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Allemagne année Zéro : repenser la modernité artistique à l’aube de la Guerre froide

Appel à communications
Allemagne année Zéro : repenser la modernité artistique à l’aube de la Guerre froide
Journées d’études pluridisciplinaires
Université Paris-Est – Centre de recherche Littératures, Savoirs et Arts (LISAA)
Paris, mercredi 25 et jeudi 26 juin 2014
Fondation Lucien Paye, 45 boulevard Jourdan, Paris 15°
Responsables : Élise Petit, Geneviève Mathon
Comité scientifique : Pascale Alexandre, Marc Cerisuelo, Martin Laliberté
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8 mai 1945 : la signature de la capitulation sans conditions de l’Allemagne met fin à près de treize années du régime hitlérien et sonne l’« Heure Zéro » (Stunde Null). C’est dans ce contexte que les trois puissances alliées (États-Unis, Union Soviétique, Grande-Bretagne), bientôt rejointes par la France, amorcent la reconstruction de l’Allemagne. Partagée en quatre zones, elle est théoriquement gouvernée indépendamment, avec pour objectif néanmoins commun la démocratisation. Malgré des positionnements idéologiques antagonistes, la reconstruction de l’Allemagne est envisagée par tous sous l’angle de la rupture radicale avec le passé. Afin d’extirper les germes idéologiques, une vaste entreprise de « dénazification » est lancée, à laquelle s’ajoute celle de « rééducation » ou de « réorientation ». Complice d’un régime ayant, au nom de la pureté raciale, basculé dans la barbarie et la folie meurtrière autodestructrice, le peuple allemand fait l’objet de politiques visant à le « purifier » et à « épurer » la société dans son ensemble.
Cette « épuration » s’applique rapidement au système éducatif, aux administrations, à la langue allemande et aux arts eux-mêmes. Au premier plan, la musique, instrumentalisée et exploitée par le régime hitlérien. La nouvelle pureté recherchée, avant tout politique, se traduit dans un premier temps par un engouement pour des styles musicaux et des compositeurs stigmatisés par le régime hitlérien comme « dégénérés ». Parallèlement à ces premières tentatives de réhabilitation, la création musicale est encouragée, à l’Ouest comme à l’Est, pour permettre l’avènement d’une musique « vierge », irréprochable.
À l’Ouest les acteurs culturels, particulièrement les Américains, aspirent à réunir artistes et intellectuels autour de la réflexion sur la naissance d’une nouvelle musique pour reconstruire une identité européenne sur des valeurs communes. À l’Est, bien que la relation des communistes staliniens à la musique diffère de celle des nazis dans les intentions originelles, des écueils aux résultats parfois convergents apparaissent.
La découverte de l’horreur absolue, symbolisée par Auschwitz, a entraîné une « rupture de civilisation » qui s’exprime par des langages artistiques totalement repensés (esthétique du traumatisme). Si cette rupture est réelle en 1945, elle ne doit néanmoins pas occulter l’enjeu politique dont est rapidement investie la neue Musik : après quelques mois d’une unité de façade interalliée, les tensions idéologiques mènent à l’inévitable conflit de la Guerre froide et les politiques artistiques se radicalisent rapidement d’un camp à l’autre.
Les années 1945-1949 en Allemagne doivent donc être envisagées comme l’articulation complexe entre des ambitions esthétiques de rupture totale par rapport à un passé immédiat et de nouveaux enjeux idéologiques, géopolitiques et stratégiques.
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Bien que principalement centrées sur le champ musical, ces journées d’études offriront également une large place aux autres domaines artistiques.
Les propositions de contribution s’inscriront dans l’une des thématiques suivantes :
–         Politiques artistiques dans les différentes zones d’occupation
–         Discours politiques et artistiques sur la modernité (1945-1949)
–         Esthétique du traumatisme
–         La « nouvelle musique » par opposition au nazisme
–         La « rééducation » par les arts
–         Arts et propagande à l’Ouest ou à l’Est à l’heure de la Guerre froide
Les actes de ces journées d’études donneront lieu à la publication d’un ouvrage collectif.
Les propositions (titre et résumé de 3000 caractères maximum), assorties d’une courte biographie et bibliographie, sont à adresser à Élise Petit (Elise.Petit@u-pem.fr).
Date limite de soumission : 30 mars 2014

La nouvelle constellation politique franco-allemande

Dans le cadre du cycle thématique « France-Allemagne-Europe » de l’Institut d’Etudes Avancées (IEA) de l’Université de Cergy-Pontoise, le Centre d’Information et de Recherche sur l’Allemagne Contemporaine (CIRAC) et le Centre de Recherche Civilisations et Identités Culturelles Comparées (CICC) de l’Université de Cergy-Pontoise organisent, avec le concours du Deutsch-Französisches Institut de Ludwigsburg (DFI) et du Centre Interdisciplinaire d’Etudes et de Recherches sur l’Allemagne (CIERA),

 une table ronde sur le thème :

 La nouvelle constellation politique franco-allemande : un nouveau souffle pour l’Europe ?

 le jeudi 13 mars 2014, de 17h à 19h

 Lieu : Université de Cergy-Pontoise, site des Chênes, salle des conférences

33, boulevard du Port 95011 Cergy-Pontoise cedex

La participation à la table ronde est gratuite. Vous êtes par ailleurs cordialement invités à vous joindre aux intervenants lors d’un cocktail prévu à l’issue de la rencontre.

Pour plus de détails sur le programme et les modalités d’inscription, ainsi que sur le contenu du cycle thématique « France-Allemagne-Europe », consulter : http://www.u-cergy.fr/fr/institut-d-etudes-avancees/cycles-thematiques/cycles-thematiques-2014/france-allemagne-europe.html.

CIRAC – Centre d’Information et de Recherche sur l’Allemagne Contemporaine
Université de Cergy-Pontoise
33, boulevard du Port
95011 CERGY-PONTOISE CEDEX

Tél.: +33 (0)1 34 25 67 00

Fax : +33 (0)1 34 25 67 01
http://www.cirac.u-cergy.fr

Projet franco-allemand sur la Première Guerre mondiale

Intitulé « La côte 108 à Berry-au-Bac : Fronts militaires et fronts domestiques entre histoires nationales et mémoire européenne », le projet tente à partir d’un lieu, Berry-au-Bac et la côte 108 (Aisne), qui fut une ligne de front entre Français et Allemands de septembre 1914 à 1918, une histoire européenne de la Grande Guerre en faisant travailler des étudiants allemands (université de Fribourg) et français (université de Paris Ouest) de master dans les archives des deux pays. Il invite ainsi ces historiens de demain à écrire une histoire qui sort des strictes perspectives nationales et à travailler en histoire comparée en se constituant un réseau européen de recherche.

Ce projet démarre en février prochain avec une première rencontre franco-allemande et se déroulera jusqu’en 2018. Il propose d’aborder, chaque année, un thème (de l’expérience combattante à la commémoration de la Première Guerre mondiale dans les deux pays) et d’organiser entre trois et deux rencontres à Berry-au-Bac (Aisne). Chacune des dernières rencontres se clôtura sur une série de manifestations publiques (exposition, rencontres avec le public, conférences).

CFP Figures d’autorité – Figuren der Autorität

Appel à contributions pour le numéro 8 de Trajectoires
CFP Figures d’autorité (Approches théorique, épistémologique, empirique)

Date limite : 20/03/2014

 Ce huitième numéro de Trajectoires se propose d’étudier, de manière interdisciplinaire, une notion classique des sciences humaines et sociales : la notion d’autorité. Régulièrement employée dans différents champs du monde social, la notion d’autorité recouvre une variété de situations qui d’une certaine manière contribue à l’usage souvent flou du terme. Quels points communs existe-t-il entre l’autorité parentale, l’autorité du héros, l’autorité de l’Etat, l’autorité religieuse, l’autorité morale, l’autorité des intellectuels ou encore l’autorité professionnelle ? Assurément des relations de domination, de pouvoir et de luttes de pouvoir entre des agents en interaction.

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CFP Figures d’autorité – Figuren der Autorität (français – deutsch)

L’identification des trois idéaux types de domination (traditionnelle, charismatique et légale-rationnelle) proposée par Max Weber permet de mieux penser le lien entre autorité, domination et légitimation. Pour Weber, la domination est « la chance pour des ordres spécifiques (ou pour tous les autres), de trouver obéissance de la part d’un groupe déterminé d’individus. […] En ce sens, la domination (‘l’autorité’) peut reposer, dans un cas particulier, sur les motifs les plus divers de la docilité : de la morne habitude aux pures considérations rationnelles en finalité. » 1 Weber s’intéresse aux formes de domination « légitime », aussi l’autorité est-elle liée à un « minimum de volonté d’obéir ». Dans le prolongement de cette définition, il nous semble intéressant de déplacer la focale d’analyse en nous concentrant notamment sur les figures de l’autorité.

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S’intéresser aux façons dont est incarnée l’autorité, c’est se permettre de penser à la fois les modes de légitimation des rapports de pouvoirs entre agents sociaux mais également d’étudier empiriquement les stratégies, les manières d’être, les contextes géographiques et historiques qui conditionnent l’incarnation de l’autorité. S’intéresser aux figures de l’autorité permet également, en déplaçant le regard sur des acteurs – réels ou symboliques – d’atténuer les spécificités disciplinaires des sciences humaines et sociales.

Les figures d’autorité se situent traditionnellement au centre des préoccupations des historiens. L’historiographie classique accorde une place importante aux « grands hommes » et évoque les biographies et hauts faits des figures d’autorité auxquelles elle attribue fréquemment une valeur de symbole ou d’exemple. Ce type d’historiographie peut également revêtir une fonction de légitimation ou glorification du pouvoir. Penser les figures d’autorité aujourd’hui consiste à éviter ces travers de l’histoire biographique, et implique de déconstruire ces figures en prenant en compte une multiplicité de facteurs (biographiques, contextuels, sociaux) permettant de mieux comprendre comment se structurent et s’incarnent les figures de l’autorité.

