoire, est considérée comme un acquis irrévocable (même si réalisation concrète laisse souvent à désirer). Le développement des études de genre, devenues elles-mêmes un domaine établi de la recherche dans les sciences de l’homme et de la société, a permis de mieux comprendre cette évolution, a attiré l’attention sur d’importants malentendus méthodologiques et a élargi les perspectives. En dépit de ces avancées, un grand nombre d’études portant sur ces thématiques restent cantonnées à un seul pays, tandis que persistent des différences d’approche et de discours d’un pays à l’autre. Historiographiquement parlant, le passage de l’histoire des femmes à l’histoire du genre n’a-t-il pas semblé confirmer l’idée d’une « singularité française » ? Pourtant la « condition féminine », dans ses structures et déterminations comme dans ses perceptions et transformations, est, pour reprendre en l’adaptant l’expression de Françoise Collin, « tout le contraire d’une spécificité nationale, bien différente en cela du vin ou du fromage ».

Partant de ce constat, le prochain colloque du comité franco-allemand des historiens se propose de contribuer à une internationalisation du regard porté sur la « condition féminine ». Il portera sur les questions suivantes : quels sont les facteurs qui ont marqué les évolutions des XIXe et XXe siècles et sont responsables des transformations de la « condition féminine » en France, en Allemagne et en Europe, avec leurs avancées et leurs reculs ? Quelle est dans ce contexte général la place spécifique des temps de guerre et des temps de paix ? Quel a été le rôle respectif des spécificités nationales et des tendances de fond transnationales ? En quoi les modalités spécifiques d’expression et d’articulation du féminisme ont-elles marqué les différences nationales en matière politique, sociale, culturelle ou affective ?

L’objectif du colloque est d’aider à développer une perspective englobante qui prenne en compte aussi bien les conditions structurelles de la « condition féminine » que les pratiques et les représentations. Il se conçoit de ce fait comme un colloque ouvert et fera place à des contributions relevant tout autant de l’histoire politique, juridique ou économique que de l’histoire de la littérature et des arts.

Le colloque aura lieu du 23 au 25 octobre 2014. Il se tiendra à l’Institut d’Etudes Politiques et à la Maison des Sciences de l’Homme de Grenoble. Les frais de transport et d’hébergement des intervenants seront pris en charge par le comité franco-allemand. Les actes du colloque seront publiés ultérieurement dans la série des publications du comité.

Les personnes désireuses de présenter une communication au colloque sont priées d’envoyer le titre de leur intervention, un bref résumé (500 mots au maximum) ainsi qu’un CV succinct avant le 31 mars à Anne Kwaschik (a.kwaschik@fu-berlin.de) et Etienne François (etienne.francois@fu-berlin.de).

Le colloque relevant de l’histoire comparée, de l’histoire des transferts et de l’histoire croisée, la préférence sera donc accordée à des propositions allant dans le sens de ces approches. Des communications comparées proposées par un tandem franco-allemand seront également les bienvenues. Sans être écartées d’emblée, les propositions s’inscrivant dans cadre uniquement national ne seront cependant pas considérées comme prioritaires.

Dr. Françoise Berger (IEP Grenoble); Prof. Dr. Etienne François (FU Berlin), Prof. Dr. Wilfried Loth (Universität Essen-Duisburg); Prof. Dr. Anne Kwaschik (FU Berlin); Prof. Dr. Guido Thiemeyer (Universität Düsseldorf); Prof. Dr. Jérôme Vaillant (Lille III)

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DEUTSCH–FRANZÖSISCHER ZUKUNFTSDIALOG 2014

URGENT (31 janvier) – A faire circuler auprès de vos étudiants

DEUTSCH–FRANZÖSISCHER ZUKUNFTSDIALOG/
DIALOGUE D’AVENIR FRANCO–ALLEMAND 2014

Kurzvorstellung Projekt

Die Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP) und das Institut français des relations internationales (Ifri) haben im Jahr 2007 den »Deutsch-französischen Zukunftsdialog« zur Förderung junger Nachwuchsführungskräfte ins Leben gerufen. Im Mittelpunkt des Projekts, das in Zusammenarbeit und mit Förderung der Robert Bosch Stiftung durchgeführt wird, steht der Aufbau eines deutsch-französischen Netzwerks aus Berufseinsteigern und Doktoranden, die einen besonderen Bezug zum Nachbarland haben.