Étudier les figures de l’autorité, c’est aussi chercher à comprendre comment les acteurs politiques assoient leur domination par le mot et l’image. L’étude du discours permet ainsi d’analyser empiriquement comment les figures d’autorités (ré)affirment leur position dominante. Mais comme l’affirme Pierre Bourdieu dans Langage et pouvoir symbolique : « le pouvoir de maintenir l’ordre ou de le subvertir, c’est la croyance dans la légitimité des mots et de celui qui les prononce, croyance qu’il n’appartient pas aux mots de produire ». 2 L’autorité suppose ainsi le recours à des dispositifs de légitimation, tels que le symbole, l’allégorie ou le portrait. Dans Le pouvoir sur scènes, Georges Balandier souligne l’importance de la mise en scène et de l’incarnation de l’autorité politique en affirmant que les figures d’autorité obtiennent la subordination par le moyen de la théâtralité. 3 Quatre siècles plus tôt, Machiavel soulignait déjà la puissance de l’imagerie dans la construction de l’autorité du Prince : « Gouverner c’est faire croire ». Les mises en scène de l’autorité et la communication politique ne constituent donc pas des phénomènes récents.

Dans les sciences littéraires, les figures de l’autorité peuvent bien sûr être analysées à travers leur représentation dans les œuvres littéraires. Les autorités « classiques » comme le père de famille, les dieux, les chefs d’État ou bien l’autorité de la majorité sociale y sont vastement représentées, souvent déconstruites. Mais se pose également la question de l’autorité du texte : ainsi, l’interrogation de Michel Foucault sur l’autorité de l’auteur dans la production d’un texte, dans Qu’est-ce qu’un auteur (1969), mérite d’être reconsidérée dans le contexte de la production des textes collectifs sur le web ou des débats sur les droits d’auteur. La théorie de la réception, fondée par l’Ecole de Constance – notamment par Wolfgang Iser, Wolfgang Preisendanz, Manfred Fuhrmann et le romaniste Hans Robert Jauss – permet également de mieux comprendre les différents niveaux de l’autorité (de l’auteur, du texte, du lecteur). Les mêmes interrogations traversent les études théâtrales : quelles sont les conséquences des tentatives du théâtre postdramatique de briser le « quatrième mur » qui sépare les acteurs des spectateurs ? L’autorité de la pièce, de la production du sens, est-elle, dans le théâtre moderne, aux mains des acteurs, des spectateurs ou oscille-t-elle entre les deux ?

Force est cependant de constater que, étonnamment, le concept de l’autorité apparaît rarement explicitement dans les sciences littéraires – malgré l’ouvrage collectif Autorität der/in Sprache, Literatur, Neuen Medien, paru en 1999, qui s’interroge entre autre sur l’autorité de la traduction et de la citation, ainsi que sur la relation entre auctor et auctoris. Les auteurs y défendent l’hypothèse selon laquelle la nécessité, la fonction et la mise en scène – donc les formes de l’autorité, permettent d’appréhender l’histoire de la culture. 4

Enfin, la question de l’autorité a également été pensée de manière expérimentale en psychologie. L’exemple le plus connu est certainement l’expérience menée par Stanley Milgram dont les résultats ont été vivement critiqués et discutés au sein de la discipline, démontrant que la question de l’autorité demeure difficile à étudier empiriquement.

Plusieurs angles d’analyse – non exclusifs – des figures d’autorité peuvent être envisagés :

  1. légitimation et délégitimation des figures d’autorité Pourront être évoquées des questions telles que l’établissement, la pérennisation, la réaffirmation, la remise en question ou encore le renouveau de l’autorité à travers une analyse des stratégies mises en œuvre, des actions et activités ainsi que des conflits entre figures d’autorité et autres acteurs sociaux.
  2. représentation des figures d’autorité On s’intéressera aux représentations, à la symbolique et au langage utilisés afin de communiquer et de mettre en scène la domination des figures d’autorité.
  3. conceptualisation et théorisation des figures d’autorité Il s’agira d’interroger les concepts et méthodes opératoires en vue d’une définition ou classification des figures d’autorité : quelles en sont les caractéristiques ? Comment penser l’autorité ? Qui (ou qu’est-ce qui) fait figure d’autorité ? Comment les sciences humaines et sociales peuvent-elles appréhender dans leur diversité les figures de l’autorité ? L’idée de « figure de l’autorité » est-elle épistémologiquement pertinente ? S’agit-il d’un concept opératoire ?

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Le dossier thématique du numéro 8 de la revue Trajectoires se propose donc de penser les figures d’autorité dans une perspective interdisciplinaire. Les études cherchant à proposer une définition ou conceptualisation de la figure d’autorité, fondées sur des matériaux empiriques, théoriques ou littéraires sont particulièrement bienvenues. Trajectoires s’attachant avant tout à l’étude des mondes francophone et germanique, nous encourageons également les auteurs à proposer des études comparatives.

Trajectoires souhaite susciter l’intérêt de jeunes chercheurs (doctorants ou post-doctorants et éventuellement mastérants) en sciences humaines et sociales. Les propositions d’article en langue française ou allemande de 5.000 signes maximum (espaces compris) devront faire apparaître clairement la problématique, la méthode, le corpus/ le terrain et les éléments centraux de l’argumentation. Elles sont à envoyer, accompagnées d’un CV scientifique, au plus tard le 20 mars 2014 au comité de rédaction : trajectoires@ciera.fr.

Les auteurs sélectionnés seront avertis le 30 mars et devront envoyer leur texte avant le 1er juin 2014. Les articles seront ensuite soumis à une double peer review. Des informations pour auteurs sont disponibles sur le site du CIERA : http://trajectoires.revues.org/472

La revue Trajectoires, travaux de jeunes chercheurs du CIERA est publiée sur le portail revues.org : http://trajectoires.revues.org/


1) « …die Chance […], für spezifische (oder : für alle) Befehle bei einer angebbaren Gruppe von Menschen Gehorsam zu finden. […] Herrschaft (‚Autorität‘) in diesem Sinn kann im Einzelfall auf den verschiedensten Motiven der Fügsamkeit : von dumpfer Gewöhnung angefangen bis zu rein zweckrationalen Erwägungen, beruhen. » Weber, Max [1922](1980) : Wirtschaft und Gesellschaft. Grundriss der verstehenden Soziologie. Tübingen (Mohr), p. 122.
2) Bourdieu, Pierre (2001) : Langage et pouvoir symbolique. Paris (Editions du Seuil), p .210.
3) Balandier, Georges, (1980) : Le pouvoir sur scènes. Paris (Balland).
4) Fohrmann, Jürgen, Kasten, Ingrid, Neuland, Eva, dir. (1999) : Autorität der/in Sprache, Literatur, Neuen Medien. Vorträge des Bonner Germanistentags 1997. Bielefeld (Aisthesis), p.13.

« Geistige Gefahr » und « Immunisierung der Gesellschaft »

Neuerscheinung

Stefan Creuzberger, Dierk Hoffmann (Hrsg.):
« Geistige Gefahr » und « Immunisierung der Gesellschaft »:
Antikommunismus und politische Kultur in der frühen Bundesrepublik

Schriftenreihe der Vierteljahrshefte für Zeitgeschichte, Sondernummer, München 2014.

Der Antikommunismus in der Bonner Republik war bis Anfang der 1960er Jahre eine wichtige Quelle der Identitätsstiftung. Er zielte auf die innere Konsolidierung der noch ungefestigten westdeutschen Demokratie und wirkte sich auf den Umgang der damaligen Gesellschaft mit dem nationalsozialistischen Erbe aus. Das damit einhergehende Bekenntnis zum Antitotalitarismus war zugleich Teil der neuen Staatsräson, mit der die junge Bundesrepublik ihre Zugehörigkeit zur westlichen Wertegemeinschaft demonstrierte und auf östliche Infiltrationsversuche reagierte. Der Aufsatzband setzt sich differenziert mit den verschiedenen staatlichen und gesellschaftlichen Formen des Antikommunismus auseinander. Er reflektiert diesen in gesamtdeutscher Perspektive und beleuchtet somit ein bislang wenig bekanntes Kapitel deutscher Nachkriegsgeschichte.

Dierk Hoffmann ist wissenschaftlicher Mitarbeiter am Institut für Zeitgeschichte München – Berlin.
Stefan Creuzberger ist Professor für Zeitgeschichte an der Universität Rostock.

12e colloque du comité – 12. Kolloquium des Komitees : Call for paper

„La condition féminine“: Deutschland und Frankreich im europäischen Vergleich, 19./20. Jh.

La condition féminine en France, en Allemagne et en Europe: Regards croisés, XIXe-XXe siècles

 Grenoble – 23. bis 25. Oktober 2014

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CFP bis zum 31. März

Die Gleichberechtigung von Mann und Frau gehört zu den Kernelementen der europäischen Identität. Nicht nur in Deutschland und Frankreich, so zeigen aktuelle Diskussionen, wird davon ausgegangen, dass dieser Anspruch im Ergebnis europäischer Entwicklungen grundsätzlich eingelöst wäre. Die Geschlechtergeschichte, die inzwischen zu den fest etablierten Feldern der Geschichts- und Kulturwissenschaften zählt, hat in zahlreichen Beiträgen zum Verständnis dieser Prozesse beigetragen, auf wichtige methodische Missverständnisse aufmerksam gemacht und Erweiterungen vorgeschlagen. Dennoch blieb der Fokus zahlreicher Untersuchungen auf einzelne Nationen beschränkt und von nationalen Rhetoriken geprägt. Auch in historiographischer Sicht scheint der Übergang von der Frauen- zur Geschlechtergeschichte eher die Idee von der „singularité française“ zu bestätigen. Aber die „condition féminine“, ihre Rahmenbedingungen, Wahrnehmungsmuster und Veränderungen sind, wie man in Abwandlung des Diktums von Françoise Collin sagen könnte, keine „nationale Spezialität, vergleichbar mit Wein und Käse“. (Collin 1995)

Angesichts dieses Befunds besteht das Anliegen der Tagung in der konsequenten Internationalisierung des Blicks auf die Entwicklung der „condition féminine“. Im Anschluss an die nach der Jahrtausendwende vorgeschlagenen deutsch-französischen Perspektiven (v. a. Schulz 2002) soll gefragt werden: Welche Faktoren prägen die Entwicklung im 19. und 20. Jahrhundert und führten zu langfristigen Veränderung oder Rückschlägen? Wie lassen sich Kriegs- und Friedenszeiten in die Periodisierung einordnen? Welche Rolle spielten beim Strukturwandel der 1970er Jahre nationalstaatliche Kontexte und transnationale Verflechtungen? Wie verhalten sich die Spielarten des Feminismus zur Ausprägung nationaler Politik-, Protest- und Liebeskulturen?

Ziel der Tagung ist es, eine integrierte Perspektive zu entwickeln, die sowohl die Rahmenbedingungen der „condition féminine“ auslotet als auch die Ebene der Vorstellungswelten ernst nimmt. Das inhaltlicheSpektrum ist deshalb offen gewählt. Möglich sind Themenvorschläge aus den Bereichen Politik, Jura und Wirtschaft als auch aus Kunst und Literatur.

Die Tagung findet vom 23. bis 25. Oktober 2014 in Grenoble statt (Institut d’Études Politiques /Maison des Sciences de l’Homme).
Reise- und Unterkunftskosten werden vom DFHK übernommen.
Die Publikation der Beiträge erfolgt in der Schriftenreihe des DFHK.

picto_1 Bitte schicken Sie Ihre Exposés (maximal 500 Wörter)  in deutscher oder französischer Sprache zusammen mit einem kurzen CV bis zum  31. März 2014 an: Etienne François (etienne.francois@fu-berlin.de)/Anne Kwaschik (a.kwaschik@fu-berlin.de).

Das Kolloquium ist einer vergleichenden bzw. beziehungsgeschichtlichen Perspektive verpflichtet. Besonders erwünscht sind gemeinsame Vorschläge von deutsch-französischen Tandems. Papiere, die sich ausschließlich an einem nationalstaatlichen Referenzrahmen orientieren, können nicht prioritär berücksichtigt werden.

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L’égalité entre femmes et hommes constitue de nos jours une valeur fondamentale de l’identité européenne ainsi qu’un droit universel. En Allemagne, en France et ailleurs, cette égalité, elle-même issue d’une longue histoire, est considérée comme un acquis irrévocable (même si réalisation concrète laisse souvent à désirer). Le développement des études de genre, devenues elles-mêmes un domaine établi de la recherche dans les sciences de l’homme et de la société, a permis de mieux comprendre cette évolution, a attiré l’attention sur d’importants malentendus méthodologiques et a élargi les perspectives. En dépit de ces avancées, un grand nombre d’études portant sur ces thématiques restent cantonnées à un seul pays, tandis que persistent des différences d’approche et de discours d’un pays à l’autre. Historiographiquement parlant, le passage de l’histoire des femmes à l’histoire du genre n’a-t-il pas semblé confirmer l’idée d’une « singularité française » ? Pourtant la « condition féminine », dans ses structures et déterminations comme dans ses perceptions et transformations, est, pour reprendre en l’adaptant l’expression de Françoise Collin, « tout le contraire d’une spécificité nationale, bien différente en cela du vin ou du fromage ».

Partant de ce constat, le prochain colloque du comité franco-allemand des historiens se propose de contribuer à une internationalisation du regard porté sur la « condition féminine ». Il portera sur les questions suivantes : quels sont les facteurs qui ont marqué les évolutions des XIXe et XXe siècles et sont responsables des transformations de la « condition féminine » en France, en Allemagne et en Europe, avec leurs avancées et leurs reculs ? Quelle est dans ce contexte général la place spécifique des temps de guerre et des temps de paix ? Quel a été le rôle respectif des spécificités nationales et des tendances de fond transnationales ? En quoi les modalités spécifiques d’expression et d’articulation du féminisme ont-elles marqué les différences nationales en matière politique, sociale, culturelle ou affective ?

L’objectif du colloque est d’aider à développer une perspective englobante qui prenne en compte aussi bien les conditions structurelles de la « condition féminine » que les pratiques et les représentations. Il se conçoit de ce fait comme un colloque ouvert et fera place à des contributions relevant tout autant de l’histoire politique, juridique ou économique que de l’histoire de la littérature et des arts.

Le colloque aura lieu du 23 au 25 octobre 2014. Il se tiendra à l’Institut d’Etudes Politiques et à la Maison des Sciences de l’Homme de Grenoble. Les frais de transport et d’hébergement des intervenants seront pris en charge par le comité franco-allemand. Les actes du colloque seront publiés ultérieurement dans la série des publications du comité.

Les personnes désireuses de présenter une communication au colloque sont priées d’envoyer le titre de leur intervention, un bref résumé (500 mots au maximum) ainsi qu’un CV succinct avant le 31 mars à Anne Kwaschik (a.kwaschik@fu-berlin.de) et Etienne François (etienne.francois@fu-berlin.de).

Le colloque relevant de l’histoire comparée, de l’histoire des transferts et de l’histoire croisée, la préférence sera donc accordée à des propositions allant dans le sens de ces approches. Des communications comparées proposées par un tandem franco-allemand seront également les bienvenues. Sans être écartées d’emblée, les propositions s’inscrivant dans cadre uniquement national ne seront cependant pas considérées comme prioritaires.

Dr. Françoise Berger (IEP Grenoble); Prof. Dr. Etienne François (FU Berlin), Prof. Dr. Wilfried Loth (Universität Essen-Duisburg); Prof. Dr. Anne Kwaschik (FU Berlin); Prof. Dr. Guido Thiemeyer (Universität Düsseldorf); Prof. Dr. Jérôme Vaillant (Lille III)

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Europas Einigung. Eine unvollendete Geschichte

Buchankündigung

Wilfried Loth, Europas Einigung. Eine unvollendete Geschichte, Campus-Verlag, Frankfurt/Main – New York 2014, 512 Seiten, 39,90 €  – ISBN: 978-3-593-50077-5

Zum Inhalt

loth 5.inddDas Buch handelt von der Entstehung und Entwicklung der Europäischen Union, von der Lancierung des Schuman-Plans im Jahr 1950 bis zur Euro-Krise unserer Tage. Nachdem die archivgestützte historische Erforschung des europäischen Integrationsprozesses in den letzten beiden Jahrzehnten einen gewaltigen Aufschwung genommen hat, wird hier zum ersten Mal der Versuch unternommen, die Erträge dieser Forschungen im Zusammenhang zu sehen und sie bis zur Gegenwart fortzuschreiben. Durch die Integration der verschiedenen Forschungsperspektiven entsteht ein Gesamtbild, das die „forces profondes“ des Integrationsprozesses deutlich macht und sich damit von den bislang dominierenden, jeweils gegenwartsbezogenen Perspektiven der politikwissenschaftlichen und völkerrechtlichen Forschungen unterscheidet. Dem Leser wird verständlich gemacht, wie die EU zu ihrem heutigen Erscheinungsbild gekommen ist, wie sie funktioniert und welche Alternativen es bei ihrer weiteren Entwicklung gibt.

Die Europäische Union erscheint in dieser Darstellung als das Ergebnis der Bemühungen, die demokratische Ordnung in Europa unter den Bedingungen der zweiten Hälfte des 20. Jahrhunderts (und darüber hinaus) zu sichern. Vier unterschiedliche, aber eng miteinander verflochtene Motivationskomplexe wirken dabei mit: das Streben nach Friedenssicherung zumindest unter den europäischen Staaten, das Bemühen um eine Einbindung der potentiellen Hegemonialmacht Deutschland, die Sorge um europäische Selbstbehauptung gegenüber der Weltmacht USA und in der Zeit des Kalten Krieges auch gegenüber der Weltmacht Sowjetunion, schließlich die Suche nach Wirtschaftsräumen, die ein produktives Wachstum unter den Bedingungen weltwirtschaftlicher Konkurrenz ermöglichten. Diese vier Motivationskomplexe wurden nicht immer gleich stark empfunden und sie kamen in der Umsetzung in konkrete Regelungen auch nicht absolut zur Deckung. Daher gestaltete sich der europäische Integrationsprozess von Anfang an äußerst schwierig, und es bedurfte eines hohen Maßes an Staatskunst, ihn über Hindernisse voranzubringen. Gleichwohl hat er die Staaten und Gesellschaften, die daran beteiligt waren, in einem Maße verändert, das ein Ausscheiden einzelner Mitglieder aus der Union höchst schwierig und damit unwahrscheinlich erscheinen lässt. Die Europäische Union ist zu einer Schicksalsgemeinschaft geworden, die weiterer Gestaltung bedarf.

Das Buch dient damit der Orientierung in der gegenwärtigen Krisensituation der Europäischen Union. Es sucht die komplexen Entscheidungsprozesse in der europäischen Integrationsgeschichte verständlich zu machen, indem es sich auf die jeweils maßgeblichen Akteure, ihre Motive und die erreichten Kompromisse konzentriert. Dadurch werden die komplexen Regelungen auf europäischer Ebene einsichtig; es wird aber auch ihr Reformpotential sichtbar. Gleichzeitig werden Leistungen, Grenzen und Versagen der unterschiedlichen Akteure benannt.  Bei der Fülle der Entwicklungen und Entscheidungen in über 60 Jahren kann dies nur in knapper Konzentration auf das Wesentliche geschehen. Es wird aber versucht, durch die Schilderung von Entscheidungssituationen, markante Quellenzitate und bezeichnende Anekdoten ein hohes Maß an Anschaulichkeit zu gewinnen.

Zum Autor

Prof. Dr. Dr. h.c. Wilfried Loth ist Professor für Neuere und Neueste Geschichte an der Universität Duisburg-Essen.  Als langjähriger Vorsitzender der Historiker-Verbindungsgruppe bei der Europäischen Kommission und Präsident des Deutsch-Französischen Historikerkomitees ist er einer besten Kenner der Geschichte der Europäischen Integration.