Le projet en bref

La Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP) et l’Institut français des relations internationales (Ifri) ont lancé le Dialogue d’avenir franco-allemand en 2007 afin d’encourager les jeunes cadres prometteurs. La volonté d’établir un réseau franco-allemand composé de jeunes actifs et doctorants qui ont développé, au cours de leur activité professionnelle ou de leurs études, un intérêt particulier pour le pays partenaire, constitue le cœur de cette initiative, soutenue par la Fondation Robert Bosch.

Bewerbung
– Zielgruppe: deutsche und französische Nachwuchsführungskräfte und Doktoranden der Sozial-, Wirtschafts-, Geistes-, Rechts-, Natur- oder Ingenieurswissenschaften
– Voraussetzungen: nachgewiesenes Interesse an den dt.-frz. Beziehungen und an Themen der Außen-, Europa-, Innen- oder Wirtschaftspolitik; sehr gute Kenntnisse der jeweils anderen Sprache; Interesse am Erarbeiten eines Essays in deutsch-französischen
Arbeitsgruppen; Bereitschaft zum Engagement im Ehemaligen-Netzwerk sowie zur Teilnahme an jahrgangsübergreifenden Treffen
– Bewerbungsunterlagen (per Email): Bewerbungsdeckblatt (Anlage zur Ausschreibung), einseitiges Motivationsschreiben, Lebenslauf,
wichtigste Ausbildungs- und Arbeitszeugnisse

– Bewerbungsschluss: 31. Januar 2014

Kontakt
Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik
Katrin Sold
Programm Frankreich/deutsch-französische Beziehungen
Rauchstraße 18 – 10787 Berlin
Tel. +49 (0)30 25 42 31-79
zukunftsdialog@dgap.org
www.zukunftsdialog.eu

Candidature:

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– Public visé : jeunes cadres et doctorants en sciences sociales et humaines, économie, droit, sciences exactes de France et d’Allemagne (n.b. Les étudiants de sciences Po en M2 peuvent candidater)

– Conditions d’admission : vif intérêt pour la relation franco-allemande et les questions de politique étrangère, européenne, intérieure et économique ; excellente maîtrise de la langue du partenaire ; disposition à participer à la rédaction d’un essai en binôme franco-allemand et à s’engager dans le réseau des Anciens.

– Dossier de candidature (à envoyer par email) : formulaire de candidature (Bewerbungsdeckblatt), lettre de motivation d’une page, CV, copies des principaux diplômes, certificats, attestations de stage ou de travail

– Date limite de dépôt des dossiers : 31 janvier 2014

Program

 Voraussetzung für die Aufnahme in den Jahrgang 2014 ist die Bereitschaft zur Teilnahme an drei Seminaren:
– Seminar I: 4.-6. April 2014 (Metz/Verdun)
– Seminar II: 20.-22. Juni 2014 (München)
– Seminar III: 15.-19. Oktober 2014 (Italien)
Im Mittelpunkt der Seminare stehen inhaltliche Diskussionen zu aktuellen Fragen der deutschfranzösischen Beziehungen und der europäischen Politik im Austausch mit Experten aus Wissenschaft und Praxis. Ein Treffen mit ehemaligen Programmteilnehmern im Anschluss an das zweite Seminar sowie Diskussionsrunden und gemeinsame Aktivitäten mit italienischen Teilnehmern während des dritten Seminars ergänzen das Programm. Die Essays der deutschen und französischen Teilnehmer werden im Frühjahr 2015 veröffentlicht.

Les participants de la promotion 2014 devront impérativement participer aux trois séminaires :
– Séminaire I : 4-6 avril 2014 (Metz/Verdun)
– Séminaire II : 20-22 juin 2014 (Munich)
– Séminaire III : 15-19 octobre 2014 (Italie)
Les séminaires sont consacrés aux questions d’actualité liées à la relation franco-allemande et aux politiques européennes, débattues avec des experts. Lors du deuxième séminaire est prévue une rencontre avec des Anciens du programme. Le troisième séminaire est l’occasion d’échanger avec des participants italiens lors de tables rondes et d’activités de groupe. Les « essais » des participants français et allemands paraîtront début 2015.