Link zur Verlagsankündigung

DEUTSCH–FRANZÖSISCHER ZUKUNFTSDIALOG 2014

URGENT (31 janvier) – A faire circuler auprès de vos étudiants

DEUTSCH–FRANZÖSISCHER ZUKUNFTSDIALOG/
DIALOGUE D’AVENIR FRANCO–ALLEMAND 2014

Kurzvorstellung Projekt

Die Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP) und das Institut français des relations internationales (Ifri) haben im Jahr 2007 den »Deutsch-französischen Zukunftsdialog« zur Förderung junger Nachwuchsführungskräfte ins Leben gerufen. Im Mittelpunkt des Projekts, das in Zusammenarbeit und mit Förderung der Robert Bosch Stiftung durchgeführt wird, steht der Aufbau eines deutsch-französischen Netzwerks aus Berufseinsteigern und Doktoranden, die einen besonderen Bezug zum Nachbarland haben.

Le projet en bref

La Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP) et l’Institut français des relations internationales (Ifri) ont lancé le Dialogue d’avenir franco-allemand en 2007 afin d’encourager les jeunes cadres prometteurs. La volonté d’établir un réseau franco-allemand composé de jeunes actifs et doctorants qui ont développé, au cours de leur activité professionnelle ou de leurs études, un intérêt particulier pour le pays partenaire, constitue le cœur de cette initiative, soutenue par la Fondation Robert Bosch.

Bewerbung
– Zielgruppe: deutsche und französische Nachwuchsführungskräfte und Doktoranden der Sozial-, Wirtschafts-, Geistes-, Rechts-, Natur- oder Ingenieurswissenschaften
– Voraussetzungen: nachgewiesenes Interesse an den dt.-frz. Beziehungen und an Themen der Außen-, Europa-, Innen- oder Wirtschaftspolitik; sehr gute Kenntnisse der jeweils anderen Sprache; Interesse am Erarbeiten eines Essays in deutsch-französischen
Arbeitsgruppen; Bereitschaft zum Engagement im Ehemaligen-Netzwerk sowie zur Teilnahme an jahrgangsübergreifenden Treffen
– Bewerbungsunterlagen (per Email): Bewerbungsdeckblatt (Anlage zur Ausschreibung), einseitiges Motivationsschreiben, Lebenslauf,
wichtigste Ausbildungs- und Arbeitszeugnisse

– Bewerbungsschluss: 31. Januar 2014

Kontakt
Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik
Katrin Sold
Programm Frankreich/deutsch-französische Beziehungen
Rauchstraße 18 – 10787 Berlin
Tel. +49 (0)30 25 42 31-79
zukunftsdialog@dgap.org
www.zukunftsdialog.eu

Candidature:

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– Public visé : jeunes cadres et doctorants en sciences sociales et humaines, économie, droit, sciences exactes de France et d’Allemagne (n.b. Les étudiants de sciences Po en M2 peuvent candidater)

– Conditions d’admission : vif intérêt pour la relation franco-allemande et les questions de politique étrangère, européenne, intérieure et économique ; excellente maîtrise de la langue du partenaire ; disposition à participer à la rédaction d’un essai en binôme franco-allemand et à s’engager dans le réseau des Anciens.

– Dossier de candidature (à envoyer par email) : formulaire de candidature (Bewerbungsdeckblatt), lettre de motivation d’une page, CV, copies des principaux diplômes, certificats, attestations de stage ou de travail

– Date limite de dépôt des dossiers : 31 janvier 2014

Program

 Voraussetzung für die Aufnahme in den Jahrgang 2014 ist die Bereitschaft zur Teilnahme an drei Seminaren:
– Seminar I: 4.-6. April 2014 (Metz/Verdun)
– Seminar II: 20.-22. Juni 2014 (München)
– Seminar III: 15.-19. Oktober 2014 (Italien)
Im Mittelpunkt der Seminare stehen inhaltliche Diskussionen zu aktuellen Fragen der deutschfranzösischen Beziehungen und der europäischen Politik im Austausch mit Experten aus Wissenschaft und Praxis. Ein Treffen mit ehemaligen Programmteilnehmern im Anschluss an das zweite Seminar sowie Diskussionsrunden und gemeinsame Aktivitäten mit italienischen Teilnehmern während des dritten Seminars ergänzen das Programm. Die Essays der deutschen und französischen Teilnehmer werden im Frühjahr 2015 veröffentlicht.

Les participants de la promotion 2014 devront impérativement participer aux trois séminaires :
– Séminaire I : 4-6 avril 2014 (Metz/Verdun)
– Séminaire II : 20-22 juin 2014 (Munich)
– Séminaire III : 15-19 octobre 2014 (Italie)
Les séminaires sont consacrés aux questions d’actualité liées à la relation franco-allemande et aux politiques européennes, débattues avec des experts. Lors du deuxième séminaire est prévue une rencontre avec des Anciens du programme. Le troisième séminaire est l’occasion d’échanger avec des participants italiens lors de tables rondes et d’activités de groupe. Les « essais » des participants français et allemands paraîtront début 2015.

Contact:
Institut français des relations internationales (Ifri)
Nele Katharina Wissmann
Comité d’études des relations francoallemandes (Cerfa)
27 rue de la Procession 75015 Paris
Tel. +33 (0)1 40 61 60 19
wissmann.cerfa@ifri.org
www.dialogue-avenir.eu

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Quelques thèses récentes (histoire, études germaniques ou sciences sociales)

à lire dans la revue Trajectoires  (la revue des jeunes chercheurs du CIERA)

Bourses du Centre Marc Bloch

Bourses de courte durée à l´intention de doctorants et de chercheurs

Durée de la bourse : 3 mois maximum

Date limite : Les candidatures peuvent être déposées tout au long de l’année, au moins 3 mois avant le début souhaité du séjour.

date limite de dépôt de dossier pour un séjour débutant dans la période :
1er décembre 2013: 1er janvier au 31 mars 2014
15 janvier 2014: 1er avril au 30 juin 2014
15 mars 2014: 1er juillet au 30 septembre 2014
15 juin 2014: 1er octobre au 31 décembre 2014*

* Les séjours de recherche doivent impérativement se dérouler dans leur intégralité au cours de l’année 2014

But de la bourse :
Le Centre Marc Bloch attribuera cette année des bourses afin de soutenir la rédaction de thèse ou d’un projet de recherche en sciences humaines et sociales. Ces bourses soutiendront des projets des chercheurs en priorité non-résidents à Berlin, contribuant aux différents champs de recherche présents au Centre et qui travailleront en coopération étroite avec les groupes de travail correspondants. Elles peuvent financer des séjours de recherche en archives ou de recherche sur le terrain mais aussi des séjours de rédaction, d’organisation d’une manifestation ou de mise en œuvre de projets de projet de recherche au sein d´un groupe de travail du CMB.
Cet appel d’offre s’adresse à tout niveau du doctorant au chercheur et enseignant-chercheur confirmé et de toutes nationalités. Le versement de la bourse est lié à une obligation de résidence à Berlin.

Montant de la bourse
1200 € par mois

Dossier de candidature
Le dossier de candidature doit être adressé par mail sous forme d’un document électronique unique en format PDF, intitulé « Bourse de courte durée – votre nom », à l’adresse suivante bewerbung@cmb.hu-berlin.de. Les dossiers de candidature incomplets ou ne correspondant pas à la description ci-dessus ne seront pas prises en compte.

Les candidatures doivent être rédigées en français ou en allemand. Elles comprendront :
– une lettre de motivation explicitant les raisons du séjour, les contacts déjà existants avec les groupes de travail du CMB ainsi que les dates de séjour souhaitées
– un CV (précisant des connaissances en langue, surtout en allemand et en français)
– un exposé du projet de recherche (max. 10 pages)
– pour les doctorants : une lettre de recommandation du directeur de thèse
– une copie de l´inscription en thèse

Pour plus d´informations sur le Centre Marc Bloch et ses activités, voir le site web du CMB: http://www.cmb.hu-berlin.de.

Le Second Reich et ses colonies en Afrique

Pour vos agendas…

14/02/2014 – 09:00 – 17:30

Journée d’étude organisée par Silvio Marcus de Souza Correa, avec l’Institut d’Études Avancées de Paris

Depuis quelques années le passé colonial de l’Allemagne est interpellé par une nouvelle génération d’historiens, anthropologues et germanistes, notamment de l’Allemagne mais aussi d’ailleurs.

Animée par plusieurs chercheurs français et étrangers cette journée d’étude envisage une discussion porteuse autour du colonialisme allemand en Afrique. Cette rencontre permettra de lancer un regard croisé sur une histoire coloniale méconnue en France et de poser quelques jalons pour une recherche en histoire du colonialisme allemand vue d’ailleurs.

adresse: Institut d’études avancées de Paris

17 Quai d’Anjou 75004 Paris   – Tél. + 33 (0)1 56 81 00 52

information@paris-iea.fr

plan d’accès 

L’Europe coloniale & le grand tournant de la Conférence de Berlin (1884-1885)

Une publication susceptible d’intéresser nos membres:

Christine de Gemeaux publie en codirection avec Amaury Lorin:

L’Europe coloniale & le grand tournant de la Conférence de Berlin (1884-1885),
Paris, Le Manuscrit – Recherche Université,  coll. « Carrefours d’Empires », 2013, 427 p.
ISBN 9782304042207

Organisée par le chancelier allemand Otto von Bismarck, la Conférence de Berlin se tient du 15 novembre 1884 au 26 février 1885.
Elle précise pour l’Afrique les conditions de la colonisation entre les différentes nations européennes : l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Espagne, le Portugal et l’Italie. L’ère coloniale connaît alors sa plus forte expansion jusqu’au déclenchement de la Première Guerre mondiale. Dans quelle mesure s’agit-il d’un tournant historique dans les relations entre l’Europe et l’Afrique et, plus largement, ses Autres ? Les années 1880 marquent-elles de ce fait une rupture ou bien la Conférence est-elle un élément de continuité de l’espace-temps arrivant à son terme avec les événements de 1914 ?
Une perspective comparatiste et pluridisciplinaire inédite permet de mettre en lumière les convergences et les divergences apparaissant dans les motivations, les discours et les critiques alors exprimés par les principaux pays participants et les échos qu’ils rencontrent outre-mer : un regard essentiel pour mieux appréhender l’un des événements les plus marquants de l’histoire du monde à la fin du XIXe siècle et qui n’en finit pas d’interroger l’actualité.

9ème Dialogue franco-allemand de Bordeaux sur l’Europe

« Vers une République européenne? »

Table ronde
avec Stephan Martens, Barbara Kunz, Pascal Kauffmann, Henrik Uterwedde, Christophe Lucet, Carlos Alves, Céline
Caro, François-Vivien Guiot, Olivier Dubos.

Académie franco-allemande des relations internationales de Bordeaux (AFA)
en partenariat avec le Goethe Institut, la Ville de Bordeaux, Sciences Po Bordeaux,
le CRDEI de Bordeaux 4 et la Fondation Genshagen Berlin/Brandebourg

La construction européenne est en crise et le fossé qui sépare l’Europe des gouvernements et l’Europe des peuples ne cesse de se creuser. Comment les réconcilier? En replaçant au centre de la réflexion politique la notion de « res publica » (bien commun)? L’idée de « République européenne » peut-elle être une réponse aux principaux défis de la mondialisation, comme le risque écologique, l’essor d’un libéralisme débridé ou la multiplication des conflits géoculturels? »

Programme de la journée

10h00: accueil café et mots de bienvenue par Gertrud de Blay et Stephan Martens

10h30: « La République européenne: quelle Union politique? »
Avec Stephan Martens (Professeur des Universités, Recteur de l’académie de la Guadeloupe,) et Barbara Kunz (Chargée de projet à la Fondation Genshagen Berlin/Brandebourg)

11h30: « Le gouvernement économique dans la République européenne »
Avec Pascal Kauffmann (Professeur d’économie à l’Université Montesquieu Bordeaux) et Henrik Uterwedde (Directeur adjoint de l’Institut franco-allemand de Ludwigsbourg)

Modération: Christophe Lucet (Sud Ouest)

12h30 : Pause déjeuner

14h30: « La question environnementale dans la Res Publica »
Avec Carlos Alves (Maître de conférences en droit européen à l’Université Montesquieu Bordzaux) et Céline Caro (Directrice du programme Europe à la Fondation Konrad Adenauer Berlin)

15h30: « L’Allemagne et la France dans une République européenne: quel enjeux constitutionnels? »
Avec François-Vivien Guiot (Doctorant en droit européen à l’Université Montesquieu Bordeaux) et un juriste allemand (s.r.)

Modération: Olivier Dubos (Professeur de droit européen à l’Université Montesquieu Bordeaux)

17h00: Fin

19h00: Réception à l’Hôtel de Ville de Bordeaux

Les intellectuels et les médias dans la république de Bonn 1949−1990

Donnerstag, 9. Januar 2014, im DHIP
18 h

Vortrag von Axel Schildt, Forschungsstelle für Zeitgeschichte in Hamburg,
im Rahmen der Vortragsreihe »Les jeudis de l’actualité historiographique« zur politischen Kommunikation im 20. Jahrhundert
Kommentar: Rainer Hudemann, Universität Paris-Sorbonne

Conférences avec interprétation simultanée franco-allemande
Renseignements et inscriptions sur event@dhi-paris.fr

 

Einladung_Politische_Kommunikation

Willy Brandt

Un siècle d’histoire allemande à travers la biographie de Willy Brandt

Donnerstag, 12. Dezember 2013, 18 Uhr, im DHIP

Buchvorstellung anlässlich der Publikation von Hélène Miard-Delacroix, Willy Brandt, Paris,  (Fayard) 2013.

Brandt1

Podiumsdiskussion mit Hélène Miard-Delacroix (Universität Paris-Sorbonne), Wilfried Loth (Universität Duisburg-Essen) moderiert von Christian Wenkel (DHIP).

» Einladung

Jeudi 12 décembre 2013, à 18h, à l’IHA

Présentation de livre à l’occasion de la parution d’Hélène Miard-Delacroix, Willy Brandt, Paris (Fayard) 2013.

Table ronde avec Hélène Miard-Delacroix (université Paris-Sorbonne), Wilfried Loth (université de Duisburg-Essen) modérée par Christian Wenkel (IHA).

» Invitation

libre d’accès sur réservation préalable, et, dans la limite des places disponibles.

Geliebte Feinde – Die Deutschen und die Franzosen / Chers ennemis

ARTE-Programm

ZURÜCK ZU DEN WURZELN

50 Jahre freundschaftliche Nachbarschaft verbinden Frankreich und Deutschland.

Doch der Weg zum Frieden war beschwerlich. Anlässlich des 50- jährigen Jubiläums des Elyséevertrags blickt die zehnteilige Dokureihe auf zwei Jahrtausende gemeinsamer und bewegter Geschichte.

Lange Zeit galten die Beziehungen zwischen Franzosen und Deutschen als spannungsgeladen. Es hatte sich sogar der Begriff der Erbfeindschaft eingebürgert. Doch nach dem Ende des Zweiten Weltkrieges wurde auf beiden Seiten des Rheins nach Ausgleich und Verständigung gesucht. Heute wird von einer unverbrüchlichen deutsch-französischen Freundschaft gesprochen. Mit viel Humor und sehr unterhaltsam erzählt die zehnteilige Dokumentarfilmreihe, wo die Geschichte von Deutschen und Franzosen ihren Anfang nahm und wie sie sich im Laufe der Zeit gewandelt hat.

Im 10 Teile : ARTE Deutschland Mo-Fr 2/13 Dez. 19h30 (45 mn)

Mo    02.12.2013    19:30–20:15 Uhr  arte 1 Zurück zu den Wurzeln
Di    03.12.2013    19:30–20:15 Uhr   arte 2 Getrennte Wege
Mi    04.12.2013    19:30–20:15 Uhr   arte 3 Macht und Glaube
Do    05.12.2013    19:30–20:15 Uhr   arte 4 Schaulauf der Sonnenkönige
Fr    06.12.2013    19:30–20:15 Uhr   arte 5 Auf die Barrikaden
Mo    09.12.2013    19:30–20:15 Uhr  arte 6 Es lebe die Nation
Di    10.12.2013    19:30–20:15 Uhr    arte 7 Vorbild und Feindbild
Mi    11.12.2013    19:30–20:15 Uhr   arte 8 Krieg und Frieden
Do    12.12.2013    19:30–20:15 Uhr   arte 9 Welt in Flammen
Fr    13.12.2013    19:30–20:15 Uhr    arte 10 Aufbruch nach Europa

Chers ennemis : les Français et les Allemands

Sur ARTE France
du lundi au vendredi à 19h (45 mn)

De Charlemagne à la crise de l’euro, une série instructive et pleine d’anecdotes qui revisite notre histoire commune en égratignant les clichés.

L’empire de Charlemagne ne faisait pas de distinction entre allemands et Français. Que s’est-il donc passé depuis que le Rhin est devenu une frontière ? de l’héritage carolingien à la crise de l’euro, cette série en dix épisodes revisite les chapitres de notre histoire commune, faite d’alliances et de conflits sanglants, égratignant au passage bon nombre de clichés nationaux. Elle revient sur les événements et les grandes figures qui, depuis plus d’un millénaire, ont forgé la relation franco-allemande,  qu’ils soient personnages historiques ou icônes culturelles à l’instar d’un Victor Hugo ou d’un Heinrich Heine. mais cette série est aussi riche en anecdotes, faits méconnus et scènes de la vie quotidienne à travers les siècles des deux côtés du Rhin. l’histoire est narrée ici sur un mode léger et divertissant, faisant alterner archives, reconstitutions et paroles d’historiens (Etienne François, Claire Gantet, Pierre Monnet, Gred Krumeich et Max Gallo notamment), le tout ponctué d’interventions décapantes de deux femmes humoristes incarnant symboliquement Marianne (Antonia de Rendinger) et Germania (Annette Frier).

lundi 2 décembre à 19h               1. retour aux sources
mardi 3 décembre à 19h             2. chacun sa voie
mercredi 4 décembre à 19h       3. le pouvoir et la foi
jeudi 5 décembre à 19h               4. le roi-soleil fait des émules
vendredi 6 décembre à 19h       5. aux armes citoyens !
lundi 9 décembre à 19h              6. vive la nation !
mardi 10 décembre à 19h          7. imiter et haïr
mercredi 11 décembre à 19h     8. guerre et paix
jeudi 12 décembre à 19h             9. le monde s’embrase
vendredi 13 décembre à 19h     10. en route pour l’Europe

coproduction : ZDF/Arte, Groupe 5 Filmproduktion (Allemagne, 2013 10x43mn)

Vorwärts zum neuen Menschen?

Neue Veröffentlichung

Emmanuel Droit
Vorwärts zum neuen Menschen? Die sozialistische Erziehung in der DDR (1949-1989)

Zeithistorische Studien, Böhlau Verlag
2013, 380 S.
ISBN 978-3-412-22209-3

http://www.boehlau-verlag.com/bilder/9783412222093.jpg

Die Schule bildete in der « Erziehungsdiktatur » der DDR den Kern eines Projektes zur radikalen Transformation der Gesellschaft. Sie sollte maßgeblich dazu beitragen, den neuen sozialistischen Menschen zu schaffen. Für die Leitungsorgane der SED war die Schule damit eines der Hauptinstrumente des « Social Engineering ». Diese Ambition stieß jedoch an Grenzen, und nach einem Jahrzehnt radikaler Transformationen verwandelte sich die Schule vor allem in ein Werkzeug zur Kontrolle von Jugendlichen und zur Konsolidierung der SED-Herrschaft. Am Beispiel von Ostberlin wird in diesem Buch untersucht, was « Erziehung » im Land des real existierenden Sozialismus be­deutete und in welchem Maße die Einführung eines sozialistischen Bildungssystems zu einer effektiveren Machtausübung der SED führte.

Direkt Link zu Verlag

Ce livre existe aussi en version française : Vers un homme nouveau? L’éducation socialiste en RDA (1949-1989), PUR : Rennes, 2009, 356 p.