Contact:
Institut français des relations internationales (Ifri)
Nele Katharina Wissmann
Comité d’études des relations francoallemandes (Cerfa)
27 rue de la Procession 75015 Paris
Tel. +33 (0)1 40 61 60 19
wissmann.cerfa@ifri.org
www.dialogue-avenir.eu

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Quelques thèses récentes (histoire, études germaniques ou sciences sociales)

à lire dans la revue Trajectoires  (la revue des jeunes chercheurs du CIERA)

Bourses du Centre Marc Bloch

Bourses de courte durée à l´intention de doctorants et de chercheurs

Durée de la bourse : 3 mois maximum

Date limite : Les candidatures peuvent être déposées tout au long de l’année, au moins 3 mois avant le début souhaité du séjour.

date limite de dépôt de dossier pour un séjour débutant dans la période :
1er décembre 2013: 1er janvier au 31 mars 2014
15 janvier 2014: 1er avril au 30 juin 2014
15 mars 2014: 1er juillet au 30 septembre 2014
15 juin 2014: 1er octobre au 31 décembre 2014*

* Les séjours de recherche doivent impérativement se dérouler dans leur intégralité au cours de l’année 2014

But de la bourse :
Le Centre Marc Bloch attribuera cette année des bourses afin de soutenir la rédaction de thèse ou d’un projet de recherche en sciences humaines et sociales. Ces bourses soutiendront des projets des chercheurs en priorité non-résidents à Berlin, contribuant aux différents champs de recherche présents au Centre et qui travailleront en coopération étroite avec les groupes de travail correspondants. Elles peuvent financer des séjours de recherche en archives ou de recherche sur le terrain mais aussi des séjours de rédaction, d’organisation d’une manifestation ou de mise en œuvre de projets de projet de recherche au sein d´un groupe de travail du CMB.
Cet appel d’offre s’adresse à tout niveau du doctorant au chercheur et enseignant-chercheur confirmé et de toutes nationalités. Le versement de la bourse est lié à une obligation de résidence à Berlin.

Montant de la bourse
1200 € par mois

Dossier de candidature
Le dossier de candidature doit être adressé par mail sous forme d’un document électronique unique en format PDF, intitulé « Bourse de courte durée – votre nom », à l’adresse suivante bewerbung@cmb.hu-berlin.de. Les dossiers de candidature incomplets ou ne correspondant pas à la description ci-dessus ne seront pas prises en compte.

Les candidatures doivent être rédigées en français ou en allemand. Elles comprendront :
– une lettre de motivation explicitant les raisons du séjour, les contacts déjà existants avec les groupes de travail du CMB ainsi que les dates de séjour souhaitées
– un CV (précisant des connaissances en langue, surtout en allemand et en français)
– un exposé du projet de recherche (max. 10 pages)
– pour les doctorants : une lettre de recommandation du directeur de thèse
– une copie de l´inscription en thèse

Pour plus d´informations sur le Centre Marc Bloch et ses activités, voir le site web du CMB: http://www.cmb.hu-berlin.de.

Le Second Reich et ses colonies en Afrique

Pour vos agendas…

14/02/2014 – 09:00 – 17:30

Journée d’étude organisée par Silvio Marcus de Souza Correa, avec l’Institut d’Études Avancées de Paris

Depuis quelques années le passé colonial de l’Allemagne est interpellé par une nouvelle génération d’historiens, anthropologues et germanistes, notamment de l’Allemagne mais aussi d’ailleurs.

Animée par plusieurs chercheurs français et étrangers cette journée d’étude envisage une discussion porteuse autour du colonialisme allemand en Afrique. Cette rencontre permettra de lancer un regard croisé sur une histoire coloniale méconnue en France et de poser quelques jalons pour une recherche en histoire du colonialisme allemand vue d’ailleurs.

adresse: Institut d’études avancées de Paris

17 Quai d’Anjou 75004 Paris   – Tél. + 33 (0)1 56 81 00 52

information@paris-iea.fr

plan d’accès 

L’Europe coloniale & le grand tournant de la Conférence de Berlin (1884-1885)

Une publication susceptible d’intéresser nos membres:

Christine de Gemeaux publie en codirection avec Amaury Lorin:

L’Europe coloniale & le grand tournant de la Conférence de Berlin (1884-1885),
Paris, Le Manuscrit – Recherche Université,  coll. « Carrefours d’Empires », 2013, 427 p.
ISBN 9782304042207