Qu’est-ce qu’éduquer veut dire en RDA, « pays du socialisme réellement existant » ? À l’aide d’archives écrites, photographiques et orales, Emmanuel Droit analyse les logiques sociales, politiques et culturelles qui s’expriment à l’école est-allemande. Zone-frontière entre la société et le pouvoir, l’école est un lieu de tension entre l’utopie éducative du régime et ses différents acteurs (enseignants, élèves, parents, Parti et organisations de jeunesse, officiers de l’armée et de la police politique).

Lien vers l’éditeur

Emmanuel Droit est agrégé d’histoire, docteur en histoire contemporaine, maître de conférences à l’université Rennes, chercheur associé au CERHIO. Cet ouvrage est la version remaniée de sa thèse préparée sous la direction d’Étienne François et réalisée dans le cadre du Centre Marc Bloch à Berlin et de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Die DDR in den deutsch-französischen Beziehungen

Neue Veröffentlichung

Kwaschik, Anne / Pfeil, Ulrich (Hg.),Die DDR in den deutsch-französischen Beziehungen

Collection: L’Allemagne dans les relations internationales / Deutschland in den internationalen Beziehungen – volume 4
Peter Lang, 2013, 453 S., 20 Abb.
ISBN 978-2-87574-074-8 br.  (Softcover)

Wer heute über die deutsch-französischen Beziehungen nach 1945 spricht, denkt in der Regel an den Élysée-Vertrag, das Deutsch-Französische Jugendwerk und die (bundes)deutsch-französische Aussöhnung. Vergessen wird dabei häufig, dass auch die DDR bis zu ihrem Ende 1990 Beziehungen verschiedenster Art zu Frankreich unterhielt. Ihre Spezifika stehen im Mittelpunkt dieses Bandes, der nicht nur neue Einsichten in die DDR-Frankreichpolitik bietet, sondern zugleich den Ort beider deutscher Staaten in der französischen Deutschlandpolitik beleuchtet. Von besonderem Interesse für die Forschung sind gerade die in diesem Band vertretenen mikrohistorischen Studien sowie die Analysen literarischer Transfer- und Austauschprozesse über den Eisernen Vorhang hinweg, die unsere Kenntnisse über diese «anderen» deutsch-französischen Beziehungen wesentlich erweitern. Wer nach den deutsch-französischen Beziehungen nach 1945 fragt, wird – so zeigen die internationalen Beiträge in ihrer thematischen Vielfalt – sowohl auf politischer Ebene als auch in den Bereichen Wirtschaft, Gesellschaft und Kultur auf ein spannungsreiches deutsch-deutsch-französisches Dreiecksverhältnis treffen.

Anne Kwaschik ist Juniorprofessorin für Westeuropäische Geschichte am Friedrich-Meinecke-Institut/Frankreich-Zentrum der Freien Universität Berlin. Ihre Forschungsinteressen liegen neben der Geschichte der deutsch-französischen Beziehungen im 19. und 20. Jahrhundert im Bereich der Historiographie- und Wissenschaftsgeschichte sowie der Geschichte der politischen Kommunikation der westeuropäischen Demokratien.
Ulrich Pfeil ist Professor für Deutschlandstudien an der Université de Lorraine, Metz. Seine Forschungen konzentrieren sich auf die Geschichte Deutschlands, der deutsch-französischen Beziehungen im 19. und 20. Jahrhundert sowie auf die politischen, kulturellen und gesellschaftlichen Folgen des Kalten Krieges in Europa.

Geschichtspolitik in Europa seit 1989: Deutschland, Frankreich und Polen im internationalen Vergleich

Neue Veröffentlichung

Geschichtspolitik in Europa seit 1989
Deutschland, Frankreich und Polen im internationalen Vergleich
Herausgegeben von Étienne François, Kornelia Konczal, Robert Traba und Stefan Troebst
Reihe: Moderne europäische Geschichte ; Bd. 03
Wallstein Verlag (Göttingen) 560 S., 3 Abb., geb., Schutzumschlag, 14,0 x 22,2 – ISBN: 978-3-8353-1068-1 (2013)
Auch erhältlich als E-Book

Cover Geschichtspolitik in Europa seit 1989

Geschichtspolitik hat sich in Europa zu einem erstrangigen Politikfeld und damit zu einem spannenden Gegenstand kulturwissenschaftlicher Forschung entwickelt.
Im Zuge des Epochenjahrs 1989 und der EU-Osterweiterung haben Fragen der Vergangenheitsdeutung für die Europäer immer mehr an Bedeutung gewonnen. Dies gilt nicht nur für Nationalgesellschaften und ihre Gedächtnisdiskurse, sondern auch für Erinnerungskonflikte zwischen europäischen Nationalstaaten und für europäische Institutionen. Geschichtspolitik, betrieben von staatlichen Instanzen, politischen Parteien, Kirchen und anderen religiösen Einrichtungen, Gewerkschaften, Unternehmen, Kommunen, Medien, Kulturinstitutionen, Wissenschaftlern sowie zivilgesellschaftlich organisierten Opfer- und Interessengruppen, ist mittlerweile ein zentrales Politikfeld sowie ein erkenntnisträchtiges Objekt sozial- und geisteswissenschaftlicher Forschung.
In dem vorliegenden interdisziplinären Sammelband werden Akteure der Geschichtspolitik porträtiert, die Konkurrenz der Opfer nachgezeichnet, historische Meistererzählungen analysiert und geschichtspolitische Inszenierungen in Museen und Ausstellungen beleuchtet. Im Zentrum stehen dabei Deutschland, Frankreich und Polen. Behandelt werden überdies die Europäische Union sowie Einzelbeispiele aus Europa.

Willy Brandt

Nouvelle parution

Hélène Miard-Delacroix, Willy Brandt, Paris, Fayard, 2013, 328 p.

C’est un Allemand qui a traversé le XXe siècle, témoin de ce que l’Allemagne y a fait de pire et acteur de son rachat et de son relèvement – sans jamais être un héros idéal. Homme de pouvoir et de succès, Willy Brandt a été accusé d’indignité et victime de trahisons, humain en somme. Il fut résistant au nazisme dans les années 1940, anticommuniste durant les années 1950, maire de Berlin-Ouest lors de la construction du Mur en 1961, et, en 1969, le premier social-démocrate à devenir chancelier dans la République de Bonn.
Prix Nobel de la paix pour son Ostpolitik, l’image de cet homme à genoux devant le mémorial du ghetto de Varsovie a fait le tour du monde.
C’est l’histoire d’un fils de personne qui s’exila tout jeune en Norvège pour combattre la Wehrmacht, et consacra sa vie à la social-démocratie et à son désir d’Europe. Son autorité fut incontestable quand le Mur tomba et que cessa la guerre froide. Cette histoire est aussi celle d’une génération d’Allemands. Beaucoup ont vu en lui ce qu’ils auraient peut-être
préféré être.

Professeur à la Sorbonne, spécialiste de l’histoire de l’Allemagne contemporaine, Hélène Miard-Delacroix a notamment publié Le Défi européen. Histoire des relations franco-allemandes de 1963 à nos jours (2011).

competence_dewplayersHélène Miard-Delacroix a participé à l’émission Concordance des temps de Jean-Noël Jeanneney, sur France-Culture, sur le thème:

   L’Europe au gré de l’Allemagne ?
à écouter sur le site de l’émission.

Identités, migrations et mobilités transnationales en Europe aux XXe et XXIe siècles

Annonce de colloque

Colloque international et pluridisciplinaire
« Identités, migrations et mobilités transnationales en Europe
aux XXe et XXIe siècles »

12-13 décembre 2013
‘Université catholique de l’Ouest, Angers.

Colloque organisé par le LÉMIC (Littérature, Étrangéité, Mutations, Identités Culturelles) et le département LLHA (Lettres, Langues, Histoire et Arts)

affiche du colloque
Ce colloque international se propose d’explorer l’impact politique et sociétal des transferts de population ou des échanges humains, en éclairant simultanément la construction de liens historiques et culturels dans l’espace européen à la lumière de l’histoire récente et contemporaine.

Les interventions se fonderont sur les développements conceptuels les plus récents de la sociologie migratoire et des sciences politiques. A la faveur d’analyses théoriques ou empiriques, on ouvrira l’éventail habituel de réflexion en privilégiant nettement la perspective transnationale. Seront examinées aussi bien les sociétés d’accueil que les sociétés d’origine.
L’ouverture de nouveaux fonds d’archives (notamment dans l’Europe centre-orientale post-communiste), le recueil de témoignages dans les pays de départ et les pays-cible des migrations, tout comme les récentes analyses théoriques et empiriques des géopolitistes seront au fondement d’une analyse résolument inter- ou transdisciplinaire. Seront ainsi explorés les phénomènes diasporiques et les circulations migratoires de manière globale, ou en s’attachant au particulier, afin d’en dégager les dynamiques identitaires.
Le questionnement portera par conséquent sur les représentations mentales, la recomposition des identités individuelles et collectives, l’impact des mythes (mythologies politiques, religieuses ou culturelles), les formes et les modalités de transferts culturels.

Le colloque (en français et en allemand) portera sur l’aire germanophone et sur les aires géographiques et culturelles d’Europe centrale et sud-orientale, et croisera les perspectives d’historiens, de germanistes, de sociologues, de géographes et d’anthropologues.

Contact scientifique: Gwénola SEBAUX gwenola.sebaux[at]wanadoo.fr
Université Catholique de l’Ouest – 3, Place André Leroy – 49 008 Angers Cedex 01

4. Dissertationspreis des DFHK

Bewerbung/candidature

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Le concours pour le Prix de thèse 2014 du Comité franco-allemand des historiens est officiellement ouvert.

Il concerne les thèses qui ont été ou seront soutenues au cours de l’un des quatre semestres 2012 et 2013 avant le 31 décembre 2013, en histoire contemporaine, germanistique ou romanistique et qui, par leur dimension franco-allemande, entrent dans le champ de compétence du Comité. L’Assemblée générale du Comité a décidé d’affecter à ce prix la somme de 2 000 euros, dont 500 euros destinés à sa valorisation.

Les candidats (es) peuvent, soit être proposés directement par l’un des membres du Comité franco-allemand de recherches, soit se présenter spontanément, à condition d’être patronnés, en forme d’une lettre d’accompagnement, par l’un des membres du Comité. Ce membre n’est pas nécessairement le directeur de thèse.

Les dossiers de candidature doivent comporter :
– un acte de candidature ;
– une lettre de l’un des membres du Comité, proposant la candidature et exposant les raisons scientifiques qui la justifient ;
–  un curriculum vitae et un résumé de thèse de 2 500 signes maximum rédigés par le ou la candidat (e) ;
– la thèse en deux exemplaires et en version papier, pour transmission aux deux rapporteurs, l’un français et l’autre allemand, membres du Comité auxquels le Bureau confiera l’examen du travail;
– le rapport de soutenance (pour les thèses françaises) ou l’avis du directeur de thèse (pour les thèses allemandes).

Les dossiers doivent être adressés avant le 31 décembre 2013, par courrier postal, à notre Président :

Prof. Dr. Dr. h.c. Wilfried Loth
Universität Duisburg-Essen
Historisches Institut
45117 Essen / Germany

et les premières propositions de candidature sous forme électronique sont à envoyer à son adresse mail:
wilfried.loth[at]uni-duisburg-essen.de

Les candidats (es) seront informés du résultat du concours, sachant que la décision finale, après réception des rapports, établissement de la liste des dossiers retenus, classement des candidatures et propositions du Bureau, relève de l’Assemblée générale du Comité. Celle-ci se tiendra à l’automne 2014.

Zwangzig neue Mitglieder – Vingt nouveaux membres (2012-2013)

neu-mitDas deutsch-französische Historikerkomitee erneuert sich mit dem Eingang insbesondere neuer Mitglieder der jungen Historikergenerationen.

Somit hat das Komitee das Vergnügen gehabt
– im Jahre 2012:
seitens des Französischen: Brigitte Lestrade, Chantal Antier, Nathalie Le Bouedec, Michel-Pierre Chelini, Jean-Numa Ducange, Hervé Joly  Jean-François Berdah und Charles Barthel  (Lux.)
seitens des Deutschen: Jörg Echternkamp, Sabine Rudischhauser, Marcel Boldorf und Uwe Puschner,
– im Jahre 2013:
seitens des Französischen: Christine Aquatias, Gwenola Sebaux, Ruth Lambertz, Mathieu Dubois und Thomas Serrier;
seitens des Deutschen: Günter Riederer, Philip Bajon und Sebastian Liebold,
zu empfangen.

Sie werden ihre institutionellen Verbindungen in der Liste der (deutschen und französischen) Mitgliedern finden.

neu-mitLe Comité franco-allemand des historiens se renouvelle avec l’entrée, en particulier, de nouveaux membres des jeunes générations d’historiens

Ainsi, le Comité a eu le plaisir d’accueillir
en 2012:
côté français: Brigitte Lestrade, Chantal Antier, Nathalie Le Bouedec, Michel-Pierre Chelini, Jean-Numa Ducange, Hervé Joly et Jean-François Berdah et Charles Barthel (Lux),
côté allemand: Sabine Rudischhauser, Marcel Boldorf et Uwe Puschner
en 2013:
côté français: Christine Aquatias, Gwenola Sebaux, Ruth Lambertz, Mathieu Dubois et Thomas Serrier
côté allemand: Günter Riederer, Philip Bajon et Sebastian Liebold.

Vous retrouverez leurs liens institutionnels dans la liste des membres (allemands et français).

Jean-Marie Mayeur (1933-2013)

Le Comité franco-allemand des historiens a la tristesse d’annoncer le décès de l’un de ses membres, le professeur Jean-Marie Mayeur.

La disparition de Jean-Marie Mayeur, survenue le 8 octobre 2013 à Paris, affecte l’ensemble de la communauté universitaire, le Comité franco-allemand des historiens et les membres du Centre du XIXe siècle dont il avait été le directeur pendant de nombreuses années.

Elu à l’université Paris IV en 1981, après avoir enseigné à Nanterre, Saint-Etienne, Lyon 2 et Créteil, Jean-Marie Mayeur avait assumé pendant de nombreuses années la codirection du Centre du XIXe siècle. Il a notamment  contribué à une grande enquête sur les Parlementaires de la IIIe République, qui a contribué au renouvellement du regard sur le personnel politique de la France contemporaine.

Ses travaux personnels, au carrefour de l’histoire politique et religieuse, deux domaines dans lesquels il était internationalement reconnu, – il entretenaient des liens très forts avec les historiens allemands, italiens et polonais -, l’avaient conduit à analyser avec une particulière attention les mécanismes et le fonctionnement d’une République qui s’est construite sur l’affrontement, puis le rapprochement entre les catholiques et les héritiers de la Révolution françaises. Sa thèse d’Etat consacrée à l’abbé Lemire et la naissance de la seconde démocratie chrétienne en est une belle illustration. Il y démontrait notamment comment le ralliement avait concerné toute une frange de catholiques d’origine traditionaliste, soucieux avant tout, en obéissant au pape, d’entrer dans la République pour mieux la transformer, ce qui supposait de combattre sa législation anticléricale.

Jean-Marie Mayeur s’est aussi intéressé à l’autre versant de cette histoire de la République, en s’attachant principalement à l’études de ses fondateurs, d’où des études entre autres sur Jules Ferry, Eugène Spuller, Ferdinand Buisson, et bien sûr Gambetta auquel il consacra récemment une magistrale biographie. Ainsi, après avoir contribué avec sa thèse sur Lemire au renouveau de l’histoire politique, il récidivait en quelque sorte avec son Gambetta dont il se plaisait à souligner qu’il avait trouvé des lecteurs jusqu’aux plus hauts sommets de l’Etat.

Entre ces deux livres, l’œuvre de Jean-Marie Mayeur a été marquée par une très grande cohérence autour du lien entre politique et religieux, avec des ouvrages de référence comme son histoire de la Séparation, des synthèses qui ont fait date, comme le tome 10 de la Nouvelle histoire de la France contemporaines, Les débuts de la IIIe République (Seuil, 1973) ou  La vie politique de la IIIe République (Point  Seuil, 1984), ou encore Des partis catholiques à la démocratie chrétienne (A. Colin, 1980) qui proposait une histoire à l’échelle européenne des partis catholiques sur deux siècles. Il faut aussi souligner l’importance des entreprises collectives qu’il a lancées, à l’image du Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, autre manière de valoriser la prosopographie.

Historien passionné par l’actualité –pas une ligne du Monde ne lui échappait-, il connaissait à merveille le monde politique, certains de ses acteurs ayant du reste été ses élèves à Science Po où il a aussi longtemps enseigné. Le spectateur engagé se mêlait ainsi à l’historien quand il évoquait l’histoire politique de la IVe et de la Ve République, autre facette d’une œuvre féconde.

Enfin Jean-Marie Mayeur n’a jamais oublié que ses racines plongeaient dans une région, l’Alsace-Moselle, qui était allemande quand son père est né. Lui-même, natif de Sarreguemines en Moselle, puis élève à Strasbourg, il avait consacré sa thèse complémentaire à l’Alsace de la période allemande autour de la question de la constitution de 1911 et toujours gardé un intérêt pour son histoire, consacrant un article à cette région frontière dans Les Lieux de mémoire de Pierre Nora, dans lequel il mêlait en quelque sorte histoire et mémoire.

Au Centre du XIXe siècle, Il a formé un grand nombre d’étudiants en thèse dont beaucoup sont actuellement en poste dans des universités françaises ou étrangères, car si Jean-Marie Mayeur était exigeant, relisant avec une très grande attention les manuscrits de ses élèves,  il était aussi très attentif à leur devenir. Sa connaissance parfaite du système universitaire, son implication dans différentes instances au CNRS, au CNU quel que soit le nom que cet organisme a porté, étaient d’un secours précieux.

Il partageait cet intérêt pour le fonctionnement de l’Université et plus généralement du système scolaire français avec sa femme, Françoise Mayeur, éminente spécialiste de l’histoire de  l’éducation qui l’avait rejoint à Paris 4 au début des années 1990 et qui avait elle aussi participé aux activités du Centre. Ils formaient un couple d’historiens, attentifs aux autres, à l’écoute de leurs disciples devenus de jeunes collègues, accueillants. A leur domicile, avenue du Maine, se sont ainsi rencontrés nombre d’historiens français et étrangers qui peuvent témoigner encore aujourd’hui de la chaleur des discussions qui avaient lieu alors. Il était légitime d’associer à l’hommage aujourd’hui rendu à Jean-Marie Mayeur sa femme Françoise. La disparition de Jean-Marie Mayeur marque un grand vide, tant il était resté présent et actif jusqu’à ses derniers jours, aimant à revenir notamment à la Sorbonne, participer à une  manifestation scientifique ou tout simplement venir déposer un livre à la Bibliothèque du Centre qu’il affectionnait, et où il se sentait chez lui.

(sources: Centre d’histoire du XIXe siècle)

Le Troisième Reich dans l’historiographie allemande

Nouvelle publication

Le Troisième Reich dans l’historiographie allemande. Lieux de pouvoir – Rivalités de pouvoirs

Jean-Paul Cahn, Stefan Martens, Bernd Wegner (dir.)

Temps, espace et société
Collection « Histoire et civilisations »
978-2-7574-0581-9 – 1447
16 x 24 cm – 400 p. – 32 €

Disponible en version numérique

Confrontée à un passé bien lourd, d’abord privée de sources, l’historiographie allemande depuis la fin des années quarante s’est libérée peu à peu depuis la fin des années quarante de la perception qu’avaient eue les contemporains des réalités du Troisième Reich. La restitution des archives par les Alliées dès la fin des années cinquante a permis de lancer des recherches approfondies. Puis, en 1989, l’accès aux fonds soviétiques, a ouvert de nouvelles perspectives. De nos jours cette recherche nous propose une image très nuancée des années du Troisième Reich – insuffisamment connue en France.

loupeVoir la table des matières

Les contributeurs

Johannes Bähr, Dietrich Eichholz, Norbert Frei, Helmut-Dieter Giro, Johannes Hürter, Michael Jonas, Bernhard R. Kroener, Birthe Kundrus, Peter Longerich, Tammo Luther, Eckard Michels, Hans Mommsen, Klaus-Jürgen Müller (†), Rolf-Dieter Müller, Sönke Neitzel, Armin Nolzen, Karin Orth, Gerhard Paul, Dieter Pohl, Felix Römer, Jonas Scherner, Mark Spoerer, Jochen Streb, Fritz Taubert, Jürgen Zarusky.