Organisée par le chancelier allemand Otto von Bismarck, la Conférence de Berlin se tient du 15 novembre 1884 au 26 février 1885.
Elle précise pour l’Afrique les conditions de la colonisation entre les différentes nations européennes : l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Espagne, le Portugal et l’Italie. L’ère coloniale connaît alors sa plus forte expansion jusqu’au déclenchement de la Première Guerre mondiale. Dans quelle mesure s’agit-il d’un tournant historique dans les relations entre l’Europe et l’Afrique et, plus largement, ses Autres ? Les années 1880 marquent-elles de ce fait une rupture ou bien la Conférence est-elle un élément de continuité de l’espace-temps arrivant à son terme avec les événements de 1914 ?
Une perspective comparatiste et pluridisciplinaire inédite permet de mettre en lumière les convergences et les divergences apparaissant dans les motivations, les discours et les critiques alors exprimés par les principaux pays participants et les échos qu’ils rencontrent outre-mer : un regard essentiel pour mieux appréhender l’un des événements les plus marquants de l’histoire du monde à la fin du XIXe siècle et qui n’en finit pas d’interroger l’actualité.

9ème Dialogue franco-allemand de Bordeaux sur l’Europe

« Vers une République européenne? »

Table ronde
avec Stephan Martens, Barbara Kunz, Pascal Kauffmann, Henrik Uterwedde, Christophe Lucet, Carlos Alves, Céline
Caro, François-Vivien Guiot, Olivier Dubos.

Académie franco-allemande des relations internationales de Bordeaux (AFA)
en partenariat avec le Goethe Institut, la Ville de Bordeaux, Sciences Po Bordeaux,
le CRDEI de Bordeaux 4 et la Fondation Genshagen Berlin/Brandebourg

La construction européenne est en crise et le fossé qui sépare l’Europe des gouvernements et l’Europe des peuples ne cesse de se creuser. Comment les réconcilier? En replaçant au centre de la réflexion politique la notion de « res publica » (bien commun)? L’idée de « République européenne » peut-elle être une réponse aux principaux défis de la mondialisation, comme le risque écologique, l’essor d’un libéralisme débridé ou la multiplication des conflits géoculturels? »

Programme de la journée

10h00: accueil café et mots de bienvenue par Gertrud de Blay et Stephan Martens

10h30: « La République européenne: quelle Union politique? »
Avec Stephan Martens (Professeur des Universités, Recteur de l’académie de la Guadeloupe,) et Barbara Kunz (Chargée de projet à la Fondation Genshagen Berlin/Brandebourg)

11h30: « Le gouvernement économique dans la République européenne »
Avec Pascal Kauffmann (Professeur d’économie à l’Université Montesquieu Bordeaux) et Henrik Uterwedde (Directeur adjoint de l’Institut franco-allemand de Ludwigsbourg)

Modération: Christophe Lucet (Sud Ouest)

12h30 : Pause déjeuner

14h30: « La question environnementale dans la Res Publica »
Avec Carlos Alves (Maître de conférences en droit européen à l’Université Montesquieu Bordzaux) et Céline Caro (Directrice du programme Europe à la Fondation Konrad Adenauer Berlin)

15h30: « L’Allemagne et la France dans une République européenne: quel enjeux constitutionnels? »
Avec François-Vivien Guiot (Doctorant en droit européen à l’Université Montesquieu Bordeaux) et un juriste allemand (s.r.)

Modération: Olivier Dubos (Professeur de droit européen à l’Université Montesquieu Bordeaux)

17h00: Fin

19h00: Réception à l’Hôtel de Ville de Bordeaux

Les intellectuels et les médias dans la république de Bonn 1949−1990

Donnerstag, 9. Januar 2014, im DHIP
18 h

Vortrag von Axel Schildt, Forschungsstelle für Zeitgeschichte in Hamburg,
im Rahmen der Vortragsreihe »Les jeudis de l’actualité historiographique« zur politischen Kommunikation im 20. Jahrhundert
Kommentar: Rainer Hudemann, Universität Paris-Sorbonne

Conférences avec interprétation simultanée franco-allemande
Renseignements et inscriptions sur event@dhi-paris.fr

 

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