Règlement sécurisé par CB sur le site www.septentrion.com
5 % de réduction et livraison gratuite en Fr. métrop

Civilisation allemande – Landes- Kulturwissenschaft Frankreichs

Nouvelle publication

civilisation-alldeCivilisation allemande – Landes- Kulturwissenschaft Frankreichs

Hans-Jürgen Lüsebrink, Jérôme Vaillant (dir.)

Lettres et civilisations étrangères Collection « Mondes germaniques »
978-2-7574-0460-7 – 1438 – 400 p. – 29 €

Disponible en version numérique
15 contributions en allemand, 7 en français

Produit d’un débat entre germanistes français, spécialistes de « civilisation allemande », et romanistes allemands, spécialistes d’études françaises, cet ouvrage fait le point sur les évolutions des disciplines concernées dans les mondes universitaires français et allemand, vérifie leurs acquis, leurs avancées respectives ou leur recul, mesure les interférences entre les deux systèmes et les éventuels transferts culturels. Un premier colloque réuni à Versailles en 1988 avait lancé le débat. Il a été suivi en 2010 à Berlin d’un autre colloque qui a cherché à mesurer le chemin parcouru tant dans le domaine de l’enseignement historique de la « civilisation allemande » que dans celui de l’histoire des études aussi bien dans les filières classiques dans celles ouvertes, dans les LEA, au commerce international. Les contributions françaises sont publiées en français, les contributions allemandes, en allemand.

Les contributeurs
Wolfgang Asholt, Frank Baasner, Hans Manfred Bock, Jean-Paul Cahn, Aliénor Didier, Elisa Eidam, Jean-Louis Georget, Serge L. Gouazé, Dominique Herbet, Fernand Hörner, Thomas Keller, Françoise Knopper, Élise Lanoë, Hans-Jürgen Lüsebrink, Stephan Martens, Jochen Mecke, Hélène Miard-Delacroix, Matthias Middell, Werner Müller-Pelzer, Fritz Nies, Ulrich Pfeil, Dorothee Röseberg, Thomas Schmidtgall, Jérôme Vaillant, Klaus Peter Walter, Michael Werner.

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Jüngere und jüngste Gewerkschaftsgeschichte

CALL FOR PAPERS

Internationale Solidarität reloaded
Gewerkschaften und andere soziale Bewegungenzwischen Herausforderungen und Chancen der Globalisierung

Wissenschaftliche Tagung der Promovierenden 2014
01. bis 04. April 2014

Georg-August-Universität Göttingen, Tagungszentrum an der Historischen Sternwarte. Veranstaltet von der Hans-Böckler-Stiftung in Kooperation mit der Göttinger Graduiertenschule Gesellschaftswissenschaften (GGG)
Die grenzüberschreitende Vernetzung und Kooperation von Gewerkschaften und anderen sozialen Bewegungen rückt vor dem Hintergrund der wirtschaftlichen Globalisierung zunehmend in den Fokus der Gewerkschafts- und Bewegungsforschung. Da das Kapital zunehmend global agiert und politische und ökonomische Entscheidungsprozesse nicht mehr allein auf nationaler Ebene getroffen werden, stehen Gewerkschaften und andere soziale Bewegungen vor der Herausforderung, sich ebenfalls grenzüberschreitend zu koordinieren. Internationale Solidarität erscheint notwendiger denn je, während die ‘ungleiche geographische Entwicklung’ (Harvey) diese oftmals zunehmend erschwert. Zugleich aber scheinen die Globalisierung sowie gesellschaftliche Transnationalisierungsprozesse neue Möglichkeiten internationaler Solidarität zu eröffnen. Erleichterte Reise- und Kommunikations-möglichkeiten, insbesondere durch das Internet, sowie die Bildung einer globalen Öffentlichkeit erlauben grenzüberschreitende Diffusionsprozesse von Ideen, Frames und kollektiven Identitäten.

bulletin_pdfSiehe Call for paper 

Daten und Termine

Interessent_innen schicken bitte ein 1-2seitiges Abstract in deutscher oder englischer Sprache sowie eine kurze Information zu Biografie und Forschungsprofil bis spätestens 6. September 2013 per Mail an die Adresse WT@boeckler.de

Rückfragen können ebenfalls an diese Adresse gerichtet werden oder auch telefonisch an die Promoti-onsförderung der Hans-Böckler-Stiftung (Dr. Susanne Schedel, Tel.: +49/211/7778-301).
Die Auswahl der Beiträge erfolgt Ende September, die Vortragssprachen der Veranstaltung sind Deutsch und Englisch. Die Kosten für die Übernachtung und Verpflegung werden von der Hans-Böckler-Stiftung getragen. Außerdem werden die Reisekosten für Referent_innen der Tagung und für Stipendiat_innen der Hans-Böckler-Stiftung übernommen.

Kontakt
Dr. Susanne Schedel
Hans-Böckler-Stiftung Abteilung Studienförderung Referatsleitung Promotionsförderung II Hans-Böckler-Straße 39
40476 Düsseldorf WT@boeckler.de

Eberhard Weis (1925-2013)

Professor Dr. Eberhard Weis ist am 17. Juni 2013 im Alter von 87 Jahren verstorben.Er war seit Jahren ein Mitglied unseres Deutsch-französischen Komitees.

Am  31.  Oktober  1925  in  Schmalkalden  geboren,  studierte  Eberhard  Weis  an  der Universität München sowie in Dijon und Paris Geschichte. 1952 wurde er bei Franz  Schnabel promoviert, 1956 trat er nach dem Assessorexamen zunächst in den höheren bayerischen Archivdienst ein.

1969, unmittelbar nach seiner Habilitation bei Karl Bosl, wurde er zum Ordinarius für neuere Geschichte an die Freie Universität Berlin berufen, ein Jahr später bereits an die Westfälische Wilhelms-Universität in Münster. Seit 1974 bis zu seiner Emeritierung 1992 hatte er den Lehrstuhl für Neuere Geschichte an der Ludwig-Maximilians-Universität München inne.

Eberhard Weis war seit 1974 ordentliches Mitglied der Historischen Kommission (Bayern). Von 1982 bis 1987 amtierte er als ihr Sekretär. Von 1987 bis 1997 leitete er ihre Geschicke als ihr Präsident.

Die historische Kommission Bayern hat ein Nachruf geschrieben. Sir können es hier lesen

Schriften (Auswahl)

  • Frankreich von 1661 bis 1789. In: Handbuch der europäische Geschichte, Bd. 4 (1968)
  • Bayerns Beitrag zur Wissenschaftsentwicklung im 19. u. 20. Jahrhundert (1975)
  • Der Durchbruch des Bürgertums. In: Propyläen Geschichte Europas Bd. 4 (1978)
  • Montgelas, 1. Bd. Zwischen Revolution und Reform 1759–1799 (1988)
  • Der Illuminatenorden (1776–1786). Unter besonderer Berücksichtigung der Fragen seiner sozialen Zusammensetzung, seiner Ziele und seiner Fortexistenz nach 1786. In: Helmut Reinalter (Hrsg.): Aufklärung und Geheimgesellschaften. Zur politischen Funktion und Sozialstruktur der Freimaurerlogen im 18. Jahrhundert. Oldenbourg Verlag, München 1989.
  • Die Begründung des modernen bayer. Staates unter König Max I. (2003)
  • Montgelas, 2. Bd. Der Architekt des modernen bayerischen Staates, 1799–1838 (2005)

Francia-Recensio 2013/2

Neuerscheinung / nouvelle parution

logo_IHALiebe Kolleginnen und Kollegen,

wir freuen uns, Ihnen mitteilen zu können, dass eine neue Ausgabe von Francia-Recensio freigeschaltet wurde. Sie finden sie unter:
http://www.perspectivia.net/content/publikationen/francia/francia-recensio/2013-2

Francia-Redaktion


Chers collègues,

Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution du nouveau numéro de Francia-Recensio. Vous le trouverez sous :
http://www.perspectivia.net/content/publikationen/francia/francia-recensio/2013-2

Rédaction Francia

Pour une histoire genrée de l’Europe

Pour une histoire genrée de l’Europe

LABEX « ÉCRIRE UNE HISTOIRE NOUVELLE DE L’EUROPE»
AXE GENRE

27-28 juin 2013

Paris, Institut historique allemand
8, rue du Parc Royal 75003- M° Saint-Paul

 europe-genreeCréé en 2012, le Laboratoire d’excellence EHNE se propose d‘écrire une histoire nouvelle de l’Europe à l’époque moderne et contemporaine. L’objet de son axe « Genre » est d’explorer les rapports entre les sexes qui se jouent au niveau européen, que l’on conçoive l’Europe comme espace imaginé ou projet politique, comme marché, aire géographique et culturelle.
L’axe « Genre » du LabEx organise une première rencontre qui sera l’occasion de réfléchir à l’écriture d’une « histoire genrée de l’Europe ».
Nous aborderons les questions suivantes:
– Quels ont été les effets de genre dans la façon de penser et de construire l’Europe ?
– Que signifie être Européen(ne)s et comment vit-on en Europe selon qu’on soit femme ou homme?
– Le prisme du genre permet-il de faire apparaître « plusieurs » Europe ?
– Les frontières culturelles ou religieuses qui traversent le continent ont-elles des répercussions sur l’histoire du genre, sur les normes imposées aux femmes et aux hommes ?

Exposés et débats souhaitent dégager des perspectives programmatiques à partir d’un état des lieux des travaux déjà effectués parles collègues étranger.e.s invité.e.s.

Entrée libre, préinscription souhaitée

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